Hoshizora
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 Mike Yokimé

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2 participants
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Mike
Modo adoré <3/Acteur pornographique/Etudiant à mi-temps
Mike


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Localisation : En quête du véritable Mike... Donc paumé quelque part xD
Date d'inscription : 02/05/2008

Mike Yokimé Empty
MessageSujet: Mike Yokimé   Mike Yokimé EmptyVen 2 Mai - 20:39

Fiche

Fin du tournage. Chuuuuuuuuut, le film commence...

Nom&Prénom : Mike Yokimé

Surnom : Miky - Cherry chéri

Age : 18 ans

Sexe : Masculin

Sexualité : Mike déteste tout ce qui concerne le sexe. Max, lui, il en raffole, fille ou garçon peu importe.

Ressemblance avec animal : Mike ressemble a un fennec autant point de vue caractère que par son physique.

Passion + étude approfondie :
Miky est passionné par le handball et étudie la gestion. Il est aussi le fameux acteur pornographique : Max


Histoire :

[ Exceptionnellement histoire à la première personne du singulier. ]

Attention, ce texte n’est pas recommandé aux âmes sensible, aux moins de douze ans ou encore aux personnes ayant des envies de suicides, sans oublier ton petit coussin, le hamster du voisin, la bonne du curé, l'hystèrique du village... Mais si le coeur tant dit, ouvre tes yeux et lit...

Je m’appelle Mike, Mike Yokimé, mais on me connaît plutôt sous le nom de Max. Max a vingt ans et est adoré par des milliers d’adolescents pervers car Max a un don. Un don interdit au moins de dix-huit ans, le genre de don qu’on a pas envie d’étaler au grand jour. Max est acteur pornographique, un des meilleurs du marché. Sa petite bouille d’ange et toutes les figures salaces qu’il est capable d’accomplir ont vite fait de captiver l’audimat nocturne. Max est richissime après tout les films qu’il a pu tourner en deux ans. Mais il n’est pas seulement riche, il est aussi célèbre. Beaucoup trouve qu’il est cool, le mec le plus branché du moment, toujours de sortie. Il est invité aux réceptions les plus importantes, les soirées les plus tendances, entouré des filles les plus belles aux tonnes d’arrières pensées. Max ne rentre jamais seul le soir et passe rarement ses nuits à dormir. Il peut avoir qui il veut, quand il veut, fille ou garçon, jeune ou vieux. Il n’a aucun scrupule : on le trouvera aussi bien dans le lit d’une pucelle de quinze ans que dans celui d’un vieillard sexagénaire. Tant qu’on y met le prix Max est partant. C’est un escort-boy de premier choix qui fera mourir de jalousie les rivales de sa cavalière. Cependant personne ne sait qui est réellement Max. Il est l’exemple même du mystère, on le connaît sans vraiment le connaître. Mais quoi qu’il en soit Max fait fantasmer les filles et inspire les garçons. Je hais Max, je le hais plus que tout. Malheureusement, Max et moi on ne fait qu’un.
Je m’appelle Mike Yokimé alias le si mystérieux Max. N’allez pas croire que je vais ça de gaieté de cœur, mon boulot m’écœure. Je déteste le sexe autant que Max l’adore. Il me fait ressembler à un pantin, ne montre aux gens que ce pseudo-moi, leur montre ce qu’ils veulent voir. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il y a d’intéressant à voir de parfais inconnus enchaîner figures sur pirouettes, râles sur cris aigus ou réciter un texte bidon d’une voix sensuel dans une mise en scène des plus médiocre. Car de toute façon, les amateurs de film érotique se fiche complètement du sens profond, ils veulent simplement du spectacles. Je déteste mon métier vous l’avez compris. Alors vous vous demandez sûrement comment j’en suis arrivé là. C’est une bien longue histoire, longue et lourde histoire. C’est l’histoire de l’innocent Mike devenu l’exubérant Max, l’histoire du bouleversement d’une vie, ma vie…

J’avais dix ans et l’innocence qu’il se doit. J’habitais dans une petite maison d’une propreté éclatante, trop éclatante, une propreté de chambre d’hôpital, le genre de propreté qui cache un drame. J’étais un petit garçon tout ce qu’il y a de plus normal. J’allais à l’école même si je détestait ça. En fait, je suis toujours une parfaite nullité dans le domaine scolaire. J’ai déjà doublé quatre fois ce qui fait que je suis encore à l’école malgré ma majorité. Enfin « à l’école » dirons nous que j’y fait seulement trois-quatre mois, le reste du temps j’étudie par correspondance pendant les tournages, ce qui est loin d’être évidemment soit dit en passant. Soit, revenons à mes dix ans. Même si j’étais ce qu’on peut appelé un cancre, j’étais cependant doué en sport, en handball précisément. On m’avait même inscrit dans la catégorie d’au-dessus. C’est-là que j’ai rencontré Maxime. Maxime était attaquant, d’une vitesse surhumaine, et d’une précision hors du commun, il honorait comme il se doit son père, notre entraîneur. Malgré qu’il soit de deux ans mon aîné, je me lia d’amitié avec celui qui ne tarda pas à devenir mon modèle. Je passais tout mon temps avec lui, il me protégeais, m’entraînait et m’enseignant ce que j’ignorais. Je l’aimais plus que tout. Etais-ce de l’amour fraternelle ou bien plus ? Je suis encore incapable de le dire, sûrement un peu des deux. Pendant quatre ans Maxime fut l’élément central de ma vie ainsi faudrait-il mieux vous le présenter. Grand basané aux yeux d’un noir profond et cheveux du même noir de geais, il était des plus appréciés. Grand blagueur un peu frimeur, il est entouré de sa propre bande. Il était respecté des garçons et admiré des filles. J’adorais Maxime et il m’adorait. On nous prenait pour des frères, on se prenait pour des frères. Jamais je n’aurais imaginé que mon rêve le plus chère allait s’exhausser…
J’avais douze ans quand le premier grand changement dans ma vie surgit. J’en croyais pas mes yeux, je n’avais rien vu venir. « On est pas fait pour vivre ensemble. » C’est ce qu’il avait dit mon père, devant une femme en pleure et un enfant estomaqué. Après douze ans de vie commune il voulait tout réduire en miettes, réduire ma vie en miettes, petites miettes insignifiantes. J’ai vu mon père partir, il n’y avait plus aucune trace de lui nul part. Je suis resté avec ma mère, papa ayant disparu à jamais de nos vies. Un trou énorme s’était glissé dans ma routine, sans que je ne puisse empêcher son invasion : le vide qu’avait laissé son départ. Je le remplissais en squattant chez Maxime. Lui, il vivait avec Thomas, son père, mon entraîneur. Vite je compris que je n’étais pas l’unique personne à passer mon temps libre chez eux. Je n’étais pas dupe, je savais que le temps supplémentaire que passait ma mère à mes machts de handball n’était pas dans l’unique but de me voir jouer. Elle se rapprochait de mon entraîneur et il comptait pas la laisser partir. Maxime et moi on les regardait de loin, souriant à ce qui s’annonçait, et on avait vu juste. Une magnifique journée d’été maman et Thom’ se marièrent : robe blanche, costume, fleurs et tout le tralala. J’eut droit à deux heures d’ennui dans un bâtiment lugubre communément appelé église, une fête tout ce qui a de plus banal pour deux adolescents, bref rien de spectaculaire. Ce qui était extraordinaire c’est que Maxime et moi on allait vivre ensemble, on serait toujours ensemble. Mon rêve et celui de mon nouveau demi frère s’était finalement réalisé.

Je grandissais, et vient l’adolescence, le début de ma perte d’innocence. Je vais vous livrez ici l’année de mon treizième anniversaire, la meilleure et pourtant la pire année de ma vie. Je passais mon temps à traîner dans les rues avec Maxime, sans sa bande. Il avait décidé de la laisser tomber pour me consacrer tout son temps. Tout les habitants du village nous connaissaient, Maxi’ et Miky les deux inséparables. J’étais devenue la copie conforme de mon meilleur ami, mon frère, seul nos physiques nous différenciaient. J’étais donc à mon tour respecté par les uns et admirés par les unes. Comme le disait Maxime, le plus important dans la vie c’est son meilleur amie et les filles. Ainsi ne tarda-t-il pas à m’apprendre toutes les ficelles de ce qu’il appelait le noble art. Je suis donc devenu à mon tour un grand dragueur. Tout deux on s’amusait à s’affronter, c’était à qui sortira avec la plus belle fille. On aurait pu croire que mon âge m’handicaperait mais on aurait eu tord. Beaucoup me vieillissaient et Maxime leur rappelait souvent en rigolant que je n’avait que treize ans quand cela devenait « trop hot » comme il disait. En fait je le soupçonnait d’être jaloux, de vouloir me garder pour lui seul. Un jour, ou plutôt une nuit, j’apprit que j’avais raison.
Il faisait nuit, deux gamins rentraient dans une chambre par la fenêtre : c’était nous. On s’était rendu à une des plus grande fête de notre village. On nous l’avait normalement interdit mais interdire à toujours été un faible mot pour moi. J’avais finalement fini par poser Maxime, plus que saoul dans mon lit avant de m’asseoir à ses côtés. Maxi’ était rarement plein mais quand une jolie fille vous propose un verre nous n’allez quand même pas refuser. Nous étions là tout les deux morts d’hilarité sur le lit, lui à cause de son tau d’alcoolémie plus que certain, moi car cette fois-ci j’avais gagné. Nous sommes resté comme ça une heure à parler de tout et surtout de rien. Puis son regard à changer, je ne m’en rendis compte que quand sa main vint se poser sur mon visage. S’il n’avait pas été bourré, il n’aurait sûrement pas eut l’audace de me le dire, mais voilà, il l’était :

« - Tu sais Miky, toutes ces filles, toute cette drague, ça ne compte pas vraiment. C’est juste pour s’amuser, passer le temps dans ce quartier paumé. En vérité la seule personne qui compte, c’est toi !… Miky, je t’aime… »

Et alors que je n’avais même pas encore digéré ses paroles, alors que je croyais qu’il se moquait ouvertement de moi, ses lèvres se rapprochèrent des miennes et il m’embrassa. Pour tout vous dire, même si je savais qu’il n’aurait pas dû faire ça, je ne l’ais pas arrêté. Etais-ce car moi aussi j’en avais envie ou car j’avais peur de sa réaction ? J’en avais aucune idée et il est un peu tard pour me poser la question. Je me rappelle seulement que j’ai prit plaisir à l’embrasser – Je comprenais enfin pourquoi les filles se jetaient dans ses bras. Et puis, tout aussi soudainement, il enleva pantalon et t-shirt et s’endormit sans même un mot. Je le regardais étonné tout en enlevant à mon tour mes vêtements. Il y avait comme un petit problème : j’avais pas deux lits dans ma chambre. Après avoir tourner en rond pendant une minute, je finis par me coucher à côté de lui. En y réfléchissant, c’est lui qui squattait mon lit, j’allais quand même pas dormir sur la carpette ! De plus qu’il faisait froid sans couverture… Allongé, je sentis une main se poser sur ma hanche avant de m’endormir à mon tour.

A partir de ce moment, Maxime n’a plus caché ses sentiments. Il ne m’a jamais vraiment demandé pour sortir avec moi, mais vu qu’il ne recevait aucune résistance de ma part il avait prit ça pour un oui. Cependant, je n’ai jamais répondu à ses « je t’aime » et je savais qu’il en souffrait. Je lui avais pourtant dit de ne pas m’en vouloir. Ce mot sonnait trop creux sortit de ma bouche. Il est bien trop complexe, trop sacré.
La nouvelle ne mit pas longtemps à faire le tour du village. Pensez-vous, Maxime le beau gosse tombeur de fille était gay et qui plus est sortait avec son demi-frère ! Mais même si notre histoire faisait des gorges chaudes, Maxi’ s’en foutait royalement. Il n’avait pas peur de s’afficher avec moi, de me serrer dans ses bras ou m’embrasser devant tout le monde. Il se fichait des autres, il ne voyait que par moi. Après quelque temps, le village avait accepté le changement. A notre grande surprise, ce fut les filles qui l’acceptèrent le plus facilement. Elles n’arrêtaient pas de répéter qu’on était trop mimi ensemble. J’étais devenu comme le petit frère de toutes les copines canon de Maxime. Elles passaient des heures à me confier leurs secrets, me demander conseil ou encore à me faire jouer au espion amateur. Pendant ce temps Maxi’ s’entraînait au handball, il voulait décrocher une bourse dans une grande université sportive. Il détestait quand je passais mes journées avec les filles. Il était d’une jalousie morbide. A chaque fois qu’il venait nous rejoindre, il leur faisait bien comprendre que j’étais SON petit copain. C’est limite s’il ne disait pas « tu le touches je te butes ! ». Moi, je commençais à prendre goût aux marques d’attention qu’il m’apportait et à la protection dont il m’entourait. Toutefois, Maxime savait que s’il avait bientôt seize ans, je n’en avais encore que treize. Ainsi même si certains soirs il venait jouer avec moi ,il faisait toujours attention à ne pas aller trop loin, s’arrêter au bon moment, attendre que je grandisse.
D’autre n’avait pas cette délicatesse…

Ça faisait quelque mois que ma liaison avec Maxime avait commencé, et même avant j’avais l’habitude de le voir ouvrir la porte en pleine nuit et sauter que mon lit. S’en suivait des heures de conversation sur des conneries jusqu’à ce que ma mère nous crie d’aller dormir. Je n’étais donc pas étonné cette nuit-là de voir la porte s’ouvrir lentement. Mais la personne qui rentra dans ma chambre et en ferma la porte, n’était pas Maxime même s’il lui ressemblait. Thomas, sourire machiavélique sur le visage, s’avançait vers moi, un doigt sur la bouche. Je savais ce qui allait se produire même si je n’osais pas l’imaginer. Je m’étais donc recroquevillé dans le coin de mon lit, blessé tandis que mon entraîneur, la personne en qui j’avais mit toute ma confiance, enleva ses vêtements et s’avança vers moi. Tout les détails de cette nuit sont encore gravé dans ma mémoire comme au fer rouge mais je vous épargnerai cette scène. Qu’elle ne puisse pas vous choquez autant que moi. Mais le fait était là : Thomas m’avait violé. Et moi je tremblait sans un mot, des larmes coulant de mes yeux mi-clos. Je fus sortit de mon enfer par ma mère qui rentrait d’une soirée entre amies. Le bruit des clefs dans la serrures firent partir Thomas. Ca n’avait duré qu’une heure mais elle m’avait semblé durer une éternité, une éternité de malheur et de souffrance. J’ai attendu qu’il n’y ait plus un bruit et j’ai couru silencieusement vers la chambre de Maxime. Comme le lapereau apeuré cherche réconfort auprès des siens, je partit me blottir contre mon protecteur, recherchant l’abri de ses bras. Heureusement, l’obscurité cachait la rougeur de mes yeux, l’horreur de la réalité. Maxime semblait contente de me voir, souriant dans le noir avant de m’embrasser sur le front. Sa voix était rassurante, comme une mélodie grave. Jamais je ne serais oublier sa voix.

« - Qu’est-ce qu’il y a Miky ? Tu as l’air traumatisé. »

« - J’ai fait un cauchemar, un horrible cauchemar… »

« - Un cauchemar ?! Allez viens te coucher ! Qu’est-ce que tu n’inventerais pas n’empêche… »


Il n’avait pas l’air de m’avoir cru, sûrement que pour lui un garçon de treize ans ne fait plus de cauchemar. Il pensait que c’était une excuse pour venir dormir avec lui. C’était mieux ainsi, je ne voulais pas qu’il le sache. Il serait prêt à tout pour me protéger, et je ne supporterais pas qu’il lui arrive quoi ce soit. Je me blottit contre lui et finit par m’endormir, bercé par le rythme de sa respiration.
J’avais fait un cauchemar, un cauchemar affreusement réel qui se répétait chaque fois que ma mère était de sortie…






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MessageSujet: Re: Mike Yokimé   Mike Yokimé EmptyJeu 19 Juin - 22:45

[ J'ai légèrement dépassé la page là ^^" ... Et le pire c'est que je suis pas à la moitié. x)
Mesdames et messieurs, voici la fin de notre entracte. Veuillez regargner vos sièges le film continue... =3 ]


C’était la fin des vacances d’été, Maxime était surexcité. Ses efforts avaient finalement payé : il allait rentré dans la grande école de handball de la capital. Cependant, il était triste de me quitter. Je le rassurais en disant qu’à quatorze ans, je saurais bien me débrouiller tout seul. Mais en vérité j’avais peur, peur qu’il parte, peur de rester seul avec Thomas. Maxime semblait l’avoir perçût même si je faisais tout mon possible pour lui cacher. Ainsi avant de partie, il me réserva une surprise : un week-end dans la capitale. Nous sommes donc partis avec notre sac à dos tel deux ados aventureux visité ce qui nous semblait être un paradis. La journée fut magnifique, remplies de conneries en tout genre sous un soleil radieux. Ensuite, au soir on descendit vers notre hôtel. Ce n’est qu’à ce moment-là que je me rendis compte que ma vie ne serait plus jamais pareil sans Maxime. C’est aussi cette nuit que je lui offrit le cadeau qu’il attendait tant. Je ne sais plus comment l’idée met venue, elle m’a juste semblé logique. Je n’avais rien à perdre et puis j’en avais envie. Je n’avais encore jamais fait l’amour avec Maxime et je dois avouer y avoir prit du plaisir, rien de comparable et ces nuits d’horreur collé contre mon matelas. L’espace d’un instant je me sentais bien dans mon corps. Ce corps que normalement seul maxime pouvait toucher, ce corps que je lui livrait sans hésitation.
Et en septembre, il partit. Il m’avait promit de revenir dès qu’il pouvait, au prochaine vacance. Ses valises dans a voiture, il m’embrassa tout en disant qu’il faudra qu’on reparte en week-end quand il serra de retour. Je souris à son allusion tout en lui faisant signe de la main. Maxime était partit, mon protecteur disparu l’étau se resserrait sur moi. Si vous croyez que ma vie était déjà un enfer, si vous avez déjà l’estomac retourné, si vous craignez le pire, surtout ne lisez pas les lignes qui suivent. Arrêtez vous là, pensez naïvement que tout c’est arrangé. Car mon traumatisme est bien plus profond qu’il ne paraît. Mon traumatisme c’est ce lourd regret.

Je m’en rappelle comme si c’était hier, comme si à cet instant j’étais de nouveau dans cette chambre.

Ca faisait plusieurs mois que je n’avais plus vu Maxime mais il me sonnait tout les soirs pour me dire qu’il m’aimait et que je lui manquait terriblement. Si je vous parle de lui, c’est que mon esprit était focalisé sur son visage, sa voix, son odeur, alors que Thomas souillait mon pauvre corps. Je me demande encore ce qui serait arrivé si je lui avait dit la vérité, épargné les mensonges. Peut-être que cette scène n’aurait pas eut lieu…
C’était les vacances de Noël, Maman était partie faire une viré shoping en prévenant qu’elle dormait chez Sarah. Et comme d’habitude, macabre habitude, mon entraîneur pénétrait dans ma chambre sans prendre la peine de verrouiller la porte. Cela faisait trente minutes, interminables minutes, que j’étais plaqué sur mon lit, paralysé d’effroi et de dégoût quand la porte s’ouvrit au son de cette voix que je reconnaîtrait entre mille.

« - Alors Miky, tu viens même pas me dire bonj… »

Maxi’ était là, son magnifique sourire évanouit, remplacé par la stupeur, son sac tombant par terre dans un bruit mat. Il était rentré pour les vacances comme il l’avait promit. Il tenait toujours ses promesses et il avait promit de me protéger qu’importe le prix. Le temps sembla se surprendre tandis que les larmes coulaient le long de mes joues. Un garçon ne pleure pas quand il fait un cauchemar mais mes cauchemars étaient bien réelles. Maxime courut vers moi, Thomas, lui, s’était déjà enfuit, le lâche. Je sentis ses bras si musclés me serrer contre lui, ses lèvres se poser sur les miennes, sa langue chercher la mienne.

« - C’était donc ça ! Miky pourquoi ? Pourquoi ne m’as tu rien dit ? Et moi, le con, je n’ai rien vu venir, je n’ai pas su deviner ! Tu m’avais pourtant envoyé tellement de signes. Tes cauchemars,… Tu parles de cauchemars ! Oh, mon ange, je suis désolé… bêtement désolé. »

Je pleurais sur son épaule, mais paradoxalement j’était libéré de mon fardeau. Je restai ainsi deux minutes, avant de lever les yeux vers lui. J’y vit la même infinie tristesse certes, mais aussi une détermination inébranlable. J’ai de nouveau eut peur, peur de ce qui allait lui arriver. Maxime s’était levé, les poings serrés, les muscles tendus à l’extrême.

« - Je vais aller le buter ce bâtard ! »

« - Maxi’, non ! Il va te démolir, il est bien trop fort ! »

Ma voix tremblait tout autant de mon corps. Je le suppliait, recroquevillé. Mais il était bien décidé et semblait tout d’un coup bien plus âgé. Il me sourit tristement, ses yeux reflétant un amour infini. Sa voix avait son assurance habituelle. Il passa une main sur mon visage, effleura mes lèvres avant de franchir la porte sur ces derniers mots :

« - Je ne laisserais personne te faire souffrir, Miky. Que ce soit mon père n’y change rien… Tu ne peux pas savoir à quel point je t’aime. »

« - C’est bien pour ça que je ne supporterais pas qu’il t’arrive le moindre mal… »

Ma voix était inaudible, un simple murmure. Une fois de plus j’étais le faible qui se faisait protéger par le fort. Encore une fois, j’étais à l’abri pendant que Maxime recevait les coups à ma place. Mais cette fois je n’allais pas rester sans rien faire. Je me leva doucement, commençant à revêtir mes vêtements en réfléchissant à un quelconque plan d’action. Je me demandais justement à Pika d’appeler la police quand j’entendis crier. Mon sang ne fit qu’un tour. Je descendit les escaliers quatre à quatre mais arriva trop tard. Maxime était là, par terre, inconscient, les yeux grands ouverts.


« - Maxime !!!! »

Je courus jusqu’à lui, criant et pleurant. Ca ne pouvait être vrai. Je regardais le visage que j’avais tant admiré, enlevant le sang qui perlait les lèvres que j’aimais tant embrasser. Maxime respirait mais il était dans un piètre état… Il était dans le coma.

Pour le reste, mes souvenirs sont tout ce qu’il y a de plus floue. Je devais pas me rendre compte de ce qui se passait, mon cerveau fonctionnait au ralentit. La police était arrivé avec une ambulance. Thomas leur a expliqué que Maxime s’était cogné en se disputant avec moi. J’étais écœuré mais j’étais incapable de dire le moindre mot. Il faut dire que je le voyais mal expliquer à la police qu’il s’était battu avec son fils car il avait découvert que son père violait son petit copain qui est en même temps son demi-frère. Vous voyez un peu le bazar. Du reste je me souviens de rien, à part cette phrase. Cette phrase qu’une jolie infirmière m’avait dit en souriant tout en essuyant mes larmes.

« - Ne pleure pas, il n’est pas mort ton copain. Dans six ans les machines auront fini leur travail et il se réveillera comme s’il avait fait une très longue sieste. Tu auras plein de chose à lui raconter… »

Six ans, tu parles ! Six ans c’est des milliers d’années lumières. Six, c’est l’enfer.

Il m’a fallut un an pour prendre ma décision et pas mal de chose avaient changés depuis lors. J’avais dévoilé à ma mère puis à un jury au complet toutes les atrocités que m’avait fait subir Thomas. La mort de Maxime faut comme une détonation. Je ne pouvais pas rester sans rien faire! Mon entraîneur écopa de cinq ans de prison. Maxi’ avait payé bien plus pour m’avoir défendu. Mais je ‘ai jamais vraiment cru en la justice. Ma mère était bouleversée de ce qui c’était passé sous son nez, sans qu’elle sans rende compte. Le jour où je l’ai quittée, elle était toujours sons comprimé : dépression oblige.
Il faisait beau, le soleil brillait, j’étais décidé le sac sur mon épaule. Une lettre se trouvait sur la table, ma mère la trouvera en rentrant. Je n’avais pas le cœur de lui annoncer mon départ. Je prit le train pour la capital au première heure de l’aube. Pourquoi la capitale ? En souvenir de notre dernier week-end peut-être, mais surtout car Maxime était – et est toujours – hospitalisé dans le célèbre et sous-disant prodigieux hôpital de la capitale « Miracle ». j’adore le choix du nom « Miracle », pourquoi pas « Ressuscitation » tant qu’on y est. Mais je ne suis pas là pour lancer un débat crétin… Je suis donc partit sans un sous, juste avec ma volonté et maintenant je peux l’avouer un gros plein de connerie. Car si je n’avait pas rencontrer carole, on m’aurait sûrement retrouvé mort dans un poubelle, genre le super cliché des films de série B – parce que les film de série Z ça n’existe pas encore. Mais ça va pas tarder quand on voit le talent de certains réalisateurs… Vous vous imaginez un ado de quinze ans dans une ruelle la nuit, il fait pas long feu. Justement, je traînais dans une ruelle à la recherche d’un endroit où dormir, en me demandant ce qui retenant les types bizarre de me sauter à la gorge quand elle m’adressa la parole. Grande avec ses talons de dix centimètres, elle semblait frigorifiée dans sa tenue d’une longueur indécente. Elle était gogo-danseuse et fumait sa cigarette en attendant d’entrer en scène. Elle m’en proposa une tout en écoutant l’histoire de ma fugue. Ce fut ma première cigarette et j’en suis toujours accro. Quoi que deux par jour c’est encore dans le respectable non ? J’étais paumé et é puisé alors quand Carole me proposa de remplacer un serveur absent en échange d’un lit et d’un repas, j’étais pas en mesure de refuser. L’étrange bar où les garçons, qui regardaient les formes plantureuses danser sous leur yeux, côtoyaient des filles qui se gênait pas pour regarder avidement les serveurs en jeans moulants et torse nu, s’appelait « Cherry’s Night ». la déco était drôlement réussie, j’aurais pu la résumer par sensuel sans être provocante, décontractée voir même intime. Cela restait respectable, du moins tan qu’on ne sortait pas de la partie restauration. A l’étage, la température montait et les chambres étaient rarement vide. A partir de e jour, je suis devenu un « Mec cerise » comme nous étions surnommé par la gente féminine. J’étais le benjamin du groupe masculin dont la moyenne d’âge était seize, dix-sept ans. Il faut croire que l’endroit avait pour habitude de recueillir les fugueurs… et si jamais vous vous demandez ce qu’il était advenu de « l’absent » sachez qu’il a été retrouvé mort dans une poubelle : overdose de crack. Hey ! C’est pas une blague ! Quand je vous disait que les rues étaient dangereuses.
Carole m’avait adopté, pas sur le papier mais sentimentalement. J’étais devenu comme le fils de cette gogo-danseuse au caractère bien trempé. J’habitais chez elle, logé, nourrit, et choyé, en échange je participais au loyer et surtout, comme Caro’ avait bien insister, je suivais des cours de gestion par correspondance. Je lui avait raconté toute ma vie et elle me permettait d’aller voir Maxime quand je le souhaitait même si elle détestait me voir rentrer les larmes aux yeux. Ainsi se déroulait ma vie dans la capitale : les études le jour et la nuit le « Cherry’s Night ».

Mes débuts furent assez difficile, j’avais dur de sentir tout ces regards gourmands posé sur moi. Mais assez vite je finis par vaincre ma timidité. Je commençait à jouer le jeu de la séduction et il fallait avouer que ce que m’avait apprit Maxime était des plus concluant. Comme le disait Carole et les filles, j’avais le sourire le plus craquant qu’elle n’ait jamais vu. D’après Arnaud c’était ma bouille d’ange qui les faisait fantasmé. Ce qui, toujours selon lui, était dégueulasse car on choisit pas sa tête. Désolé mec mais Cherry chéri, comme on m’appelait au boulot – Caro’ avait insister pour que je choisisse un nom de scène pour préserver mon intimité. Il est vrai qu’elle avait plus que raison – gagnait des échelons. Car jamais Mike Yokimé n’aurait accepter de se hisser au rang de chippendale, Cherry chéri, lui, le fit pour de l’argent…
Elle était plutôt jolie, je me suis surpris à me demander ce qu’elle faisait ici. Elle ne devait pas avoir de difficulté à avoir un homme dans ses draps. A première vue je lui donnais dix-huit ans mais il ne faut pas se fier au apparence. Moi je passais facilement de quinze à seize voir même dix-sept ans. Elle s’est approché de moi, tel une panthère, démarche souple et féline et à enlever mon plateau de mes mains avant de se plaquer contre moi et me susurrer à l’oreille :

« - J’aimerais que tu t’occupes de moi. Ton prix sera le mien… Si je ne me trompe pas les mecs cerises sont bien plus que des serveurs non ? »

J’avais cette fille collée contre mon torse, ses mains quasiment posées sur mes fesses et je devais lui donner une réponse. J’allais lui dire non quand je pensai au taudis que je louais avec Carole. Avec des extra, on pourrait se louer un véritable appartement sans fuite d’eau, panne d’électricité et visiteur nocturnes. La fille commençait à s’impatienter et se mit à me mordiller le lobe de l’oreille. Je lui sourit et lu murmura à mon tour :

« - J’ai une heure à te consacrer, alors autant ne pas traîner. »

Je la pris par la main et montai à l’étage supérieur. J’étais devenu à mon tour plus qu’un serveur…





Dernière édition par Mike le Dim 24 Aoû - 19:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mike Yokimé   Mike Yokimé EmptyVen 20 Juin - 12:03

[ Quand je disais que c'était long ^^" ...
Mesdames et messieurs la suite de l'histoire de l'incroyable Mike dans le volet II x) ]



Quand Carole l’apprit, elle était plus que fâchée. Elle trouvait horrible qu’à quinze ans je vendes déjà mon corps pour de l’argent. Toutefois, elle acceptait quand même la part que je lui donnais mais on voyait bien qu’elle était mal à l’aise. On avait déménagé dans un appartement tout ce qu’il y a de convenable et on était plus obligé de constamment se serrer la ceinture. J’étais rentrée dans un cercle vicieux et le confort qu’il m’apportait m’empêchait d’en sortir. Au début, c’était raisonnable, je ne montais au premier qu’une ou deux fois par semaine. Mais avec le temps, je rivalisais avec les plus âgé des mecs cerises. J’étais, sans m’en rende compte, passé à une ou deux filles par nuit ! le bouche à oreille m’avait fait une véritable réputation. J’étais comme un nouveau plat que les curieuses venaient goûté et dont les gourmandes ne pouvaient plus s’en passer. Je compris, voyant l’ampleur que les choses prenaient, l’importance qu’avait le nom de scène. Il m’arrivait quand je sortais avec des potes – des mecs cerises bien entendu – d’entendre des filles parler de Cherry chéri. Je me suis toujours demandé ce qu’elle dirait si elles savaient que Cherry chéri était justement à coté d’elle. Je peux dire avec certitude que c’est à ce moment là que ma personnalité c’est scindé en deux : Cherry chéri deviendra Max, Max est Mike. J’ai deux facettes dont l’une grignote lentement mais sûrement l’autre. Elle me ronge peu à peu, forçant Mike à se battre pour exister. De toute les étapes qui m’ont façonné il ne vous reste plus qu’une à découvrir. Comment de chippendale au Cherry’s Night je suis passé à acteur pornographique professionnel. Ca c’est passé très vite et c’était encore une fois pour de l’argent. Le monde tournera toujours autour de l’argent car sans le moindre sous nous sommes condamnés à mourir. Bien triste est l’avenir…

J’avais maintenant seize ans, beaucoup de saloperies étaient encore venues bouleverser ma vie. Carole s’était fait virée du Cherry’s Night et cherchait un travail plus respectable. Mais dans la capitale le travail ça ne se trouve pas à chaque coin de rue. Cependant, nous n’avions aucune difficulté à boucler la fin du mois. Mon salaire nous suffisait amplement. J’avais quitter à mon tour le Cherry Night, même si j’avais gardé le surnom qu’on m’y avait donnée. Personne n’avait voulu me virer mais je m’étais lancé en indépendant. Je consultais à domicile sur rendez-vous et je dois dire en toute modestie que j’avais déjà à ce moment là un succès dingue. Un succès qui n’étais pas passé inaperçu aux yeux d’un professionnel, celui qui devient le réalisateur d’une bonne partie de mes films. Comme quoi tout est écrit à l’avance, on n’échappe pas à son destin. Moi je peux vous dire que cette connerie de destin, il m’a pas trop gâté. Dieu doit pas m’avoir à la bonne.

Cherry chéri était de service ce soir, au programme petite party chez Ladya. Lala, comme je l’appelais, je la voyais tout les mois. Comme elle le disait en riant, elle était devenue accro à mon corps. Après tout chacun sa drogue, même si mes cigarettes revenaient sûrement moins cher. Mais Ladya, dix-huit ans, un mètre septante de sex-appeal, n’avait aucun problème financiers vu qu’elle était capable de me payer 1.000 gets pour passer la nuit entière dans mes bras – entre nous, ça fait pas mal de paquet de schizo consommé tout ça. Son père était producteur et sa mère une ancienne pute de bas-étage pour reprendre ses mots. J’avais jamais vu son père avant ce soir à part de nom sur quelque D.V.D de la chambre de Ladya. Mais je m’égare encore et si ça continue je vais faire éclater mon disque dur à force de remplir des pages et des pages de traitement de texte. D’un coté tant mieux, ça découragera plus d’un de lire le récit de ma pitoyable vie. Bon, revenons à ce vendredi soir…
J’étais rentré avec le double de la clef dans le grand palace de millionnaire qui commençais à mettre familier. Je montai l’escalier pour arriver dans la chambre de Lala où je tapai mon sac, ma veste et le reste de mes vêtements sur le canapé. J’entendais l’eau couler dans la salle de bain annexe dont la porte était restée ouverte. Je répondis à la vois torride qui m’appelait tout en sortant un préservatif de mon sac.

« - Cherry chéri, c’est toi mon ange ? »

« - Youaih, ma puce, bouge pas j’arrive. Une bonne douche me ferait pas de mal. »

Je suis rentré dans la salle de bain où elle m’attendait avec impatience. Elle passa ses mains autour de mon cou, je l’ai embrassé… et pour le reste faut pas vous faire un dessin ! Si vous voulez un texte érotique, c’est pas le bon endroit. Comptez pas sur moi pour vous racontez mes soirées. Je suis quelqu’un de très égoïste mes nuits au paradis je les garde pour moi. Désolé les gars, m’en veuillez pas. Quatre heures plus tard on se trouvait sur son lit, seul le point rouge de ma cigarette brillait dans le noir. Elle était blottie contre mon torse, épuisée et ronronnant d’extase. Elle était en train de me concocté un super suçon, le genre qui reste un mois en passant par toute les couleurs imaginables : souvenir, souvenir. Moi, comme toute les nuits que je passais avec quelqu’un dans mes bras, je pensait à maxime. Il me manquait terriblement…Et puis, il y avait le cauchemar de cette nuit. Il restait endormi dans le fond de ma tête dans le seul but de revenir encore plus fort et plus brutal. Je tirai sur ma cigarette avant de rejeter un rond de fumée parfait.

Dans le noir absolu, cette lumière aveuglante m’a semblé comme un coup de massue : quelqu’un venait d’ouvrir la porte. J’étais comme assommé et retirant sur ma cigarette je regardais l’homme dans l’encadrement de la porte : Grand, métisse, jeans délavé, grosse ceinture et ados en béton, l’exemple même du playboy. Ladya décolla ses lèvres de mon torse et tout en piquant ma cigarette, salua son père :

« - Salut papa ! »


« - Bonjour chérie. Je suis resté à coté et quand j’ai plus entendu de bruits je me suis permit d’entrer… C’est donc lui le fameux Cherry chéri ? »


« - Lala, il me semblait que tu n’aimais pas les shizo ? »

La réplique qui n’avait rien à voir. Mais si elle comptait faire la causette à son père, je m’en foutais royalement tant qu’on me laissait fumer en paix, et qu’elle me payait surtout. Ladya jeta ses yeux en l’air, m’embrassa et finit pas me rendre ma cigarette vénérée. Je m’étais assis les jambes croisées, Lala entre mes bras et je la regardais faire les présentation d’un air désinvolte, tirant avec régularité sur ma cigarette. Son père s’était assis à l’envers sur une chaise en face de nous et m’examinait avec un sourire ironique.

« - Cherry chéri, je te présente mon père. Il est producteur de film pornographique et aimerait t’engager comme acteur. »

« - J’avoue que j’étais curieux de voir qui avait réussit à droguer ma fille de son corps. Il n’y a pas meilleurs preuve de vos talents jeune homme. »

« - Ecoutez monsieur, j’ai seize ans et je suis gay. Je me suis fait violé pendant un an par mon beau-père et mon petit copain et dans le coma pour encore quatre ans car il a voulu me protéger. J’ai fugué et je me retrouve à jouer les chippendales pour pouvoir payer mon loyer. Alors donnez moi une seule bonne raison pour me hisser au rang de star du X ? »

Ladya était plus qu’étonnée, ses yeux écarquillés me fixaient comme si elle ne m’avait jamais vu de sa vie. Il faut dire que même si j’avais déjà passé une dizaine de nuit dans cette chambre, elle ignorait tout jusqu’à mon nom. Je me demandais ce qui l’étonnais le plus, le fait que je n’ai que seize ans ou que je sois gay. Elle m’a avoué plus tard que c’était le « petit ami » qui lui avait posé – et pose toujours d’ailleurs- problème. Pardonne moi lady, mais ce n’est pas de moi que tu es mortellement amoureuse. Tu ne vois que ce pseudo-moi. Tu ne connais rien de Mike Yokimé.
J’avais fini ma cigarette et après l’avoir regardé avec désolation, je l’ai balancé dans la corbeille d’un tir ajusté. Une cigarette est toujours trop courte à mon goût. Surtout quand on s’est juré d’en prendre que deux par jour. J’aurais mieux fait de me couper la langue ce jour-là. je me mit à rire en regardant la tête que Lala tirait. Je l’ai serré contre moi, déposant des baisers furtifs dans son cou avant d’arriver à ses lèvres. Après une tel entaille dans ma carapace, l’homme faible que j’étais, avait besoin d’un réconfort corporelle.
Le producteur de film pour adulte, puisque c’était son métier, ne m’avait pas lâché des yeux. Il semblait me juger à travers son sourire et son regard bienveillant. Il attendit patiemment que mes lèvres aient finit leur parcours avant de prendre la parole. Ces mots, jamais je ne saurais les oublier. De l’idée générale à la moindre virgules, ils ont changé le sens de ma vie.

« - Beau gosse, tu veux une bonne raison ? Je vais te donner la meilleur qu’il soit ! Dans quatre ans ton petit copain, qui a l’air d’être si cher à ton cœur, va se réveiller. Il ne ce souviendra de rien, il y aura un trou noir dans sa vie. Et toi, qu’auras tu à lui offrir ? Un appart’ médiocre et un compagnon qui passe ses nuits dans les bras d’autres personnes et qu’il ne verra presque jamais. C’est pas vraiment l’extase si tu vois ce que je veux dire… Alors, voilà ce que j’ai à te proposer. Laisse moi faire de toi ma nouvelle star et en moins de temps qu’il en faut pour le dire tu seras riche et célèbre. Ainsi, dans quatre ans, tu auras assez d’argent pour partir où que tu veuilles et vivre la vie que tu rêves, oublié de tous. C’est le marché que je veux passer avec toi. Et si tu veux mon avis tu as toutes les raisons de l’accepter. »

Je n’avais plus rien à répliquer, je ne pouvais qu’avouer qu’il avait raison. Je n’y avait jamais pensé mais maintenant l’évidence me sautait aux yeux. Je n’avais à offrir qu’une vie médiocre, une existence impure. Maxime méritait bien mieux que cela ! J’étais troublé, toutes mes résolutions s’étaient effondrées. C’était comme un nouveau coup de massue. Maxime n’avait pas hésité à donner sa vie pour moi et je refuserais de donner mon corps ? Je me détestais rien qu’à y penser. Quand je répondis ma voix était terne et mon regard vide :

« - Je vais y réfléchir… »

« - prends tout ton temps, contrairement à mes collègues je ne suis pas du genre pressé. Je te donne le contrat :lis-le, modifie le si tu veux. Et quand tu seras prêt viens me trouver. Et toi Ladya, prend bien soin de ton chippendale. Je croit que je l’ai quelque peu désorienté. »


Il est partit comme il était venu , posant le contrat sur mon tas de vêtement. Pour me désorienté, il m’avait désorienté ! Je ne savais plus quoi penser… Il referma la porte et la lumière disparut avec lui. Je sentis le corps de Lala bouger contre le mien. Et pour une fois, ce fut moi qui m’abandonna à ses bras.






Dernière édition par Mike le Sam 21 Juin - 21:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mike Yokimé   Mike Yokimé EmptyVen 20 Juin - 16:28

[ Et on continue xP
Voici l'entracte de ce deuxième volet. Bientot vous saurez la fin de la tragique histoire de Miky, Max pour les - très - intimes. ]


Comme vous le devinez sûrement j’ai signé le contrat. Il a fallut truqué mon âge fut que j’était loin d’avoir ma majorité. C’est ainsi que je suis devenu Max’ : plus qu’un nom de scène une deuxième identité. J’avais cependant fait mon chieur en exigeant que dès que Maxime sortirait de son coma, peu importe le moment, mon contrat prendrait fin. Après mainte discussions, on m’accorda cette faveur. De toute façon je n’aurais pas signé sinon et ils le savaient. J’ai maintenant dix films à mon actif et je suis justement en tournage du onzième : les fruits de la passion. Il faut dire que pour deux millions j’ai pas trop le droit de râler sur le titre. Je continue ma vie normal sous le nom de Mike Yokimé. Je vis avec Carole dans un appartement tout ce qu’il y a de plus classe sur la grande place. Elle prends soin de moi comme ma propre mère. Elle en a d’ailleurs le caractère protecteur et curieux. En vérité, je suis peu connu sous mon vrai nom. Je me rends au collège que rarement pour voir les professeurs à la recherche d’un quelconque renseignement. Je vais aussi dans un club de hand-ball entre deux tournages. L’équipe sait cependant qu’elle ne doit pas trop compté sur moi. Mais mes équipiers se demandent pourquoi je ne viens pas plus souvent alors que j’ai un tel talent. C’est que loin de Maxime, Mike Yokimé n’a aucune raison d’être. C’est donc plus souvent sous le nom de Max que j’ai vécu ces deux dernières années – ce qu’on suppose quand on sait que j’ai déjà autant de films à mon actif.

Quand je deviens Max, je ne suis plus la même personne. Il y a aussi eu dans sa vie – qui est la mienne en fait – un changement. Pour éviter de me faire suivre par les paparazzis à tout bout de champs, j’ai décidé de sortir avec Ladya. Elle m’accompagne dans les soirées et me sert d’agent. Mais surtout sa présence me rassure, me donne la force de continuer. Cependant, le fait de sortir avec elle ne m’empêche pas d’aimer Maxime de tout mon cœur et puis de la tromper à tire l’arigo. Je l’avais prévenue quand je lui aies demandé de sortir avec moi. Je lui ai dit que je ne l’aimerais jamais comme elle le souhaiterais et bizarrement elle s’en fout. Elle dit que m’avoir dans son lit et de faire jalouser ses copines en disant qu’elle sort avec Max, la star du X lui suffit amplement.
Dans ma nouvelle vie, la chose qui ma le plus dépaysé c’est l’attention qu’on me porte et toutes ces filles qui sans même me connaître ne jure que par moi, sans oublier ces mecs qui me prennent pour leur modèles. On veut tout savoir de ma vie privée. Je me rappellerais toujours de cette question de ouf qu’on m’avait posé : « A quoi vous fait penser l’orgasme de votre petite amie ? » Allez franchement ! Même si je suis star du X c’est pas une question qu’on pose ! Je suis censé répondre quoi moi à ce moment là ?! Mais si on veut se rendre compte de ma popularité chez les plus de dix-huit ans, il suffisait de voir les sommes colossales que certains sont prêt à payer pour m’avoir dans leur lit ou même rien que pour les accompagner à une soirée. On peut dire que le père de Ladya avait réussit : en moins de deux ans j’étais devenu le plus riches et le plus célèbre des acteurs pornographiques…


Voilà, vous savez tout maintenant. Le moindre chamboulement de ma vie vous est connu, de la plus sérieuse des phrases à la blague la plus pourrie. Peut-être me jugerez vous mieux ainsi. Et vous vous souviendrez qu’une chose en cache toujours une autre, plus profonde : à chaque action sa réaction. Que mon histoire puis-ce servire d’exemple aux autres. Que plus jamais le silence ne cache nos troubles, la douleur la plus enfuies.
Et surtout, si jamais, toit que j’aime plus que la vie elle-même, tu venais à poser ton regard sur ces lignes. Il faut que je te le dise :
Je regrette de ne as te l’avoir révéler plus tôt, mais je veux que tu saches maxime, dès que tu te réveilleras et surtout que tu ne l’oublies jamais :

Je t’aime



The life is continued on the next years...



Physique :


Quand on croisse Mike, il est évident qu’il ne fait pas partie de ces hommes à la grande musculature chez qui on cherche la protection et qui ne jure que par les bastons. Il dépasse de peu le mètre septante-cinq et est de constitution légère. Sa carrure est aussi petite que ses membres sont long et discrètement musclé. Il est extrêmement mince quoique nullement squelettique mais il n’a aucun mérite : il peut manger n’importe quoi sans grossir. On pourrait dire que dès le premier regard on sait que Mike est quelqu’un d’assez faible, légèrement efféminé. Son teint est pâle malgré tout le temps qu’il passe au soleil. Si sa ressemblance avec le fennec n’est pas marquée dans son allure, elle l’est plus fortement dans son visage. Miky a un visage assez fin d’une grande délicatesse. Légèrement triangulaire, il est éclairer par de grands yeux bruns foncés à l’iris doré. Il a un tout petit nez et des oreilles plus pointues que la moyenne. Ses dents sont d’une blancheur éclatante qui ne font qu’augmenter la beauté de son sourire. Mais d’après les sondages, c’est ses cheveux, qui selon la majorité, le rende si sexy. Mike a les cheveux entre le blond et le roux des sables comme la fourrure d’un fennec. Le grande particularité est de changer de couleur quand vient l’hiver pour devenir d’une blancheur immaculée, à l’image des fennec des neiges. Ils sont complètement asymétrique, assez court avec de plus longues mèches qui lui retombe sur le devant du visage. Si ses cheveux ont l’air si désorganisé c’est car Miky a toujours trouvé futile le besoin d’aller chez le coiffeur – surtout que ça vous coûte des plombes – et se les coupe soi-même. Et vu que tout le monde aime le résultat, il ne voit pas pourquoi il arrêterait. Miky n’est pas un fervent amateur de percings et tatouages mais ce ne l’a pas empêché d’en posséder. Ces trois percings à l’oreille droite et un à l’intérieur de la gauche – recommandé par Maxime, d’après lui ça le vieilli – qu’il a depuis ses quatorze ans sont ses préférés et uniques avec l’anneau qui a sur son mamelon gauche. Il en avait autrefois un à l’arcade sourcilière droite mais il l’a enlevé à ses dix-sept ans, laissant un cicatrice blanchâtre à peine discernable à l ‘œil nu. Ses deux tatouages, eux, ont chacun une portée symbolique. Le premier est une branche de cerises sur son cou du coté droit, symbole des mecs cerises. D’un rouge éclatant et vert lumineux, leur contour est marqué par un fin trait doré. Elles sont vite devenues le symbole de Max au point qu’il doit les cachés par un pansement quand il souhaite garder l’anonymat. Le deuxième et le plus important est celui noté en écriture fine et calligraphiées sur son poignet gauche et s’étalant sur trois centimètres : « Ce corps appartient à Maxime. ». Où beaucoup ne voit qu’un humour excentrique, se cache une véritable importance. Ces simples mots lui permettent de dormir la nuit.

Niveau vestimentaire, Mike est assez sobre : aucun bijoux ou accessoires sinon c’est boucles d’oreilles et une ceinture. Il préfère les couleurs sombre : noir, brun foncé, bleu marine et compagnie. Il porte le plus souvent des vêtements serrés amateur de slim et détestant les baggys. Il s’habille avec classe et style. Tout ses vêtements lui vont parfaitement et son souvent coupés sur mesure. Ses habits reflètent son envie de passer inaperçu. Il marche comme un fantôme et ses yeux sont le plus généralement fuyant. Il a beau être un bel homme, il n’attire pas l’attention. On ne peut pas vraiment dire a même chose de Mike.

Sous le nom de Max, Mike devient un véritable fashion addict. Il possède une pièce immense remplie de vêtements plus beaux les uns que les autres et ne cesse dans acheter des nouveaux. Il connaît même tout les grands créateurs en vogue et reçoit des pièces inédites voir créées à son attention. Max est quelqu’un de très excentrique et porte une grande importance à l’apparence physique. Il adore tout ce qui est flashy et urbanisé et ses exigences sont élevées. Il lui faut de l’exceptionnel ! Il est l’originalité même. Il a de véritable qualité de styliste et arrive toujours à marier les genres avec classe pour créer son propre look. On lui a déjà proposé de sortir sa propre ligne de vêtement mais il avait brutalement refusé. Si tout le monde se balade avec ses fringues, elle est où son originalité ? Il est totalement mordu d’accessoires et doit faire de grand efforts pour ne pas en mettre de trop et ressembler à certains de ces « bling-bling ». Il a une collection incroyable de ceintures au point qu’on se demande comment il fait pour toute les mettre. Cependant, s’il y a bien une chose dont il ne pourra jamais se séparer, c’est bien de sa paire de lunettes d’aviateur en argent – l’or est trop utilisé ça devient d’un banal écrasant, très peu pour lui. Il en est tout simplement accro il faut dire qu’elle lui rajoute un petit truc qui le rend encore plus canon. Avec tout ça il ne faut pas s’étonner que tout les regards soit braqués sur lui.


Max s’émise dans votre esprit aussi facilement que vous oubliez Mike.




Dernière édition par Mike le Mar 26 Aoû - 18:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mike Yokimé   Mike Yokimé EmptySam 21 Juin - 22:45

[ voilà la fin ^^
Mesdames et messieurs vous pouvez quitter vos sièges. Nous espérons que cela vous aie plu =D ]

Caractère :
Mike Yokimé est devenu fort mature au fil des épreuves qu’il a eut à traverser. Il a prit très tôt son indépendance, fuyant toute autorité. Il est quelqu’un de très débrouillard et sait garder la tête froide dans n’importe quelle situation. Mais contrairement à ce que voudrait la logique, même s’il a un bon système de raisonnement, il n’est pas très cultivé, voir carrément idiot. Etant un cancre de la pire espèce depuis son jeune âge, il n’a quasi aucune culture et n’a pas jugé bon de rattraper son retard. Miky se moque totalement de ses résultats scolaire et de l’enseignement en général. Il trouvez qu’il a bien assez d’argent pour vivre, même « con ». Et puis, son boulot ne lui demande pas de grande facultés intellectuelles. Depuis que Maxime est tombé dans le coma, il vit dans l’horreur du souvenir de ce jour. Même s’il le nie, il a été traumatisé à vie. Mike s’en veut à mort, il ne peut pas s’empêcher de culpabiliser. Malgré toute les explications et les discutions avec Carole, il ne peut croire que ce n’est pas de sa faute. S’il avait été un tant soit peu plus fort, jamais Maxime n’aurait dû le protéger. A dater de ce jour, il s’est juré de devenir plus fort. Il haït sa faiblesse et en crève de ne pas pouvoir la changer. Il se haït presque autant que son beau-père. Sans Maxime, Miky n’a plus le goût de la vie. Il se contre fiche de ce qu’il se passera demain. Sans lui, il n’a plus de raison de vivre. Il ne vivait que dans le but d’entendre sa voix, de voir ses yeux, sentir son odeur. Si Maxi’ ne sortait pas de son coma dans deux ans, il se serait sûrement déjà suicider. Certains soir, il a même faillit passer à l’action. C’est justement pour cette raison que Mike a plus souvent vécu ces deux dernières années sous le nom de Max, qui est pourtant tout son contraire.
En vérité, Mike est quelqu’un de très discret. Il déteste attirer l’attention et a le don pour se fondre dans la masse. Il se fait passer pour un fantôme et fait tout pour que personne ne le reconnaisse. En effet Miky est une personne hyper solitaire, n’aimant la compagnie de personnes sauf deux exceptions. Ladya et Carole sont les deux seuls dont il apprécie la présence même si la jeune fille ne connaît pas son véritable nom. Il a toujours la tête dans les nuages, plongé dans ses pensées. Penser est d’ailleurs la seule chose qu’il aime encore faire. Pour le reste, Mike a la flemme. Il n’a plus le goût de rien. Ce qui n’est pas trop le cas de Max…
Quand vous voyez Max vous ne pouvez vous empêcher de ressentir deux sentiments contraire : une immense admiration mais en même temps une certaine jalousie. Max est quelqu’un de très sur de lui, on ne l’a jamais vu douté. Il parle avec assurance et ose à peut prêt n’importe quoi. Il est conscient de ses charmes et s’en sert sans aucun scrupule. C’est un grand dragueur qui se moque complètement des sentiments. Pour lui, seul importe le jeu. Il prend un malin plaisir à briser les cœurs. C’est un connard de première catégorie, aimant piqué les petites copines des autres pour après les jeter comme de vieux kleenex. Il se fout royalement d’elles, c’est juste pour le plaisir d’en faire rager d’autre. Max n’a aucune conception de la fidélité. Il a beau sortit avec Ladya ça ne l’empêche pas de se retrouver dans le lit d’une autre si on y met l’argent, voir même quelque rares fois pour son propre plaisir. Il est hyper actif, ne supportant jamais de n’avoir rien à faire. Il déteste la solitude, aimant être accompagné. De toute façon il n’a jamais eu à se retrouver seul. Il n’a qu’un coup de fil à passer pour se retrouver entouré de sa petite bande. Il met l’ambiance dans le seul but d’attirer l’attention sur lui. Max est l’exemple même de l’excentricité et l’exubérance, toujours avec une idée en tête. Mais une fois qu’on creuse un peu on se rend vite compte que Max est assez superficiel, sans aucune profondeur. C’est qu’en vérité, Max ne veut jamais parler de son passé ou donner son avis sur quoique ce soit de sérieux car il a peur qu’en en parlant on découvre qu’il s’appelle Mike, Mike Yokimé.
C’est là toute l’ambiguïté du caractère de Mike : deux personnalités, deux identités, un seul homme. Mais ce serait idiot de croire qu’on peut vivre deux vies totalement différentes sans en être affecté q’une quelconque façon, sans que l’une vienne doucement ronger l’autre. Mike en souffre, il ne dit rien mais il a de plus en plus de mal à gérer son dédoublement de personnalité. Il a peur qu’à force de vivre toujours sous le nom de Max, il devienne cette personne qu’il a inventé. Il tient le coup, et attend avec impatience que Maxime sorte de son coma pour qu’ils puissent, tout deux, partir d’ici. Partir, se faire oublier et redevenir lui-même. La personne que maxi’ aimait, quelque part entre Max et le fantôme de Mike.

Car on ne sait pas vivre pleinement deux vies, sans bêtement tout rater.

Autres détails à préciser :

1/ Famille : Mike n’a plus aucun lien avec ses parents et encore moins avec son beau-père. Il considère Carole comme sa propre mère et sa seul famille. Il aime Maxime – son demi-frère – plus que tout malgré son coma. Sous le nom de Max’ il sort avec Ladya qui pourtant n’est que sa meilleure amie.

2/ Pika : Pika est l’ animachis de Mike. Elle ressemble a un fennec mais est totalement blanche. Elle est surchargée car elle doit gérer les deux portables de Mike : le privé et le professionnel. Mais on doit avouer que si Max s’écroule sous les coups de fil, textos, et mails du coté de Mike c’est plutôt le calme plat : que quelque rare coup de fil souvent de Carole. Elle a une oreillette infrarouge sur son dos pour que Miky puisse avoir ses conversations tout en marchant. En plus d’agent de communication, Pika est aussi comme la mini secrétaire de Max. Dieu sait combien de rendez-vous il aurait louper sans elle et il est imaginable qu’il arrive à structurer son emploie du temps. Mais surtout Mike à une profonde amitié avec Pik-pik même si malgré tout elle n’est qu’un animachis, un robot tout de nerf et d’acier.

3/ Autres :

# Mike est accro aux cigarettes. Il préfère les shizo mais quand il est en panne il se contentera des virgina de Caro’ ou des killer strawberries de Lala.

# Miky va voir Maxime toute les semaines et attend avec impatience qu’il se réveille. Malgré les années, il l’aime encore plus qu’avant.

# Mike a choisi Max comme nom de scène en souvenir de Maxime et de leur concours de drague. C’est aussi une façon de montrer que le seul but de ce travail et de pouvoir un jour vivre heureux avec celui qu’il aime


The End =3

Départ, mauvais départ, bon départ, départ raté, départ réussit, [ ok ][/center]
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MessageSujet: Re: Mike Yokimé   Mike Yokimé EmptyDim 22 Juin - 19:28

[ Tombe de fatigue après la lecture. Mais j'ai tellement adoré que j'ai pas pu m'empêcher de tout lire !! * Vaut mieux, je suis l'admin * ]

J'adore la fiche ! Mais je vais tout de même instaurer une nouvelle règle : pas plus d'un post pour l'histoire du personnage xD Non, je plaisante. Suspens à tout rompre, histoire nickel, bon code [nombre de lignes respecté ^^" ] Je n'ai que deux mots à dire :

Fiche validée !!

Mon p'tit Miky, j'ai hâte de poster avec toi et surtout, bon jeu !
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