Fascination - Tentation - Hésitation - Action ! ='D [ Non, je me prends pas pour stéphenie meyer xD ]

A l’hôtel Taun’, centre de la capital d’Azaroshi, l’ambiance était à son comble, en cette heure avancée de la nuit. Tout le rez-de-chaussée ainsi que le premier étage avait été loué par l’équipe de production des " Fruits de la passion " pour leur grand gala annuel. Bien sur, tout était réunit pour que l’ensemble des invités passe un moment des plus torride. Dans une pièce, les derniers films de la prod’ passaient en continu sur un écran géant, dans une autre, des tam-tams rempli de couleurs fluo tachaient les vêtements autant qu’ils rythmaient les corps au son des percussions. Plus loin, une musique électro-pulse mixée par les plus grands noms du domaines se répandaient dans une salle obscure, à la multitude de spots, rayons laser, grands miroir, barres de métal et autre objets du même genre. La dernière salle, la plus calme était communément appelée salle de bal. La décoration faisait ressortir un certain coté sensuel et intime, avec ses draps légèrement transparents traversant la pièce, ses fontaines de chocolats, son bar assez retro, ses couleurs douce dans les blancs, roses pâles et framboises, ses tables séparées, ses fauteuils avec coussins et ses nombreux recoins à l’abri des regards. Alors qu’il la traversait, Max ne put s’empêchait de trouver l’ambiance plus décontractée et moins torride que dans les pistes de danse, ce qui n’était pas plus mal au fond…
Max, était arrivé deux heures après le commencement du gala. Comme on le dit, les stars se font toujours attendre. Il avait traversé le tapis rouge en compagnie de Ladya tout aussi sublime dans sa robe de satin noir ultra sexy que lui dans son costume à la hauteur de son excentricité. Il a été sujet à tellement de critique et à attirer l’attention d’un nombre si incroyable de gens que ce serait une insulte à son créateur de ne pas vous le décrire. La veste entièrement blanche se singularisait par les motifs tagué dans son dos : une rose noir ( uniquement la fleurs pas la tige ) aux ombres rouges ainsi que son nom, Max, en écriture floue et calligraphiée. Son pantalon, blanc lui aussi si ce n’est la même rose sur la poche gauche, était descendu aussi bas que possible ce qui laissait entrevoir une dizaine de centimètre de son boxer blanc à fin carreaux rouge [ Je voulais des p’tits cœurs rouges mais ça l’aurait pas trop fait xD ]. Il était retenu par une ceinture de cuir rouge, dont l’embout représentait une rose noire. Pour accompagner le tout Max avait opter pour de simple converse blanche à lacets rouges, une chemise noir largement entrouverte, et toute une série de fin bracelet de la même série de couleur sur son bras droit, sans oublier ses si vénérées lunettes d’aviateur. Cependant, il avait poussé l’excentricité jusqu’à peindre quelques-unes de ses mèches de cheveux normalement d’un blond-roux des sables en noir et rouge et à dessiner la même rose sur l’entièreté de sa joue droite.
A peine arrivé sur la piste de danse, c’était déjà l’émeute. Un nombre incroyable de filles et de mecs le collèrent voulant à tout pris qu’il leur accorde une danse. Mais la première vu bien entendu pour Ladya qui une fois qu’elle eut bien fait comprendre que Max lui appartenait, repartit vers ses amies. Lui aussi comptait bien retrouvé les mecs cerises, ses rares amis qui ne pratiquaient pas l’hypocrisie, mais avant tout il comptait bien danser. Il se faufila donc sur la piste, remuant son corps avec grâce et fluidité, tout en lui reflétait la sensualité. Il laissait les mains avides parcourir son anatomie, les lèvres remplies d’envie l’embrasser, le lécher, le sucer, les corps se coller contre lui, se délectant du désir qu’il inspirait aux autres. Un sourire ironique s’afficha sur son visage quand il se rendit qu’il pourrait leur demander n’importe quoi rien qu’en leur promettant une nuit. C’était un bien drôle pouvoir que possédait son physique, un pouvoir dangereux même pour qui l’utiliserait à de mauvaise fin. Mais ce n’était pas le cas de Max qui après plus de deux heure de danse effrénée décida de faire une petite pause.
C’est pourquoi, Notre acteur se trouvait en ce moment torse nu dans la salle de bal. On lui avait enlever chemise et veste et il n’avait pas eut le courage d’aller les arracher des mains de ses groupies. A la place de ses vêtements s’étaient donc des coulées fluo, d’innombrables marques de maquillages en toute genre et des suçons qui habillait son torse, même son anneau virait par toute les couleurs de rouges à lèvre imaginable au lieu de sa couleur argentée habituelle. Mais bon, il s’en fichait, n’était-il pas là pour s’amuser ? Max sourit à l’idée de la soirée qu’il l’attendait, tout en se dirigeant vers le bar pour y prendre un verre. C’est à ce moment-là, qu’il le vit. Il savait qu’il venait, Angella l’avait prévenu qu’elle l’avait prit comme cavalier en guise de remerciement, ce qui l’avait d’ailleurs bien fait rire. Angel’ y prendrait bien plus de plaisir que lui à traverser le tapis rouge à son bras. Max passa une main dans ses cheveux encore plus déstructuré que d’habitude, s’avançant vers Aymerick accoudés au bar, tout en reluquant ses fesses.

* En y pensant, Angella se fut une excellente idée de l’avoir invité…*

Max s’avança vers le bar, s’asseyant au comptoir juste à coté de son idiot mignon. La serveuse arriva, et lui adressant un clin d’œil il lui fit la commande habituel : champagne et fraise. Et tandis qu’elle allait chercher sa bouteille dans l’arrière salle, Max se retourna, les coudes sur le comptoir, ses yeux plongés dans ceux d’Aymi’ :

« - Mais voilà mon lanceur de cannette préféré ! [ Sourire sublimisime ] Alors Aymi-chou comment va ton arcade ? Mieux j'espére. »

La serveuse revint deux coupes de champagne, bouteille et coupelle de fraise à la main qu’elle posa sur le comptoir en face des deux jeunes hommes sous le regard brillant de Max. Il prit sa coupe dans ses doigts, la fit tourner légèrement avant de boire une gorgée tout doucement, profitant du goût. Puis, il prit une fraise, mordant avec la même lenteur dans le fruit, ses yeux perçant fixant ceux d’Aymerick avec une étincelle de malice. C’était la méthode de Max toute en sensualité et érotisme. Le but étant de provoquer le désir de l’autre, que sa seul envie soit de se retrouver seul avec vous. Il faut dire qu’il était très fort à ce petit jeu et pouvait faire tomber n’importe qui dans son lit. Mais bon, Aymerick était hétéro. La partie était donc perdue d’avance. Ce qui n’empêchait pas Max de continuer, juste pour le jeu. Et puis, ne sait-on jamais ?

« - Mais dit moi Aymi’ tu comptais rester seul longtemps ? Car il est évident que tu n’es pas allé danser car sinon, mignon comme tu es, tu ne serais pas si propre et tu n’aurais pas encore tout tes habits sur toi… Enfin, ça n’a plus d’importance, maintenant je suis là. Je vais te tenir compagnie. Du moins seulement si tu veux bien de moi… »

Nouveau sourire angélique accompagné d’une main passant dans ses cheveux. Max tendit la deuxième coupe à Aymerick qui ne l’avait toujours pas touché – il croyait peut-être qu’elle ne lui était pas destinée ? – et terminant sa fraise, prit une deuxième gorgée du liquide couleur or…

Quelle serait votre réaction si vous étiez invité à une de ses soirées chics, vous, petit être insignifiant presque inconnu du monde ? Et qui plus est dans une ambiance des plus torrides ? Une rare occasion bien sûr… où la tentation vous emportera.
Aymerick arriva avec seulement une demi-heure de retard au grand gala des « Fruits de la passion », invité par Angella. Cette dernière lui avait envoyé l’invitation en guise de remerciement via sa réaction envers Mark. Le jeune homme serait son cavalier pour la soirée, et devrait l’accompagner sur le grand tapis rouge digne des stars. Un rêve de gosse penserez-vous ! Mais quand vous savez que tout les gens qui se trouveront autour de vous sont des adeptes ou des fans d’érotisme, ça ne vous met pas dans la même ambiance. Le fait d’être la victime exposée aux prédateurs est plus appropriée. Le bout de viande exposé aux carnivores. Le corps exposé au monde entier du porno. Alors, le rêve hein ? En plus de tout cela, Aymi’ n’était pas habillé dans la grande simplicité du bête t-shirt blanc et du jeans délavé, ce qui attirerait directement l’attention. Comme à chaque grande sortie, il avait créer son propre style. [ C’est avec honneur que je vais vous le dévoiler en détail, même si je suis encore loin derrière mon p’tit Spidi ^^’’ xD]
Le jeune homme portait un t-shirt sans manche, effet chemise, déboutonné jusqu’en haut du ventre de couleur noire. L’inscription « I’m in Rebellion » était écrite dans son dos, partant du bas de ses épaules jusqu'à la moitié de la chemise. L’écriture était faite dans un genre électrique, et était inscrite en vert flash avec le « I » et le « R » de couleur argentée. Une tête de mort design accompagnait le dessous de l’écriture, avec son crâne argenté et ses deux os de derrière en vert. Aymi’ avait mis une mitaine noire à sa main droite, décorée par ce même dessin, et accompagné par un anneau d’argent à son majeur. A sa main gauche se trouvait une série de fines chaînes d’argent, avec un bracelet effet ceinture noir, large d’à peu plus de deux centimètres. Pour ce qui est de la veste, l’adolescent avait opté pour celle en fin cuir noir, avec, au bord de ses manches et dans le bas de son dos, des ceintures qui donnaient un aspect plus chic au vêtement. En ce qui concerne le pantalon, c’est là qu’Aymerick y passe le plus de temps. Il portait un jeans déchiré à bons nombres d’endroits, ainsi qu’au niveau du genoux droit. Ce trou était comblé par des bandes adhésives noires. Le genoux gauche était décoré par un foulard vert flash, créé dans un tissu plutôt épais, avec les bords de celui-ci en argenté. Deux ceintures complétaient le pantalon : Une noire, avec des trous respectifs tout le long de celle-ci avec une boucle argentée, et une deuxième ressemblant à une chaîne, pendant sur le côté droit. La partie libre de cette dernière est plus large que l’autre côté, avec certains maillons noirs et verts. Pour accompagner cet ensemble, Aymi’ avait pris des converses noirs, avec à gauche, des lacets noirs et à droite, des lacets verts. Mais quelque chose en plus, ne faisant pas partie des vêtements attirera votre attention au niveau du visage. Il n’y a pourtant aucun maquillage, aucun tatouage, juste un aspect de sa personnalité ressortant dans l’obscurité : son regard. Lorsque vous le croiserez, vous ne pourrez pas vous empêcher de le fixer, ne pouvant pas résister à l’appel de ses yeux verts luisants. Les chats voient dans le noir… Aymi’ est vu dans le noir et ce regard vous parcourra le corps pendant un long moment.
Le voilà donc en train de défiler sur le tapis rouge, avec à son bras Angella qui ne cessait de le complimenter sur sa tenue. C’est que le bon vieux costard commençait à énerver la jeune fille… Enfin arrivé au bas de ces marches, Aymerick entraîna Angel’ sur la piste de danse, ne se doutant absolument pas du comportement qu’auraient les gens à son égard. C’était terrifiant l’envie que les gens éprouvent de vous embrasser, vous parler, ou même simplement vous toucher… C’est pas lui l’acteur porno, enfin ! Mais Angel’ l’avait bien remarqué et avait recourt à une solution simple mais efficace : l’alcool. Un bon petit verre dans le cirage et Aymi’ serait d’aplomb pour déguster cette soirée. N’ayant pas trop le choix, il ne résista pas et repartit sur la piste plus motivé que jamais. Cette ambiance lui avait toujours été inconnue et pour une première fois dans ce genre de soirée, ce n’était pas si mal après tout. De toute façon, qui ici pourrait le revoir plus tard à part Angel et « lui » ? Personne bien sûr.
Après un long moment d’étreintes en tout genre, d’admiration et de danse, Aymi’ finit par aller s’asseoir au bar sans rien y prendre. C’est alors qu’il remarqua l’état de son torse, rempli de gloss, de brillant et d’empreintes en tout genre. Vraiment bizarre ces gens… A croire qu’on avait atterri dans une autre dimension. Il referma sa chemise le plus haut possible de ce qu’il pouvait par cette chaleur, en s’accoudant sur le coin du bar et en observant le reste de la soirée se dérouler. A part une trace rose dans sa nuque, rien n’aurait pu faire croire qu’il avait été sur la piste. D’un côté, il préférait rentrer chez lui sans trop de « dégâts » sinon, la crise aurait encore éclaté. C’était déjà pas facile de sortir tranquille en disant : « A plus tard je vais à une soirée chic des Fruits de la passion », mais alors si en plus, il revenait le corps tout décoré, ce ne serait pas du luxe…
Plongé dans ses pensées, Aymerick ne fit pas directement attention au fait que quelqu’un s’était assis à ses côtés. Ce n’est que quand la voix familière sonna qu’il tourna la tête pour enfin l’apercevoir. Ses yeux étaient plongés dans ceux de Max, qui le salua tout en lui décochant un magnifique sourire. Aymi’ était en fait venu pour vérifier quelque chose d’étrange, mais il commença tout d’abord par répondre difficilement à l’acteur, qui le fixait toujours en buvant lentement son champagne.

« - Hello, l'homme aux gardes du corps, dit-il en souriant brièvement. Ca peut aller. Je m’en tire avec deux ou trois points de suture je sais plus. Mais il paraît qu’avec le temps, on n’y verra presque plus rien »

Le félin fixa Max dans les yeux, son cœur recommençant à battre comme la dernière fois. Eh bien voilà, ce qu’il voulait savoir a été confirmé. Heureusement que l’obscurité régnait sinon, on aurait pu vite voir les deux pommettes rouges qui décoraient ses joues. Mais pourtant, il ne cessa pas de le regarder. A quoi cela servirait-il de l’éviter après tout ? Il fut sorti de ses pensées seulement quand l’acteur reparla de sa voix angélique, en lui postant le deuxième verre de champagne sous ses yeux, comme pour lui rappeler qu’elle lui était destinée. Aymi’ la saisit après un bref instant répondant d’abord aux paroles du fennec avant d’en boire une gorgée. C’est fou comme ce dernier arrivait à le déconcerter, s’en était effrayant à certains moments.

« - Eh bien contre toute attente, j’ai été sur la piste de danse, dit-il en montrant son cou. Et je tiens trop à mes vêtements pour que quelqu’un me les arrache. Tu verrais l’état de mon torse,… Je dois t’avouer que je ne m’attendais pas à ça. Au fait, merci du compliment.»

Il porta la coupe à ses lèvres, avant de continuer, tout en regardant Max de ces yeux verts luisants, le cœur battant.

« - Je ne vois pas pourquoi je ne voudrais pas que tu restes avec moi. [Sourire] Il est vrai qu’il y a peu, tu as reçu une cannette sur ta tête de ma part, mais je ne t’assommerai plus, promis, dit-il en riant. Je n’en serais plus capable… »

Se rendant seulement compte lui-même du sens qu’avait sa phrase, Aymi’ sentit son cœur s’emballer de nouveau et saisit une fraise pour paraître normal. Après un bref silence, il regarda le torse de Max remplit de suçons, de maquillage en tout genre et autres. Le jeune homme écarquilla les yeux, et après avoir avalé une autre gorgée de champagne il dit :

« - Moi qui trouvait que j’étais déjà arrangé, je n’ai rien par rapport à toi. Et on dirait que tu n’as pas eu la chance de garder tes vêtements [Sourire taquin] N’empêche, c’est impressionnant comme les gens se sont jetés sur toi. »

Max répondit au remerciement d’Aymerick par un simple sourire, autre façon de dire « Il n’y a pas de quoi ». les yeux verts flash du félin ne le quittait plus, ce qui était loin de lui déplaire. Sa dernière phrase fit même comprendre à notre acteur que tout espoir n’était pas encore perdu. Il ne tarda pas, d’ailleurs, à lui répondre dans le même jeu de sous-entendu, sourire à l’appui :

« - Oh ! Dommage, alors. Car je comptais bien me venger,… à ma façon. »

Nouveau sourire angélique, clin d’œil malicieux et gorgée de champagne. Son idiot mignon semblait commencer à se détendre – Enfin ?, la merveille à bulle aidant sûrement. Tant mieux, il pourrait maintenant laisser tomber les détours pour s’amuser vraiment. Après tout, il avait toute la nuit devant eux. Max sentit le regard d’Aymerick se poser sur son torse nu et vit ses yeux s’écarquiller devant l’étendue du bariolage. Notre acteur ne put s’empêcher de rigoler d’un si grand étonnement.

« - Youaih, c’est vrai. J’ai même réussit à battre kat sur ce coup-là. Faut dire, aussi, qu’on est les deux plus grandes stars de la production. Je te la présenterais bien mais j’ai peur qu’elle vienne me faire de l’ombre.[ Clin d’œil ] Et puis, tu l’as sûrement déjà aperçu. Elle fait souvent la scène principale avec moi… Mais, temps que j’y pense, je ne sais même pas si tu as déjà vu un de mes films. Il se peut très bien que tu sois le petit chaperon rouge dans l’antre du grand méchant loup. [ Sourire] Cependant, je vais vite remédier à ça. »

Attention par « je vais remédier à ça », Max ne sous-entendait pas qu’il allait sauter ( sur ) Aymerick. Pas maintenant tout de même, n’y pensez pas. On pouvait être star du porno’ et avoir de la décence. Les ébats nocturnes attendraient bien encore un peu. Non, ce que voulais dire Max par « Je vais remédier à ça » c’était qu’il allait réajuster le look d’Aymi’ à l’ambiance de la soirée…
Reposant sa coupe sur le comptoir, Max mordit dans une fraise avant de s’installer sur les jambes d’Aymi’, un pied de chaque coté. Complètement à son aise et sans aucune pudeur, il commença à déboutonner la chemise de son idiot mignon pour terminer par lui enlever veste et chemise et les balancer sur le comptoir. La tête légèrement penchée sur le coté, une main passant dans ses cheveux, l’air des plus innocents, Max expliqua au félin la raison d’un tel geste.

« - Si tu tiens autant à tes vêtements autant les enlever tout de suite et les mettre dans un endroit sûr. Car à cette heure de la nuit, il ne feront pas long feu, tu peux me croire. [ Souriant avant de se retourner vers la serveuse ] Cristal, chérie, tu peux faire monter ça dans ma chambre s’il te plait, la 169 avec jacuzzis ? Tu serais un ange. [ Revenant sur Aymerick ] Et bien dis donc, Aymi-chou, il y en a du potentiel ici ! Regardez moi un peu ses ados ! Je suis jaloux là… Enfin, passons à la suite. Alors, où ais-je mit mon maquillage… »

Max se mit à fouiller ses poches, étalant tout son fourbit sur la chaise voisine sans pour autant quitter sa position qui aurait pu paraître déplacée. On y vit de tout : Clopes – ses schizo et les killer stawberries de Ladya, chewing-gums, un briquet effet miroir, préservatifs de tout parfums et couleurs, et ce qu’il cherchait deux tablettes de maquillage – le rouge et le noir de sa rose – ainsi que le rouge à lèvre fluo de Lala. Il ouvrit les deux tablettes et étalant la couleur sur ses doigts, il commença à l’appliquer sur le torse d’Aymerick. Il prenait soin de représenter la même chose que lui à quelque détails prés, tirant la langue sur le coté de concentration. Et puis, il fallait avouer qu’il en profitait pour sentir le corps de son mannequin du moment, passant ses doigts fin sur ses ados en béton plus souvent qu’il ne le nécessitait. Le barbouillage terminé, Max piquant le rouge à lèvre fluo de Ladya, rajouta une petite touche d’excentricité à sa création : un cœur sur sa joue droite avec inscrit à l’intérieur " Max ". Avec ça, celui qui oserait encore draguer Aymi’ n’était pas encore né. Notre acteur pouvait être d’un caractère exécrable quand on touchait à ses protégés et ça n’importe qu’elle invité le savait. Le travail terminé, il reposa le maquillage sur la table admirant son œuvre tout en buvant une gorgée de champagne.

« - Pas mal. Faut dire que le modèle y est aussi pour beaucoup.[ Clin d’œil ]. Il manque juste un dernier petit détail… Si tu me le permet. »

Et sans même attendre la réponse, Max se colla au félin, une main dans sa nuque, l’autre dans le bas de son dos, ses lèvres délicatement posées sur sa clavicule droite. Aymi’ n’avait encore eut aucun suçon et le fennec allait le baptiser, terminant, ainsi, son relookage des plus surprenant. Trois petites minutes plus tard, il releva la tête, léchant la bave qui brillait ses lèvres pour ensuite parler au félin d’une voix enfantine, tout sourire, fixant dans ses yeux d’un vert pétillant :

« - Voilà ! Maintenant, on est pareil tout les deux. J’espère que ça ne t’as pas trop dérangé. J’ai tendance à oublier de demander la permission pour ce genre de chose… »

« - Il serait bien ingrat de dire le contraire. Il vient de recevoir l’honneur de ton premier suçon de la soirée. [ Sourire sournois – non visible par Max ] Il y en a qui tuerait pour ça ! Mais en fait, puis-je savoir le nom de l’heureux élu ? »

Surpris, Max se retourna, une main sur l’épaule d’Aymerick pour ne pas perdre l’équilibre, curieux de voir le nouveau venu qui venait casser l’ambiance…

[ Plus ça avance, plus j’ai l’impression d’écrire de l’érotisme xD. En plus mon poste était tellement long que j’ai dû en changer l’intrigue ^^ " ]

La réflexion d’Aymerick parût bien faire rire Max, qui se vanta d’avoir battu une certaine Kat’, la jeune fille qui ferait le plus souvent les scènes principales avec lui. Aymi’ n’en avait aucune idée car il n’avait jamais regardé ses films pornographiques [ Ce n’est pas pour ça qu’il est innocent… xD ] Le terme du petit chaperon rouge correspondait vraiment à cette situation d’ailleurs… Mais qu’est-ce qui lui a pris à cette gamine d’aller dans l’univers du carnivore, elle est dérangée de la tête ! A moins que le loup se soit montré… attirant ? Mais n’y ayant prêté aucune attention, la dernière réflexion de Max inquiéta quelque peu le félin. Déjà qu’il allait se venger de façon personnelle, alors pour couronner le tout, le « On va remédier à ça » ça ne disait rien qui vaille…

« - Remédier à quoi ? Je ne vois pas ce que… Hé !! Qu’est-ce que tu fais ?! »

Un geste des plus incompris… Après s’être assis sur les jambes du jeune homme, Max commença à enlever la chemise et la veste d’Aymerick. Tellement il était abasourdi qu’il n’avait pas su broncher, son cœur palpitant dans une course effrénée. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien mijoter ? Aymi’ en reçut l’explication quelques secondes plus tard, fixant toujours de ses yeux verts le regard de l’acteur. Puisqu’ Aymerick tenait trop à ses vêtements, il valait mieux les mettre en sécurité plutôt que de les garder sur soi, suivant l’opinion de la star. Faisant monter ses affaires dans sa chambre, Max cherchait son maquillage dans ses poches, l’air toujours aussi innocent.

« - Avec les coups que je me prends, j’ai intérêt à être un peu solide. Mais dis-moi, qu’est-ce que tu veux faire avec ton maquillage ? »

Et s’en même répondre, le fennec appliqua le rouge et le noir sur le torse d’Aymerick, dessinant la même rose que lui. Ses fins doigts qui passaient, repassaient en s’arrêtant plus qu’il ne le fallait sur ses abdos [ Profiteur ! > <’ ] donnaient des frissons au félin, qui se surprit de vouloir prolonger cet instant [Bon, ils profitent tout les deux xD ] Lorsque Max termina son œuvre en faisant quelque chose sur la joue du jeune homme, Aymi’ le regarda boire son champagne en se mordillant la lèvre. L’acteur paraissait satisfait de son art, à un détail près qu’il s’empressa d’ajouter. Reposant son verre sur le comptoir, il se colla contre le « chaperon rouge » pour déposer ses lèvres sur sa clavicule. Comme un réflexe, Erick saisit le bras de Max, le corps tremblant sous l’effet de cette étreinte. Etait-ce cela que les gens éprouvaient à son contact ? Apparemment oui…
Après avoir « baptisé » Aymerick, l’acteur releva la tête pour de nouveau fixer le félin dans les yeux, en expliquant son oubli d’avoir demandé sa permission de le marquer pour un bon moment. Aymi’ ne l’avait toujours pas lâché et avant même d’avoir eu le temps de répondre , quelqu’un s’en chargea à sa place. Il regarda par dessus l’épaule de Max, toujours collé à lui, en apercevant une jeune fille à la mine boudeuse et contrariée. Aymi’ poussa un soupir, en la reconnaissant : Leur rencontre datait de cette soirée même, grâce à Angella. Cette fille était une des amies à sa cavalière, et le félin lui avait fait comprendre de vite calmer ses ardeurs envers lui : Alexandra. Ce dernier lui parla, non sans une pointe de sarcasme pendant que Max se retournait, une main sur son épaule.

« - Si ça ne te dérange pas, je le te le dirai pas par mesure de sécurité car quelque chose me dit que tu fais justement partie des gens qui veulent me tuer… Ou tout simplement parce que tu me connais déjà. »

« - Le crétin de cavalier à Angel ! Comment as-tu pu être… Oh ! »

« - Mouais, c’est bien moi »

Le jeune homme prit une moue contrariée, en apercevant que la jeune fille regardait attentivement sa joue droite. Elle s’était arrêtée brusquement de parler… Pourquoi ? En regardant simplement sa joue ? Aymi’ fixa le délicat visage du fennec, toujours collé à lui pendant quelques secondes, avant de revenir à Alexandra, qui semblait surprise et quelque peu choquée. Levant un sourcil d’étonnement, le félin se demanda bien ce qu’elle avait.

« - Max… Je ne comprends pas pourquoi. Comment ce mec a réussi à… D’accord il est mignon, mais bon… Qu’est-ce que tu caches, Aymerick? »

"- T'es gonflée toi ! Y a une heure tu voulais me grimper dessus !"

Le concerné leva les yeux au ciel, n’ayant vraiment pas envie de répondre à la question et encore moins à Alexandra qui le fixait d'un air mauvais. Et, cerise sur le gâteau, s’il cachait quelque chose, il en était le dernier informé.
C’était l’occasion de l’apprendre d’ailleurs. Aymi’ regarda en direction de Max, attendant comme Alex la réponse sa main toujours accrochée à son bras.

A peine Max s’était-il retourné qu’il regretta déjà son geste. Il y a certaines personnes qui vous donnent, tout de suite, envie de vomir rien qu’à les voir. Et la nouvelle venue, Alexandra de son nom, rentrait clairement dans cette catégorie. Deuxième meilleure amie d’Angella elle avait trouvé sa place dans les 3 doubles A. Tel était le nom, que se donnait Angella, Alexia et Alexandra suite au voyelle forte à la fin et au début de leurs prénoms. Les trois amies étaient quasi fusionnelle mais si il y avait bien une chose sur laquelle elle n’arrivait jamais à se mettre d’accord c’était bien Max. Angella le trouvait trop canon, mais acceptait néanmoins qu’il ne la considère que comme une bonne amie. Alexia, celle dont il préférait l’attitude, le trouvait adorable, mais ne jurant que par les filles, se limitait au conversation interminable sur les beaux corps qui passaient. Puis venait Alexandra, de la pure jalousie en concentré à un tel point que ça en devenait mortelle pour le concerné et invivable pour les alentours. Elle était malade, malade de l’envie que lui donnait notre acteur. Véritable fan en furie, elle ne jurait que par lui, connaissant toutes ses conquêtes féminines ou masculines. Autant dire qu’à ce moment il espérait presque voir arriver les pompiers pour lui dire que l’hôtel était en feu…
Max soupira avant de reprendre son ancienne position, blotti contre Aymerick, tournant le dos à l’intrus. Son idiot mignon, lui, était plus poli, répondant à Alexandra d’un ton qui se voulait quand même sarcastique. Toutefois, pendant qu’il faisait la causette, Max s’ennuyait ferme. Alors, pour passer le temps, il jouait comme il pouvait avec ce qu’il avait sous la main : Aymerick. Sa main libre – celle doit le bras n’était pas tenu – chipotait dans les cheveux du félin, s’amusant à enrouler ses mèches dans autour de ses doigts tandis que ses lèvres posée sur son cou, il y dessinait des chiffres du bout de la langue [ Chacun ses jeux préférés xD ]. Après cinq-six minutes, il commença déjà à en avoir marre et posant sa tête sur l’épaule d’Aymerick, il l’observa, espérant que l’autre parasite disparaîtra au plus vite. Mais pas de miracle accordé aujourd’hui, une fois de plus Dieu avait l’air d’avoir prit ses vacances quand Max en avait besoin. Aymi’ le regardait et prenant une tête d’enfant boudeur, notre acteur se décolla de lui au pris d’efforts surhumains. S’asseyant de travers, de manière à pouvoir regarder Alexandra alors que c’était bien la dernière chose dont il avait envie, Max passa une main dans ses cheveux tandis que l’autre glissait dans la main d’Erick qui tenait toujours son bras. Quand il se mit à parler c’était d’une voix qui montrait toute l’ampleur de son ennui à tel point qu’il était impossible de louper qu’il aurait préféré faire autre chose.

« - Comme je vois, Alexandra, tu es toujours aussi doué pour ce qu’il est de ne pas comprendre la raison de mes actes. [ Soupir ] Bon, vu que tu n’as pas l’air de vouloir t’en aller je vais répondre à ta question. Tout d’abord je ne crois pas qu’Aymi’ cache quelque chose si ce n’est l’originalité dont il fait preuve pour accoster les gens et sa facilité pour lier connaissance dans la bonne humeur et les compliments [ Clin d’œil à Aymerick ] Sinon, c’est son mélange de naïveté, d’inexpérience et de timidité que je trouve trop craquant. Et puis si tu le trouve seulement mignon, c’est que tu n’as pas vu ses ados et encore moins ses fesses. Voilà, ce sera tout. Vous pouvez déguerpir, l’interview est terminé. »

Max avait dit ça avec un sourire ironique, limite méchant au coin des lèvres et alors qu’il se retournait vers son idiot mignon, croyant qu’Alexandra allait partir, il fut étonné de l’entendre parler à nouveau. Tout en elle respirait la haine, de ses yeux lançant des éclairs à son poings serré comme pour s’empêcher de frapper. Quand elle se mit à parler, sa bouche formant un sourire vénéneux, limite malsain, sa voix raisonnait de la même animosité :

« - Je serais curieuse de savoir ce que pense Ladya de tout ça. Je me demande quel sera sa réaction quand elle saura que son cher Max flirte avec un autre. »

« - Justement ! Ladya m’a donné son accord en ajoutant que, décidément, je n’avais rien perdu de mon bon goût. Tu sais, elle est encore moins envahissante et en plus c’est elle ma petite amie. Et puis, toi qui un incollable sur chacune de mes aventures d’un soir tu devrais savoir que j’ai toujours eut le droit d’avoir un petit copain au masculin. Non ? J’attend juste de tomber sur le bon pour arrêter mon choix… Pff, cette conversation m’ennuie à mourir… »

Levant les yeux au ciel et soupirant de concert, Max tourna complètement le dos à Alexandra pour faire face à Aymerick. Il passa un main dans les cheveux du félin, collant son front contre le sien, lui chuchotant d’une toute petite voix comme une confidence :

« - Aymi-chou, s’il te plait, fait quelque chose. Elle m’agace comme tu peux pas savoir. »

Les yeux dorés de Max était plongé dans ceux vert flash d’Aymi’, leurs lèvres seulement à quelque centimètres les unes des autres. Glissant, comme autrefois, ses doigts dans sa main, Max resserra son étreinte, une minuscule étincelle brillant dans ses yeux. Il était plus qu’évident de deviner ce qu’il avait en tête. Mais fidèle à lui-même il attendra que son idiot mignon fasse le premier pas tout seul…

L’ambiance devenait de plus en plus oppressante dans la salle de bal sensée être un lieu calme, si l’on peut dire. Sortant enfin de ses petits jeux qui commençaient à gêner Aymerick [ Même s’il aimait ça xD ] c’est sur un ton las et où on pouvait percevoir tout son ennui que Max répondit à la question d’Alexandra. Aymi’ fit lui un sourire complice à l’acteur en guise de réponse à son clin d’œil concernant ses « qualités cachées ». Cependant, il haussa les épaules et soupira fortement lorsque Max en vint à parler de son physique. Quand est-ce que les gens cesseront de le trouver super en pensant à son corps ? Cela avait le don d’énerver le félin, mais venu de Max, c’était presque un compliment : N’était-il pas expert en la matière ?
C’est donc sur un ton des plus sournois que Max pensait mettre fin à la conversation, ce qui ne fut pas le cas. Alex’ revenait à l‘attaque, remplie de haine [ Du calme ma fille, on n’y peut rien si tu gênes > < xD ] en menaçant la star de tout raconter à Ladya. Aymi’ ne comprit pas vraiment la réplique de Max, mais il était sûr d’une chose : Lala’ n’était pas contre le fait qu’il ait une liaison masculine. A cette nouvelle, le cœur d’Aymerick fit un bond, en serrant la main de Max. S’efforçant de faire travailler ses méninges au moins une fois de soir, le jeune homme tentait de comprendre : Qu’est-ce que Ladya aurait bien pu vouloir dire par « ne pas avoir perdu de son bon goût » ? Aurait-il eu une victime dans sa ligne de mire ? Un garçon a en déduire. [ Oratio Cain, le retour * Met ses lunettes noires * Cool

=p ] Serait-ce … lui ? Même si ça lui paraissait impossible, quelques signes ne trompent pas : sa façon d’accoster le félin, son étreinte de plus en plus rapprochée et à présent, sa main dans ses cheveux, son corps contre le sien, leurs fronts collés l’un à l’autre et ses lèvres désirant faire disparaître Alexandra [ Maintenant « Souuus le soleil » ( 8 ) xD ] Ce n’est que quand Aymi’ ressentit sa main s’enfouir dans celle de Max qu’il réalisa le fait qu’ils étaient de nouveau collés l’un à l’autre. Max avait demandé de cette même voix sensuelle qu’Aymerick fasse déguerpir Alex’ [ De l’action ! De l’action ! > <’ ] Même si à première vue, les gens le trouvent idiot [ N’est-ce pas Spidounet ? * Fait sa vexée * ] il ne l’est pas pour autant. Pour faire partir la jeune fille, il n’y avat qu’un seul moyen : Lui prouver que Max était autorisé à fréquenter un homme. Etait-ce de la manipulation de sa part ? Un mensonge destiné à être tranquille ? Ou peut-être une réelle envie ? Aymi’ n’en savait rien et pour l’instant aucuns désirs d’être au courant ne lui avait pris. Submergé par l’envie de ces lèvres délicates, il ne sut résister longtemps.
Serrant ses doigts dans ceux de Max et plaçant son autre main dans le bas de son dos, la faisant remonter jusqu’à sa nuque, Aymi’ posa ses lèvres sur celles de l’acteur, ne profitant que de l’instant présent. Au diable Alexandra, ce n’était pas pour elle qu’il faisait ça. C’était pour sa propre personne. Glissant sa bouche jusque dans son cou, le félin put remarquer que l’intruse était partie. Mais il resta ainsi pendant quelques secondes, défaisant ses lèvres de Max seulement quand il sentit son envie un minimum soulagée. Cependant, il avait laissé ses mains à leur emplacement, Cela aurait été trop dur à présent qu’ila découvert ses sentiments envers lui. [ Roméo et Juliette <3 xD ] Le jeune home murmura à l’oreille de Max, d’une voix claire et inoubliable :

« - Si ça t’intéresse, Alexandra est partie. Je crois qu’on l’a fortement vexée tout les deux [ Sourire ]. Mais franchement, moi, je m’en moque. »

Il fixa de ses yeux verts intenses le regard de Max, en jouant avec les doigts de celui-ci toujours entremêlés aux siens.

« - Ce n’est pas ce qui m’a poussé à agir de la sorte »

Aymerick posa sa tête sur l’épaule de l’acteur, attendant une quelconque réaction de la part du jeune homme.

Max fixait toujours Aymerick dans les yeux. On pouvait voir aisément que le félin était en pleine réflexion. Notre acteur aurait donné cher pour savoir à quoi il pensait – et s’il l’avait su il aurait sûrement bien rit xD. Tandis qu’il attendait la réaction d’Aymerick, il commença à se rappeler les paroles d’Angel’ stipulant que son futur choix était hétéro. Pourquoi la seule fois où il faisait passer la personnalité avant le physique, il a fallut qu’il tombe sur un hétéro ? Grrr. A croire, qui devra se contenter d’aventure d’un soir pour les deux ans à venir… Max allait capituler mais, alors qu’il commençait à se décoller du corps de son idiot mignon, il sentit les doigts d’Aymi’ se refermer sur les siens tandis que sa main se positionnait dans le bas de son dos. Il eut le temps d’esquisser un sourire, pendant que la main remonter de son dos à sa nuque provoquant un léger frissons d’excitation chez le fennec. [ hum hum ^^’ ] Leurs lèvres se rejoignirent et, une fois n’est pas coutume, Max se laissa guider. Resserrant son étreinte – si c’était encore possible – il ne pensait même plus à Alexandra. Quand Aymerick glissa de sa bouche à son cou, il se surpris même à avoir un arrière goût de trop peu qui lui arracha un second sourire en coin.

* - Et bien, Aymi-chou, on dirait bien que j’ai sous-estimé tes capacités. Tu sembles avoir bien plus d’expérience que je ne le pensais…*

Les fois où Max avait éprouvé du plaisir en embrassant quelqu’un frôlait le chiffre nul. Quand vous faites ça toute vos journées, cet acte rentre tellement dans la banalité que même le mot plaisir vous semble dénudé de sens. Et pourtant… pourtant, même si cela l’étonnait lui-même, la sensation qui commençait doucement à imprégner son corps pouvait être facilement comparable à du plaisir. L’étonnement commençait à prendre place dans son esprit, mais heureusement avant que le doute ne vienne le rejoindre Aymerick prit la parole. Quelques mots chuchotés à l’oreille qui eux par contre ne laissait aucun doute sur les sentiments du félin. Oh, oh, Max ne s’attendait pas à une tel réaction de sa part. Cela rajouté aux drôles de sensations qu’il venait d’éprouver le ramenait d’un peu trop près à Mike. Et avant de ce faire percer à jour, il renfila son costume d’acteur pornographique, répondant d’une voix enfantine :

« - Oh tu sais ce n’est pas la première fois, elle s’en remettra. [ Haussement d’épaule.] Et puis on s’en fout d’Alexandra ! Non ? »

Max adressa son sourire le plus angélique à son idiot mignon, le fixant lui aussi. Ses yeux verts brillaient de milles éclats, tout aussi captivant que l’or des siens qui s’y reflétait. Un groupe se dirigeait vers le bar, mais il n’y prêta aucune attention. Celle-ci était captivé par la dernière phrase du félin. Passant sa main dans les cheveux bruns aussi désordonné que les siens, les yeux fixant le vide, tentant de comprendre, en vain, pourquoi son propre cœur se mettait à battre plus vite, il murmura si bas qu’il n’était même pas sûr qu’Aymerick l’entende :

« - T’amouracher d’un acteur pornographique n’est pas la meilleure chose qui puisse t’arriver Aymi-chou. Tu mérites bien mieux… »

Reprenant ses esprits, Max releva la tête du félin posée sur sa clavicule pour qu’elle arrive à la hauteur de la sienne. Un sourire limite moqueur aux lèvres, il lui dit d’un ton entraînant tout en saisissant sa coupe de champagne momentanément oubliée :

« - Hey ! Aymi’ chéri c’est pas encore l’heure de dormir. La nuit vient à peine de commencer. [ Clin d’œil ] Et puis, je ne savais pas que tu étais bi ?! Angel’ m’avait assuré que tu étais hétéro. Je suis plutôt heureux qu’elle ait eu tord. [ Sourire charmeur ] »

Sans arrêter de fixer Aymerick des yeux, Max prit une nouvelle gorgée de champagne avait d’éloigner la coupe de ses lèvres, grimace à l’appui :

« - Beurk ! Il y a plus de bulles. »

Une énorme envie de faire prolonger ces instants, ne jamais devoir se dire au revoir, et la malédiction d’avoir hérité des instincts des félins, c’est une grande partie de ce à quoi pensait Aymerick en ce moment. Le regard fixé sur la fontaine sans l’apercevoir, il ne comprenait le sens des messes basses de Max qu’il n’était sûrement pas sensé entendre. Il aurait préféré ne rien savoir d’ailleurs, comme si ce n’était pas encore assez compliqué. Comment aurait-il pu prévoir ce qu’il allait ressentir pour lui ? Et maintenant qu’il est complètement tombé dans ses filets, Max considérerait ça comme une mauvaise idée pour Aymi’… Il y a de quoi en perdre les pédales. [ Les feux de l’amour, the remix ( 8 ) Amouuur gloiire et beautééé ! Palampam pam palampaaam ! * Ca s’arrange pas ù_ù* ] Préférant ne pas suciter d’autres interrogations, le félin ne répondit pas à cette réflexion, faisant balader ses doigts le lon de la nuque de l’acteur à la place. Il put apercevoir quelques personnes passer devant eux pour s’installer au bar, le regard rempli d’envie, ce qu fit automatiquement resserrer la prise des mains d’Aymerick. Quelques secondes plus tard, il sentit celles de Max s’en aller de ses cheveux pour saisir son visage et le ramener en face du sien, avant de parler sur un ton légèrement moqueur et de grimacer pour cause d’arnaque de bulles. Aymi’ sourit à sa réflexion, avant de répondre sur un ton aussi ironique :

« - Eho, là, la nuit vient de commencer j’étais bien sur ton épaule, moi ! Et puis avec la musique d’à côté et les conversations trop bruyantes à notre sujet dans le groupe voisin, comment veux-tu que je dorme ? Pour ce qui est de la certitude d’Angella [ Se radoucissant ] c’est qu’elle s’est trompée. Il arrive parfois que les gens gardent des secrets ! Secret que je ne connaissais pas moi-même d’ailleurs, je le découvre. [ Gêné ] Cependant, je dois t’avouer ne pas le regretter, dit-il en souriant.

* Et ce quoi que tu en penses…*

Lâchant (enfin) la nuque de Max, Aymi’ saisit une fraise [ parce que même sans champagne c’est bon > < xD ] et la mangea tout en fixant les yeux dorés du fennec. A quoi avait-il bien pu penser en certifiant que la nuit débutait ? Bah, tant qu’il lui épargnait le film porno et la fontaine de chocolat… Il y a toujours des fous furieux qui y plongeaient comme si c’était tout a fait normal. Rejouant avec les doigts de l’acteur, il prit la coupe de celui-ci pour confirmer après une gorgée, et par un mouvement de recul l’avis de Max.

« - Aaah, t’avais raison pour les bulles ! Bon… »

Reposant le champagne, le félin prit Max par la taille pour le décoller de lui et le porter afin de pouvoir se lever de sa chaise. Il reposa l’acteur, tout sourire, et entrelaça ses doigts dans les siens.

« - La position n’était pas inconfortable, loin de là, mais si tu veux pas que je dorme, il est préférable que je ne reste pas assis, en train de regarder ton épaule avec envie [ Clin d’œil ] Vu qu’en toute logique, tu dois mieux connaître que moi ce genre de soirées, je te laisse choisir ce que tu veux faire. »

Aymerick parcourut la salle du regard, soulevant les sourcils quand il aperçut des personnes en train de trouver leur plaisir dans la fontaine. Chacun ses goûts, d’accord, mais quand-même. A croire que le chocolat ne servirait plus de déco dans ce cas-ci. C’est après avoir levé les yeux au ciel que le jeune homme reporta son attention sur Max, lui décochant son plus beau sourire. [ Attention, attaque du sourire mignon ! Shhaaaa ! Victime sous le charme, mission complete ( 8 ) * Baaam ù_ù * ]

[ Dans ce texte se cache un clin d'œil au bon vieux temps =P Petite dédicase à nos chouchous <3 * Souvenir, souvenir * ]

La main d’Aymerick se baladait sur sa nuque et le regardant Max tentait de garder ses esprits et les pieds sur terre. On aurait presque dit que le monde tournait à l’envers… Devant le ton ironique de son idiot mignon, il étouffa un rire, lui adressant un clin d’œil à la place. Cependant quand Aymi’ confessa qu’il ne se savait pas attirer par les hommes avant de faire sa rencontre, Max se sentit légèrement mal à l’aise. Et, étant plus habile à s’exprimer avec son corps qu’avec des mots, il caressa la joue du félin avant d’effleurer ses lèvres. Autre façon de dire qu’il était tout aussi satisfait de cette idée. . .
Alors qu’il s’était habitué à leur présence, Max sentit les doigts quitter sa nuque pour aller piquer une fraise dans le plat de verre. Notre acteur ne tarda pas à l’imiter, soucieux d’enlever de sa bouche le goût plus qu’infeste du champagne non pétillant. Il allait devoir jeter la bouteille ou comment gaspiller cent gets en un seul geste. Mais quand votre fortune se compte en millions se n’est pas quelques centaines qui vous alarme. Mordillant dans la fraise, l’anéantissant doucement à coup de mandibules, il regardait, septique, Aymerick porter ses lèvres sur la coupe de champagne. Il est maso’ ou quoi ?! On venait de lui dire que c’était répugnant ! Un recul, et comme par hasard il trouvait ça mauvais. Max éclata de rire, lui ébouriffant les cheveux en lui répondant d’un voix déformée par l’hilarité :

« - Ca t’apprendra à ne pas me croire ! »

Ayant sûrement entendu la conversation – elle devait les fixer depuis qu’ils s’étaient embrassé… comme tout le monde d’ailleurs, Cristal s’avança pour débarrasser le comptoir de la bouteille devenue inutile. Pendant, ce temps, Aymi’ avait soulevé Max comme s’il ne pesait rien – ce qui est presque le cas en fait. Sa bouche s’était entrouverte sur le coup de la surprise mais l’effet passé, elle se fendit en un magnifique sourire.

« - Mais c’est qu’il est super fort mon Aymi’ ! Est-ce que par hasard tu ne prendrais pas des produits dopants ? »

Clin d’œil et tirage de langue, Max était d’humeur enfantine aujourd’hui. Une âme d’enfant dans un corps d’acteur pornographique. . . encore une aberration de la nature. Aymerick se tenait trop près ses doigts s’entrelaçant dans les siens. Son sourire était magnifique presque aussi magmatique que ses yeux verts qui étincelaient dans l’obscurité. Boum. . . Boum. . . Boum. . .

* Hé ho Mike retombe sur terre ! C’est pas le moment de te faire avoir à ton propre jeu. Aujourd’hui tu es Max, mais que ferras tu quand Maxime se réveillera ? . . . Tu ne peux plus retomber amoureux. Ça t’es interdit. . . *

Aymerick demandait ce qu’il allait faire. Et en vérité Max en avait bien une petit idée mais mieux fallait la garder pour lui dans l’immédiat. Il était donc censé choisir. . . Mais être habitué ne vous aide pas plus que ça, contrairement à ce qu’on pourrait penser.

« - A part aller danser et boire un verre, j’ai pas grand chose à te proposer. A moins que tu veuilles aller voir un film mais ce serait idiot alors que je peux te l’offrir en réel. . . Yeah ! »

Ils étaient là. Ils devaient l’attendre depuis longtemps. Mais bon, les mecs cerises n’étaient pas du genre impatient. Il ne lui en voudront donc nullement. Tirant la main d’Aymerick, Max courut à la rencontre des deux gars cerises qu’il considérait comme ses grands frères. Assis à une table, dans une des alvéoles de la grande salle, Gregorian et Pedro parlaient avec Monica, petite amie de Stanislas qui manquait bizarrement à l’appel. C’était des mecs cerises on ne pouvait le manquer. Tous avait une branche de cerises tatoué sur leur corps, la même que celle de Mike, signe de leur identité : membre de la famille cerises à la vie à la mort. Celui qui semblait être le plus âgé, cheveux brun court coiffé en pagaille, cerises tatoué sur sa clavicule gauche, repéra Mike avant qu’il ne soit devant eux :

« - Hey ! Mais voilà notre petit Cherry chéri qui daigne enfin nous adresser la parole. Salut gamin. »

« - Excuse Pedro, je ne vous avais pas trouvé avant. Et si tu pouvais arrêter de mater Aymerick, je t’en serais reconnaissant Greg’. »

Cheveux d’un bleu électrisant, cerises tatouée sur sa hanche droite, Gregorian rigola tout en buvant une gorgée de ce qui semblait être un cocktail cerise. Sans lâcher la main du félin, Max se s’empara d’un verre traînant sur la table et but à son tour une gorgée de la boisson mythique de la famille avant de se remettre à parler :

« - Mais Mimi, je ne vois notre Stan’. Il a filé rectifier le portrait d’un de ces nombreux rivales ? [ Sourire ensorceleur ] »

Comme toute réponse, un rouquin d’un mètre nonante, muscle d’acier, cerises tatoué sur la main gauche, le souleva de terre, le serrant contre son torse remplit de chocolat. Fidèle à son excentricité légendaire, Stanislas avait enlevé tout ses vêtements pour plonger dans la fontaine de chocolat. Le résultat donnait un beau gosse hilare, en caleçon blanc à cœur rouge peu reconnaissable sous l’amat de chocolat.

« - Et toi, petit frère, si je te vois encore faire du charme à ma copine, je t’emmène avec moi faire un petit plongeon. »

Stanislas reposa Cherry chéri à terre, avant de partir s’asseoir à la place de sa Monica la prenant sur ses jambes. Riant au éclat lui aussi, Max prit un peu du chocolat qui, à présent, collait aussi son corps pour le porter à sa bouche.

« - Content de te voir mec. Mmmm, ce chocolat est délicieux. Ils se sont surpasser sur ce coup-là ! T’en veux Aymi-chou ? »

Se retournant vers Aymerick, qui devait se sentir légèrement dépaysé, il lui adressa son habituel sourire angélique, sa main toujours serré dans la sienne. Allez savoir si Aymi’ n’était pas un narreux en puissance. . .

Souriant toujours de mille éclats, Aymerick commença à paniquer lorsque l’acteur lui parla d’aller voir un de ses films… Tout ce qu’il ne pouvait pas supporter de faire, gé-ni-al. La deuxième proposition de voir le direct était encore plus attirante, bien que le cœur d’Aymi’ battait à toute allure à cette idée. Mais avant d’avoir pu donner son avis, le félin se fit entraîner vers des gens qu’il déduisait être des mecs cerises. Aucuns doutes après qu’il ait aperçu une branche de ce fruit tatoué sur chacune de ces personnes sauf la jeune fille. Et puis, la familiarité qui émanait de la discussion entre eux et Max était en était encore une preuve. Le plus grand et celui qui semblait être le plus âgé nommé Pedro avait commencé la conversation, pour terminer par saluer Aymi’ de la manière qu’il détestait le plus : Salut, gamin » . Ca, rajouté au comportement qu’avait adopté le jeune homme aux cheveux bleus et violets envers lui, [ C’était ça cette impression d’être transpercé du regard… xD ] l’univers lui paraissait véritablement fort pou avoir tout de suite découvert ce qu’il haïssait. Mais il répondit poliment aux hommes par un signe de tête et un sourire aussi somptueux [ Eh oui… Je manquais d’adjectifs ^^’’ J’en avais marre de magnifique xD ] qu’il avait adopté quand il parlait avec Max. Ce dernier d’ailleurs, parla à la seule fille présente, en lui décochant un sourire tout aussi éblouissant [ Colgate total fait des merveilles > <’’ ] qui fit légèrement rougir la jeune fille. Mais les joues de celle-ci se firent soudain plus rouges lorsque le fameux Stan’ arriva. Serrant l’acteur contre son torse ( d’acier) [Kyyaahh ! Stanichou <3 xD ] Aymi’ se sentit presque ridicule à côté de lui. Ses cheveux roux, même remplis de chocolat étaient d’une couleur splendide et ses yeux trop intenses pour s’y plonger. Lui aussi faisait partie des mecs cerises, c’était évident. Et après avoir bien badigeonné Max de chocolat [ Mmh… Joli dessert… xD * C’est moi la plus perverse xD * ] celui-ci s’en alla s’asseoir en prenant Monica sur ses jambes, faisant elle aussi des à présent, partie des victimes du chocolat.
Même si tout ça lui était inconnu, même s’il était complètement perdu dans cet univers qui n’appartenait qu’à ces gens, Aymerick ne pouvait s’empêcher de trouver tout cela… attirant. Ces gens riant aux éclats, ne se souciant pas de ce qui les entourait. Alors que le félin les contemplait toujours, il fut sorti de sa rêverie lorsque Max lui parla en complimentant le chocolat et en en proposant à Aymi’. Celui-ci lui sourit, en faisant glisser son index sur le torse de l’acteur, tout en lui disant, clin d’œil à l’appui.

« - Puisque tu as eu raison pour ce qui était du champagne, je suppose que tu ne vas pas te gourer pour le chocolat… C’est avec plaisir. [ Sourire ] »

Portant le chocolat à ses lèvres, Aymerick put apercevoir que Stanislas avait l’air perturbé, son attention retenue sur le dos de Mimi. Pour finir, il agit tout naturellement, en relevant le top de la jeune fille ce qui eut pour effet de surprendre celle-ci.

« - Hé ! Qu’est-ce que tu fais ?? »

« - Ben, je te remonte ton top, on voit tout ton soutien ! »

Monica se contenta d’un haussement d’épaules revenant à sa position initiale [ Assise correctement sur les jambes de Stanislas pour les esprits pervers =_=’’] Le félin, lui, sourit discrètement, avant de replonger son regard vers l’ensemble des personnes. Il ne savait trop comment s’intégrer au sein du groupe, après tout, c’était leurs moments à eux, il ne connaissait rien à tout ça. Il passa donc son temps à jouer avec les doigts de Maxou’ [ =p ], entrelaçant les siens avec ceux de l’acteur, les faisant passer d’un doigt à l’autre, bref, un vrai gamin. Alors qu’il était toujours plongé dans son jeu [bidon vous pouvez le dire V.V ] quelqu’un l’en sortit en lui tapant sur les épaules. Relevant la tête avec un léger sursaut, Aymi’ découvrit Greg’ en train de lui faire des signes de main comme s’ils étaient à des kilomètres l’un de l’autre. Enfin, le félin montra signe d’attention, et l’adolescent aux cheveux bleus arbora un grand sourire.

« - De retour parmi nous, Aymi’ ! Je te jure, ça fait plaisir de parler en voyant quelqu’un qui n’en a rien à fo*tre. Je disais donc qu’à part toi, Pedro et moi, tout le monde est bombardé de chocolat alors, si tu veux bien me faire le plaisir de nous accompagner dans la fontaine ce serait génial. »

« Hey !! Ca va pas ?! Euh… »

« - Ben, qu’est-ce qui va pas ?, rajouta le jeune homme, surpris.

« - Mon pantalon sera complètement foutu [ Gêné ] »

« - Pas possible ! Stanislas, vous allez bien vous entendre ! Eh bien tu n’as qu’à le retirer… »

Aymerick rougit légèrement, regardant d’un air inquiet Gregorian, paniquant sur le fait qu’il l’emmène de force dans la fontaine. Ce dernier, d’ailleurs, souriait de plus belle vu la réaction du jeune homme. Alors,… épargner ou lui aussi bombardé ? Si oui, de quelle façon, telle est la question… [ Ouhouh ! Les rimes <3 xD ]

Max en venait à la conclusion qu’Aymerick n’était pas narreux quand il sentit son doigt glisser sur son torse, prenant le chocolat au passage. Il était content de les revoir. Non, en réalité, content n’était pas suffisant, son cœur irradiait de bonheur. Les mecs cerises, ses frères de cœur. Même si maintenant, ils avaient tous trouvé un emploie où vos capacité ne se jugeaient pas au lit, ils ne rataient aucune des soirées du milieux. Trop de bons souvenirs étaient gravés dans ces lieux pour qu’on puisse les balayer d’un revers de la main. Les rires, la franchises, les coups durs, et les instants de pur bonheur, tous ça étaient à jamais gravé dans leurs chairs. Et l’espace d’une nuit, ils appréciaient, encore une fois, redevenir les chippendales du temps où ils galéraient pour boucler les deux bouts. Mais il ne faut pas se fier aux médisances, qu’importe les apparences, les mecs cerises avaient un cœur d’or, emportant leur famille où qu’ils aillent. . .
Aymerick jouaient avec les doigts de Max, ce qui ne dérangeaient nullement ce dernier. Après tout ses jeux à lui, Aymi’ avait bien dû les subir. Il espérait cependant, qu’il ne s’ennuyait pas autant qu’avec Alexandra. Mais il ne pouvait pas déjà les quitter alors qu’il venait seulement de les retrouver après de longs mois. Ca lui était impossible de toute façon bientôt chacun monterait dans sa chambre. . . accompagné.

« - Attend Stan’, tu exhibes ton corps d’athlète aux fantasmes de toute les jeunes filles de la salle et tu râles car le top de cette chère Mimi tombe un peu ? »

« - Et j’ai tout à fait raison quand on voit le nombre de requin qui tourne autour ! Et, je te rappelle que tu es logé à la même enseigne p’tit frère. »

« - Relax mec. Tu as été le premier à comprendre que j’étais plus gay qu’autre chose. Et puis, tu sais très bien que je n’y toucherais jamais à ta princesse. Ce serait un pure suicide ! »

« - Et au pire des cas je crie et mon preux chevalier arrive. . . »

Monica, elle le connaît par cœur son Stanislas. Aînée du dirigeant du plus grand label scientifique de la planète, intelligente, ayant à ses pieds une multitude d’intello, elle a fait le choix le plus étrange qu’il soit. En effet, Monica, elle est tombé amoureuse de lui, notre tombeur [ Yaaaaaaaaaaahhhhhhhhh Stanichou forever <3 Tu m’as trop manqué =(. ] Elle l’a sortit du trou où il vivait. Elle lui a donné un job, un vrai. Il n’a plus jamais eu à vendre son corps. Stan’, il lui doit tout à sa princesse. Il l’aime comme il est impossible d’aimer. Il mourrait pour elle. Il lui est dévoué corps et âme – et Dieu c’est comme elle en profite du corps x) Hein ? Flashouille =P. Le simple fait de les voir, de leur parler, vous explique que l’amour existe encore. . . Se détournant des tourtereaux qui commençaient à s’embrasser avec fougue et qui n’étaient sûrement pas près de s’arrêter de si tôt Max se retournant vers Pedro qui venaient de parler.

« - Hey ! Cherry, je crois que ton copain à besoin de toi. Greg’ va encore imiter Stan’ et veut l’emmener avec. »

Pedro était déjà occupé à déboutonner sa chemise mais il n’avait aucun doute qu’il garderai son pantalon. Chez les mecs cerises, plonger dans la fontaine était une coutume mais il n’y avait que Stanislas, l’excentrique par excellence, qui tenait trop à ses vêtements pour les tremper dans le chocolat et préférait y aller en caleçon. En effet, Gregorian souriait à un Aymerick qui semblait ne plus savoir que dire à mesure que ses joues rougissaient. Le rigolo de service profitait à fond de son ignorance et avant que son idiot mignon se retrouve dans la fontaine, Max posa ses mains sur ses hanches, légèrement plus haute que les siennes en répondant à Greg’, taquin :

« - Je sais que tu es jaloux mais si tu pouvais arrêter de l’ennuyer ça m’arrangerait. Il ne voudra plus m’accompagner sinon. [ air boudeur. ] Filez devant, on vous rejoint plus tard. »

« - Greg’, je vais pas t’attendre trois heures ! »

Pedro était déjà une bonne dizaine de mètre devant et balançant ses chaussures en arrière, Gregorian lui courut après. Il ne restait plus personne autour de la table, Stanislas et Monica étant sûrement partit continuer la soirée dans leur chambre. Max passa une main dans ses cheveux et soupirant commença à défaire sa ceinture pour finir par enlever son pantalon et le poser sur la table à coté de ses deux converses.

« - Normalement Pedro devrait empêcher Greg’ de nous attraper par surprise pour nous balancer dans la fontaine. Mais, ne sait-on jamais mieux faut enlever tout ça. »

En simple caleçon blanc à carreaux rouges, Max s’avança vers Aymi’, commençant à enlever sa panoplie d’accessoires. Il faisait mainte efforts pour ne pas ralentir ses gestes ou ne faire plus qu’effleurer la peau du félin. Mais quand son pantalon tomba par terre en un bruit mat, le désir fut trop fort. Remontant ses mains du bas de son ventre jusqu’à son dos, Max serra Aymerick contre lui et caressant son dos du bouts des doigts, il l’embrassa avec passion. Plusieurs minutes s’étaient écoulées quand, sans relâcher son étreinte, Max susurra à son oreille d’une voix suave :

« - Aymi’, s’il te plait, reste avec moi cette nuit. »

Cette phrase elle marchait toujours. On ne comptait plus le nombre de personnes qu’elle lui avait mit dans son lit. C’était la phrase type du dragueur. . . du dragueur ! Se rendant compte de ce qu’il venait de dire mais surtout à qui il l’avait dit, Max se recula du torse d’Aymerick. Croisant ses bras, se mordant la lèvre et évitant à tout prix de croiser le regard du félin, Max fixait un point sans vraiment le voir. Il ne pouvait pas agir avec Aymerick comme avec une quelconque personne, il ne voulait pas qu’il soit une quelconque personne. Sa voix était terne, triste et son regard toujours fixe :

« - Excuse moi Aymi’. Oublie, ça. . . Je n’aurais pas dû le dire, pas à toi. »

Aymerick fut soulagé quand il sentit les mains de Max sur ses hanches, pour empêcher Gregorian de l’emmener. Il ne put d’ailleurs cacher son sourire, niais sur les bords mais satisfait. Greg’ dut sûrement le remarquer et fit un clin d’œil au jeune homme, autre façon de dire, « Je ne t’épargnerai pas » avant de rejoindre Pedro déjà parti. Aymi’ les suivit du regard, avant de se lever en sentant que l’acteur lui aussi s’apprêtait à partir. [ Du moins, par mesure de sécurité xD] Après avoir enlevé son pantalon et ses chaussures, il n’hésita pas à faire de même pour Aymerick. Celui-ci allait protester au départ, mais il ne résista pas. Etait-ce une certaine distance qu’il essayait de garder par prudence ? Il est vrai qu’à présent, sentir Max à ses côtés était devenu difficile moralement. Et plus il se rapprochait, plus le contrôle de lui-même était mince, lui donnant trop d’envie à son égard. Pour contrer avec un minimum de moyens, Aymi’ regardait vers la salle de danse, où les corps se touchaient, se rapprochaient sans arrêt. Une liberté qui leur était accordée, chacun n’a pas cette chance… Le félin fixait ce décor d’un regard triste, se demandant ce qu’il en était pour lui. Après tout, que sait-il de Max ? Et lui, que sait-il de lui ? Presque rien alors, où seraient les chances de le revoir ?
Le jeune homme revint dans le monde actuel en entendant le cliquetis de ses ceintures. D’accord il tenait à son pantalon, mais il ne se sentait tout de même pas capable de se balader en caleçon devant tout le monde ! Les joues légèrement rouges, Aymi’ tenta d’empêcher l’acteur de continuer, étant certain qu’il ne s’aurait tenir le coup. Mais il était trop tard : le bruit des chaînes s’écrasant au sol s’était fait distinguer. C’est alors que le jeune homme sentit les mains de Max remonter le long de son dos, pour finir par l’embrasser avec fougue, comme si lui aussi n’avait plus aucun contrôles. Le désir étant trop fort, Erick se laissa faire, ne pouvant pas lutter. Quelques minutes étaient passées quand Max libéra les lèvres d’Aymi’, celui-ci essoufflé, pour lui demander de rester avec lui ce soir. Le félin écarquilla les yeux, à la raison d’une telle demande. Lui qui justement voulait éviter ça, le voilà bien… Resserrant son étreinte sur Max, Aymi’ allait répondre, quand il sentit l’acteur se décoller de lui, en croisant les bras et en évitant son regard.
Si ça c'était pas de l’incompréhension, c'est que c'était pire ! Après l'avoir embrassé, voilà qu'il l'évite et lui parle d'un air triste. Aymi' fut encore plus surpris quand il s'excusa en lui demandant d'oublier ça, se culpabilisant sur le fait d'avoir dit ça à lui. Comme un réflexe, le jeune homme ne put s'empêcher de serrer l'acteur dans ses bras, le collant contre lui en mettant sa tête dans ses cheveux. Peu importe qu’il veuille s’en aller, mais Aymi’ lui en était incapable. C’est d’une voix où on pouvait percevoir tout son égarement qu’il se mit à parler le plus calmement qu’il le pouvait à cet instant.

« - Max… Je ne comprends plus rien, là. Qu’est-ce qui se passe bon sang ? Une fois tu me fais comprendre que tu n’attends que ça, une autre tu me dis que tu n’aurais jamais dû me le dire… Je suis paumé, moi. Je ne comprends plus rien, je n’arrive même plus à savoir ce que moi je veux. C’est… étrange. »

Le regard d’Aymerick se fit soudain plus triste. « Etrange », c’est comme cela qu’il avait trouvé Max pour la première fois. D’un côté, c’était vrai, mais de l’autre, utiliser ce mot envers lui lui donnait l’impression de le considérer comme une chose qui n’aurait pas sa place dans ce monde. Cette idée fit resserrer ses bras, n’imaginant plus sa vie sans Max. Il leva le menton de l’acteur, le forçant à le regarder dans les yeux, avant de rajouter :

« - Excuse-moi,… j’aurais plutôt dû dire que tout ça me fait vraiment perdre la tête. Mon esprit est tellement rempli de questions qu’on dirait qu’on a rassemblé cent personnes dans un seul corps, dit-il avec un pauvre sourire. Mais je ne veux pas que tu te tourmente à cause de ça. »

Il baissa la tête, laissant enfin la liberté à Max, en se contentant de lui prendre ses mains, et de tracer des cercles sur celles-ci avec ses doigts.

« - Tu auras beau penser n’être qu’un acteur pornographique, moi, je ne le pense pas. Tu ne pourras pas me faire croire que tu n’es que ça, Max. Et puis, je crois être assez grand pour savoir ce qui est bien pour moi… »

Aymi’ caressa la joue de Maxou’ [ Dans une séquence pareille, ça gâche tout =’’= xD ] pour ensuite l’attirer à son visage, posant délicatement ses lèvres sur les siennes. Quelques minutes étaient passées quand le félin s’arrêta, reprenant les mains de l’acteur. Son cœur battait une nouvelle fois la chamade, on aurait presque pu danser sur son tempo. Un battement régulier mais mouvementé. En pensant que le moment le plus déplaisant aurait été de devoir se baigner dans le chocolat, c’est à en maudire le destin ! [ J’imagine quand-même nos deux chouchous en caleçons, les mains dans les mains avec une tête d’enterrement ^^’’ xD « On le fait ou on le fait pas ? » Mdr ] Aymerick revint au visage de Max, scrutant le moindre détail de celui-ci pour deviner ses pensées, avant de rajouter, tristement :

« -Est-ce que… Est-ce que je te cause du soucis ? Est-ce que ma présence te fait du tort ?, dit-il en serrant ses mains.

Aymi’ baissa la tête, attendant une réponse de la part de l’acteur.

* Pourquoi ? Pourquoi ?! Je suis tellement con ! Ca ne sert à rien de nous torturer. Pourtant, pourtant, j’ai tellement envie de rester près de lui, ne plus jamais le quitter, juste rester contre lui et voir le temps passer. . . Mais est-ce bien ? alors que dans deux ans je disparaissais sans laisser de trace. Et si jamais les sentiments que je commence à éprouver pour lui surpasse ceux que j’ai pour Maxime ? . . . *

Ceci résumait parfaitement les pensées qui traversaient la tête de Max, plus vite que la vitesse du son. Ce qui lui donnait l’impression d’être en pleine fusillade et ne tarderait pas à se transformer en migraine si l’armistice n’était pas signée rapidement. Cependant avant que le moindre traité soit mit en place, Aymerick serra Max contre lui, sa tête enfouie dans ses cheveux blond des sables. Surpris, la bouche de notre acteur s’ouvrit de surprise et ses yeux se fermèrent, essayant vainement de clarifier la situation. La voix d’Aymerick était triste, si triste que Max ne put s’empêcher de culpabiliser. Si lui, la personne qui commençait petit à petit à creuser son chemin vers son cœur, était attristé, il ne pourrait pas se le pardonner. Doucement les yeux de l’acteur commencèrent à briller d’humidité. Mais il ne pleura pas. Non, il avait déjà assez pleuré pour le restant de sa vie.
Etrange, c’était le mot qu’il avait utilisé la première fois. Le cœur de Max se mit à battre plus fort, par à coup , pulsion déformée par le doute. Voilà qu’il nous ramenait une fois de plus à Mike. Son idiot mignon était vraiment doué pour les déductions, malgré les apparences. Et surtout, il avait cette fâcheuse manie de faire tomber sa couverture d’acteur pornographique, faire ressortir la véritable personnalité de Mike. Cela devenait compliqué, bien trop compliqué. . .

« - Aymi’. . . »

Max avait sa tête contre le torse si musclé d’Aymerick, entendant son cœur battre si vite quoique plus régulièrement que le sien. Savait-il, lui, où il en était ? Il sentit la pression des bras du félin se faire plus forte, le plaquant encore plus contre ses ados d’acier. Bien qu’il sentait que ça leur ferait du tord, Max était heureux de l’attachement que semblait avoir Aymerick pour lui. Même s’il s’étonnait lui même de ressentir pareil sentiment. La seule chose qu’il voulait pour l’instant c’était qu’il partage ses désirs, qu’ils fassent ensemble ce qui pourrait bien être la plus grosse connerie de leur vie.
Il sentit une main passer sous son menton et doucement il leva la tête jusqu’à croiser de nouveau les yeux verts flash du félin. Son cœur eut un raté mais il ne put s’empêcher de plonger dans ce regard émeraude, alors que ces paroles finir de le déstabiliser.

« - Aymi’. . . »

Max sentit Aymerick le relâcher, se contentant de dessiner des cercles sur ses mains, la tête baissée. L’acteur faillit se rejeter dans ses bras, ne supportant plus cette distance après la proximité qui s’était peu à peu installer mais le sens des paroles d’Aymerick l’empêcha de réagir. Un simple acteur pornographique ? Etre bien plus qu’une carcasse au corps parfait mais à l’âme vide ? Si seulement il savait à quel point il avait raison. Il était bien plus que cela, bien plus que ce que suggèrent les apparences. Tout cela était bien plus compliqué que ça semblait être. Si seulement il savait qui il était vraiment. Si seulement il savait quels cauchemars hantent à jamais ses pensées. Si seulement il pouvait le lui dire. . .

« - Aymi’. . . »

Une main vint caresser sa joue, ses lèvres se rapprochèrent et pour la troisième fois de la soirée, ils s’embrassèrent. On aurait pu croire qu’il s’en lasserait à la longue mais que du contraire. Chaque baiser, augmentait l’envie du suivant. Max ne savait plus où donner de la tête et avant qu’il ait pu retrouver ses esprits, Aymi’ avait repris la parole, ses yeux le fixant comme pour deviner sa réaction.

« - Bon, je vais essayer d’articuler autre chose que des « Aymi’ » d’une petite voix. [ Faible sourire amusé.]. Oui, tu me causes du soucis. Oui, ta présence me fais du tord. Mais je saurais tout simplement plus me passer de toi Aymi-chou. »

Cette fois-ci se fut au tour de Max de relever la tête du félin pour qui le regarde dans les yeux. Son cœur battait à une vitesse inimaginable donnant l’impression au fennec qu’il allait traverser sa cage thoracique. Boum ! Boum ! Boum ! Mais il trouva la force de dire ces mots d’une voix basse, hésitante mais qui paradoxalement, semblait sur de ce qu’elle avançait :

« - C’est vrai que la situation est ambiguë, je vais donc être clair. J’ai envie de toi Aymi’. Chaque parcelle de mon corps ne demande qu’à sentir ta peau, ton odeur, tes caresses. [ Pause + soupir ] Je ne sais pas te dire de quoi sera fait demain, ni ce que deviendra notre relation plus tard, mais je sais que la seule chose que je veux maintenant, c’est toi. »

Soulagé d’avoir dit ce qu’il avait sur le cœur, peu importe comment son idiot mignon réagira, il aura eut la fierté d’avoir jouer franc jeu, de ne pas avoir menti. Doucement, Max se rapprocha d’Aymi’, son corps tout contre le sien. Il plaça ses mains sur ses hanches, sa tête juste à coté de la sienne, sa bouche presque collée à son oreille. Sa voix avait retrouvé sa sensualité, toutes ses petites variations qui faisaient d’elle une des voix les plus torrides qu’on ait entendu :

« - Mais toi, Aymerick, sans penser à l’après, dis moi ce que tu veux ? Un simple mot et je peux partir comme rester à tes cotés jusqu’à ce que la nuit fasse place au jour. »

La réponse fut claire et nette et Aymerick ne s’y attendait pas vraiment. Du moins, pas à ce qu’elle sorte comme cela. Cependant, la suite le réconfortait un peu, même si les questions arrivaient en rasade. [ Décidément, des fusillades, des bombes sur la tête, nos persos sont vraiment de pauvres victimes mon Maxou’ ^^’’ ] Sa présence n’était pas ce qu’il y avait de meilleur, pour l’acteur comme pour lui, mais maintenant, il leur était impossible de revenir dans le temps. Modifier l’impact de cette fichue boite en métal, faire cette connaissance, jouer au garde du corps ou au super héros, accepter cette invitation… ou encore se laisser envoûter l’un à l’autre. Aymi’ avait toujours sa tête baissée, et sentit les fins doigts du fennec la relever, pour le fixer dans les yeux comme il l’avait fait précédemment. Les mots qui sortirent de la bouche de Max eurent pour effet d’accélérer la cadence déjà rapide du cœur du félin. Les yeux écarquillés, il écoutait toujours l’acteur, ne pensant plus qu’à ses paroles, leur impact, leurs conséquences… Et dire qu’il ne pensait pas que ça aurait eu un tel effet sur lui aussi, il était bien loin de la vérité. Mais une chose était certaine, Maxou’ ne savait pas non plus de quoi serait fait le futur, se contentant d’apprécier le présent. Etait-ce une bonne chose pour eux ? Le long terme est un élément dont on ne s’occupe pas ou pas assez, et quand le moment est venu, il peut s’avérer parfois très difficile à supporter. Quand serait-il pour eux deux ? Est-ce que ne pas pensé à l’après n’aurait aucune importance ? Il lui était impossible de se poser la question. Il ne sut que répondre à l’acteur qui, peu de temps après, c’était collé à lui, ses mains sur ses hanches, et sa voix torride continuant son discours. Qu’est-ce que lui voulait à présent ? Sans penser au futur ? C’était une véritable torture de lui demander ça… Aymi’ plaça ses mains dans le dos de Max et posa sa tête sur son épaule, comme si cela allait lui permettre de trouver la solution. Il ferma les yeux, essayant d’articuler quelque chose d’audible et compréhensible. Sa voix était triste, triste de ne rien savoir, triste à en mourir.

« - Je… C’est… C’est impossible que je te réponde sans penser au futur. Tu ne peux pas me demander ça, Max. Il est évident que j’ai envie de toi, mais ne pas savoir si je te reverrai ou pas, c’est insoutenable. J’ai envie de toi, je ne veux que ça. Le désir que tu restes à mes côtés, que je puisse te prendre dans mes bras, te serrer contre moi,… Je veux tout ça. Mais j’ai besoin de connaître notre avenir, pour éviter de faire la plus grosse connerie de mon existence. Je ne supporterais pas qu’après, tu sois loin, très loin de moi. »

Le félin redressa la tête, un pauvre sourire sur le visage, pour voir la réaction de la star, croiser son regard avec le sien. Oui, il lui serait à présent impossible de ne pas souffrir si Max devait partir. Mais si ce devait être le cas, autant se décoller vite fait et de ne pas faire grandir la souffrance qui serait présente à son départ si c’était le cas. Aymi’ prit une mèche de cheveux et joua avec pendant un court instant, espérant calmer la vitesse de son cœur. L’idée de ne plus le revoir accélérait sa course, perdant haleine, à tel point qu’Aymerick en tremblait. Tout ça lui était insupportable, un vrai gamin pleurnichard. Lui qui était tout sauf ça, ça avait le don de l’énerver. Pour finir, quelques minutes furent passées quand l’adolescent plaqua sa tête et son corps contre Max.

« - S’il te plait, reste avec moi ! Je n’arrive pas à t’imaginer autre part qu’à côté de moi, c’est insoutenable ! Je ne veux que toi, Max ! Je n’ai jamais ressenti ça de ma vie, je ne veux pas que tu m’oublies. Je… Pff ! J’ai l’air tellement …idiot ! »

Aymerick resta les bras dans le dos de l’acteur, les poings serrés, commençant à regretter ses paroles. Et s’il s’en allait, maintenant ? Super idée qu’il aurait eu de parler ainsi. C’est sûr, c’est en faisant son mélodrame que les évènements pencheront en sa faveur… Il reparla, sans pour autant regarder Max, trop peur de croiser son regard des plus hypnotisant.

« - C’est rien, oublie. C’est juste que je ne saurais plus où j’en serais. Mais c’est fou… au départ, je te détestais presque, et maintenant, je ne peux plus me passer de toi…, se dit-il tout bas à lui-même. »

Aymi’ chercha la main de la star sur sa hanche, et quand il l’eut enfin trouvée, il glissa ses doigts dans les siens, de peur qu’il ne disparaisse à tout jamais, que le rêve s’éteigne.

Max sentit les mains d’Aymerick se placer dans son dos tandis que sa tête venait se blottir sur son épaule. Il devina que la situation était loin de se débloquer, même pire, elle semblait s’empirer, se compliquant de secondes en secondes. Mais comme les montagnards après avoir crier dans la vallée ne pouvaient empêcher l’avalanche, il restait impuissant face à la situation. Cette voix, il n’était pas près de l’oublier, car plus que les mots, la voix avait retenu son attention. Cette étouffante impression de tristesse, ce lourd air de mélancolie, comme si le félin souffrait réellement de l’intérieur, que le doute lui déchirait le cœur. Max était étonné de toute l’importance des sentiments d’Aymerick à son égard. Jamais, jamais, il n’aurait pensé à une tel réaction. Il était acteur pornographique, un chippendale de rang supérieur mais le fait restait le même : il vendait son corps pour de l’argent. Tout le monde voulait avoir une idylle avec lui, pour, pendant une période, goûter et découvrir, l’extase à ses cotés. Mais jamais personne n’avait songé à une quelconque relation se basant sur le long terme, personne. . . sauf lui. Il était d’une classe assez aisée, placé dans les nouveaux espoirs sportifs. Il aurait pu trouver pu trouver n’importe qui de mieux que lui. Et malgré tout, c’est lui qu’il voulait par dessus tout. Mais qu’est-ce qu’il lui passait par la tête ?! Max le voyait mal présenter à ses parents un acteur pornographique. Ceux-ci réagissaient déjà mal quand on leur avouait être gay alors autant ne pas en rajouter. . .

* - Mais qu’est-ce qui te prends Aymi ! Penses-tu vraiment tout ce que tu me dis ? *

L’idée que cela n’était qu’une énorme comédie avait effleurée l’esprit de Max avait de repartir aussi vite qu’elle était venue. Puisqu’il lui avait offert son corps, Aymerick avait aucune raison de jouer cette mascarade. La conclusion est donc venue d’elle-même : il pensait tout ce qu’il venait de dire. Dès l’instant où cet idée finit par faire régner sa loi en tant que vérité, les yeux de l’acteur s’écarquillèrent. Est-ce qu’Aymerick l’aimerait ? Non, c’était impossible, le mot aimer avait tellement d’importance à ses yeux qu’Aymerick pour le peu qu’il le connaissait ne pouvait pas éprouver un tel sentiment. Max n’eut même pas le temps de reprendre ses esprits que ce regards électrisant revient donner un électrochoc à son pauvre cœur déjà bien mal en point. Boum ! Boum ! Boum ! Le peu de son esprit qui arrivait encore à réfléchir tomba en miettes. Bon sang ! Mais qu’est-ce qu’il se passait ?! C’était à ne plus rien y comprendre. Max était tout simplement hors service, incapable de distinguer se qu’il ressentait lui-même. Une seule chose commençait doucement à faire son chemin : lui non plus ne voulait pas qu’Aymerick parte. Mais pourtant. . .
Son idiot mignon jouait avec une de ses mèches de cheveux, fascinant l’esprit plus qu’embrouillé de la star. Il aurait dû dire quelque chose de sensé ou alors lui mentir avec aplomb – ce qui lui était de toute façon impossible – mais la seule chose qu’il réussit à faire c’est lui parler de cette même voix, concentrée de tristesse et de peur, prononcer les seuls mots qu’il lui venait du cœur :

« - Oh Aymerick, pourquoi tout cela est tellement compliqué ? [ Soupir ] Je vais te dire toute la vérité car je serais tout simplement incapable de te mentir, pas à toi. Dans deux ans je vais partir Aymi’, tu n’entendras plus jamais parler de Max. Je disparaîtrais de ta vie aussi soudainement que j’y suis apparu. Voilà, maintenant tu le sais, tu peux t’y préparer. Cependant, j’ai une requête, ô combien égoïste, à te faire. Est-ce que pendant ces deux ans, Aymi-chou, tu voudrais bien rester avec moi ? Je crois malheureusement que je me suis autant attacher à toi que toi à moi. Mais cela est tellement dégueulasse de ma part. . . »

Max se sentait vide, lessivé, épuisé, aucune des sensations qu’il avait eut pour habitude de ressentir. Cependant, il remarqua quand même que sous ses bras, Aymerick commençait à trembler. Tout son corps était parcouru de sursaut. Était-ce ses paroles qui déclenchait cela ? Max n’en savait rien et quand Aymerick se colla contre lui, le suppliant de rester à ses cotés, il n’était plus sur Hoshizora, il était perdu dans le fond de sa tête. Ses yeux s’était automatiquement fermé, sa tête tournait, se retournait, se fissurait, vibrait, explosait même, tout cela était bien pire qu’une migraine. Il ne savait plus que faire, plus que dire, tout cela le dépassait tellement. Il n’était plus Max, non tout cela était bien trop profond, mélangeant bien trop d’émotions pour que la carcasse vide de Max puisse encore les tenir, une fois de plus, Aymerick avait ressortit Mike des oubliettes. Mais être Max ou Mike ne changeait rien au fait, il était perdu et pire que ça il faisait souffrir la seul personne qui depuis Maxime, semblait véritablement l’aimer pour lui et non pour son corps. . .
Et déjà, Aymi’ lui disait de tout oublier, comme si cela lui était possible. Ils savaient tout les deux qu’il était bien trop tard pour revenir en arrière. Ils s’étaient envoûtés, deux âmes qui s’enchaînaient l’une à l’autre sachant très bien qu’elles en souffriraient d’autant plus le jour de la séparation mais, le moment présent était tellement magique que personne ne souhaitait briser le rêve quitte à ce qu’il se transforme en cauchemar. Aymerick pris la main de Max, et arrêtant de respirer, la star la guida de son visage jusqu’à ses fesses en passant par son cœur qui semblait transpercer sa cage thoracique. De son autre main, il effleurait le corps du félin de la même façon qu’il l’avait guidé sur le sien. Son parcours terminé, il traça de son doigt le contour de ses lèvres, n’osant plus les embrasser même si l’envie envahissait tout son corps. La mort se lisait dans ses yeux, et sa voix était semblable à une déchirure mais il en était peut-être mieux ainsi :

« - Merci Aymi’, merci pour tout et excuse moi. Je ne savais pas que j’allais te causer autant de peine et j’en suis navré. Mieux faudrait que tu m’oublies, même si cette idée me fait souffrir. Adieu. . . »

Max détachant sa main de celle qui lui était devenue familière, les regrets enfoncés dans le cœur et d’une démarche triste mais déterminée, il s’en alla. Il aurait tellement voulu regarder en arrière, voir comment Aymerick réagissait mais il ne le fit pas sachant très bien qu’un seul regard effondrait toute ses résolutions et le propulserait de nouveau dans ses bras. Il fit un pas, puis un autre, et de cette manière, son cœur saignant, il réussit à faire une petite dizaine de mètre à travers la salle avant de s’effondrer sur le premier fauteuil visible. Sa respiration qui s’était arrêtée il y a un moment recommençait maintenant par cascade, semblable à un moteur qui peinait pour redémarrer.

« - Et bien, mon pauvre Max, on dirait bien qu’à force de jouer au Conn*rd tu as fini par en devenir un. . . »

S’en était trop, trop pour une carcasse vide. Et alors qu’il aurait préférer mourir que les revoir sur son visage, les larmes recoulèrent le long de ses yeux. Il s’en voulait tellement de le faire souffrir, il avait tellement envie de revenir dans ses bras ne plus en partir tout en sachant que cela ne ferait que reporter le problème. Essuyant d’un main rageuse les indésirables, Max regarda son poignet, ce mince tatouage qui avant cette rencontre avant encore un sens de la plus grande importance pour lui.

* Je ne sais plus en j’en suis. Maxime qu’est-ce que je dois faire ? Aide moi par pitié ! *

Une envie folle de détruire le monde, lutter contre la force des vagues, écraser les montagnes et sa propre existence par la même occasion en conséquence de cette réaction. Et pourtant, une impression de vide total du corps… Après avoir guider ses mains sur son corps et celui d’Aymerick, Max le remercia et s’en alla lâchant les mains d’Aymi après avoir contourner ses lèvres de ses fins doigts une dernière fois. Le félin resta là, sans bouger, sa main toujours à la recherche de ce qu’il avait il y a quelques secondes, son corps figé par le regret et la culpabilité. Les yeux écarquillés par la tristesse et au bord des larmes, il regardait l’acteur s’éloigner, voulant à tout prix le rejoindre. Mais n’était-ce pas égoïste de vouloir le serrer contre lui après ce que la star avait dit ? Aymi’ n’avait eu qu’à accepter sa proposition de rester les deux ans à venir à ses côtés.
Deux ans… Un cadeau tombé du ciel et il a fallu qu’il en demande plus. Il n’était même pas certain que ces années se seraient passées sans soucis, mais non, son ego voulait l’avoir rien que pour lui sans remplacer personne en attendant. Etre le quelqu’un qui pourrait le rendre heureux. Et personne d’autres. Cependant, les circonstances étaient différentes à présent. Max disparaissait sous ses yeux et il fallait vite le rejoindre avant qu’il ne soit trop tard. Mais les paroles se faisaient tellement imposantes dans sa tête qu’il ne sut faire qu’un pas, avant de commencer à renfiler ses vêtements, la tête prête à exploser comme le cœur venait de l’avoir été.

« - Oui, ta présence me fait du tort »

« - Je ne sais pas te dire de quoi sera fait demain »

« - Pourquoi tout cela est tellement compliqué ? »

« - Tu n’entendras plus jamais parler de Max »

« - Merci pour tout et excuse-moi »

« -Adieu »

« -Adieu »

« -Adieu »

Les poings serrés, le félin frotta ses yeux d’une main ferme, repoussant ces gouttes d’eau qui signifiait un cœur déchiré. Pourquoi n’allait-il pas revenir vers Max ? Il l’a dit lui-même, sa présence ne lui fait aucuns biens et Aymi ne pouvait pas le faire souffrir plus tard. Si l’acteur avait le courage de partir maintenant, l’aurait-il dans deux ans ? Le jeune homme jeta un dernier coup d’œil dans la salle de bal, avant de se diriger vers la salle de danse pour aller récupérer Moi’ho. Même si il était tôt pour repartir d’une soirée pareille, elle devait l’attendre à présent. Peut-être qu’elle arriverait à lui rendre ne serait-ce qu’un souvenir de sa vie, l a raison de son existence si ce n’est Max. Il arriva à la réception, apercevant la dame qui l’avait fait passé au tapis rouge pour y retrouver Angella. Cela aussi paraissait lointain… Aymi’ avait le regard triste, et quand la jeune femme posa ses yeux sur ce dernier, il ne fut pas difficile de comprendre son message.

« - Bon sang, que se passe-t-il mon chou ? A croire qu’on t’a ôter la vie ! »

« - Vous ne vous rendez pas compte à quel point vous êtes proche de la vérité, dit-il avec un pauvre sourire.

« - Vois le bon côté des choses : tu as pu réaliser tes rêves aux côtés de Max : Ce dessin sur ta joue ne trompe pas, il ne fallait absolument pas te toucher sinon, il aurait vite rappliquer. »

Aymi souleva les sourcils de surprise. Non, elle devait se tromper, c’était impossible. Si c’était vraiment le cas, pourquoi serait-il parti à part épargner ses souffrances de plus tard ? Pourtant… quand le félin aperçut le cœur sur sa joue droite grâce à un des nombreux miroirs, tout est redevenu clair, ayant enfin du sens. Et malgré le moment, un sourire se fendit sur son visage. Reprenant enfin vie, Aymerick repartit vers la salle de danse à toute allure, se disant qu’il n’y avait pas eu que des reproches où des défauts à ce qu’il pouvait lui apporter. Et une seule, une seule pensée avait pu le décider à courir comme le vent, laissant ses pieds le ramener à ses côtés : « - Mais toi, Aymerick, sans penser à l’après, dis moi ce que tu veux ? » Sur et certain qu’il ne voulait que lui. Peu importe le temps, deux ans, ce serait largement suffisant. Et puis, c’était ça ou la déprime carabinée. Quelques minutes après avoir couru qui lui parurent une éternité, le jeune homme atterrit non loin de Max. Il se dirigea vers ce dernier, trouvant des larmes sur les coins de ses yeux. Il se rapprocha, sentant son cœur accélérer comme à son habitude en sa présence, et essuya les perles d’un revers de main. Que pouvait bien penser l’acteur que celui-ci soit revenu ? Aucunes idées mais il ne demandait pas à savoir. Aymi le prit dans ses bras, appréciant le fait de l’avoir retrouvé. On pouvait percevoir, certes, une certaine crainte dans sa voix, mais bien déterminée à lutter contre tout ce qui allait pouvoir lui tomber dessus.

« - Tu m’as bien dit que tu partirais dans deux ans n’est-ce pas ? Tu m’as aussi demandé de rester près de toi pendant ce temps… Si ce n’est pas trop tard, j’accepte cela à une condition : laisse-moi essayer, juste essayer, de te prouver que tu pourrais ne jamais me quitter. Je ne sais pas à quel point mais je me doute pourquoi tu devras partir. Laisse-moi te montrer que moi aussi, je t’aime plus que tout. Et si je n’y arrive pas, tu partiras, comme prévu. »

Ne pouvant plus résister à leur appel, Aymerick rapprocha ses lèvres de celles de Max, oubliant complètement le fait qu’il venait de le jeter il y a quelques instants. C’était peut-être une mauvaise idée, certes. Mais au moins il pourrait s’en aller avec un dernier souvenir. Après avoir terminé, Aymi’ prit le visage de l’acteur entre ses mains, lui disant d’une voix pleine d’émotions en tout genre :

« - Tu ne peux pas t’imaginer à quel point tu m’as manqué pendant à peine quelques minutes. J’espère simplement que ça n’arrivera plus avant deux ans au moins. »

Bien évidemment, Maxime ne répondit pas mais ça Max le savait. Il n’était pas médium. Il n’avait jamais entendu la voix d’un quelconque esprit de plus Maxi’ n’était pas mort, juste dans le coma. Il était seul face à son chagrin mais cela il en avait l’habitude. Depuis quatre ans il était seul avec ses problèmes. La solitude avait finit par devenir sa meilleure compagne, Et même si elle lui pesait souvent, même si Mike l’aurait parfois souhaité, elle ne le quittait plus. Elle avait élu domicile dans son esprit.
Max baissa la tête et arrêtant de fixer son poignet, il la prit dans ses mains. Il espérait vainement que ça arrêterait la guerre qui s’y déroulait. Mais, comme il le savait avant même d’avoir essayer, ça ne changea rien. Une seule personne avait la capacité de faire cesser la tornade, et cette personne il venait de lui dire adieu, il y a peu. Mais pourquoi ? Pourquoi ?! Il n’avait rien de particulier. Un simple beau gosse comme la capitale en comptait des centaines. Alors pourquoi avait-il cette horrible impression qu’on lui avait arraché le cœur, enlevé une partie de lui ? Pourquoi ? Pourquoi ?! Mais POURQUOI !!

* Je n’aurais jamais dû partir. . . *

Au loin Max vit les cheveux bleu électrique de Gregorian, couvert de chocolat s’avancer vers lui, l’air perplexe. Il devait sûrement se demander ce qui s’était passé d’assez grave pour que les joues de son petit frère soient humide. Les liens de la famille cerise étaient des plus soudées et chaque frère avaient toujours trouvé une présence réconfortante en cas de besoin. Ainsi, la star fut étonnée de voir Greg’ sourire avant de faire demi-tour, probablement pour retrouver la fontaine mais l’explication lui fut vite donnée. Son cœur rattrapant son retard par battement endiablé, Max sentit une main essuyer ses larmes et les bras qui commençaient à lui être familier le serrer contre lui.

* Oh Aymi-chou, tu es revenu ! *

Le fennec se blottit contre son corps musclé. Son cœur irradiait rien que par sa présence et il avait même oublier que celle-ci lui causerait du tord sur le long terme. Il était tout simplement heureux, plus heureux qu’il ne l’ait jamais été depuis maintenant quatre ans. Et alors qu’Aymerick parlait, sa respiration se coupa sur ces trois petits mois : « Je t’aime ». Il l’aimait ?! Lui ? L’acteur pornographique ?! Impossible ! Mais il ne pouvait le nier, chaque geste, chaque parole du félin ne faisaient que prouver ses sentiments. Max l’enviait, lui qui était totalement incapable de démêler cet horrible casse-tête qu’il devait appeler sentiments. Mais avant qu’il ait pu digérer cet aveu et comme Maxime avant lui, Aymerick s’empara de ses lèvres. L’effet de surprise passé, Max lui rendit son baisser avec la même émotion : le bonheur de s’être retrouvé.
Ensuite, Aymerick s’arrêta, un peu trop tôt à son goût. Posant une main sur celles qui encerclaient son visage, Max n’avait d’yeux que pour son visage : son sourire éclatant, ses cheveux qui revenaient devant ses yeux et ses yeux, d’un vert étincelant, semblant vous électriser de la tête au pieds. Il était totalement hypnotisé par lui, ne prêtant même pas attention à ce qu’il disait – il aurait tout bonnement pas su répéter le moindre de ses mots, seul son visage comptait pour le moment. Max hésita un instant puis, vu qu’il lui était revenu, fini par décider de laisser court à ses envies. Passant une main dans ses cheveux brun cuivré, il rapprocha une deuxième fois ses lèvres des siennes. Il l’embrassa avec une tel passion qu’il était impossible d’ignorer le désir qu’il avait pour lui. Quand Max s’arrêta après une dizaine de minutes qui ne lui semblèrent que quelques misérables secondes, il se rendit seulement compte qu’il avait couché Aymerick sur le fauteuil, et se tenait au-dessus du félin. Rougissant légèrement malgré lui, il se releva tout en restant quand même sur ses ados, avant de parler d’une voix enfantine, pleine d’entrain :

« - J’ai presque cru que tu allais partir sans ta veste. . . Et puis, viens, on va la chercher ! »

Sautant sur ses pieds, il tira le félin vers lui et clin d’œil à l’appui il l’emmena à travers la salle, courant de plus en plus vite. Tout le monde les regardait, étonné, souriant, ou dégoûté pour la plupart, mais Max s’en moquait, traçant vers le premier étage. Il ne fallait pas vous faire un dessin ce qui le poussait n’était pas un besoin soudain de rendre la veste à son propriétaire. Mais rien ne pressait vu qu’Aymerick avait accepté de rester à ses cotés. Ils allaient pouvoir prendre tout leur temps. A la vitesse ou ils courraient il ne fallut pas longtemps aux deux garçons pour arriver à une grande porte de chêne accompagné du chiffre 169. Son empreinte digitale vérifiée, Max ouvrit la porte de ce mini palace communément appelé chambre d’hôtel. Si ce qu’on pouvait voir était déjà un régal pour les yeux, les pièces attenantes étaient tout aussi raffinées. Toutefois, ce qui retenait tout de suite l’attention, autre que la bar rempli d’innombrables bouteilles d’alcool au prix exorbitant, c’était le lit en fer forgé si grand qu’il semblait capable d’accueillir cinq personnes de la taille de Mike. Après avoir laissé à Aymerick le temps de regarder sa chambres, Max se colla contre lui, sourire ensorceleur aux lèvres :

« - J’ai du champagne Pétillant, toutes sortes d’alcool ou cocktail diverses, des fraises ou plein d’autres trucs à grignoter. Mais peut-être voudrais-tu autre chose ? »

Il était près à satisfaire n’importe quel caprice, de la tasse de chocolat chaud jusqu’à l’appartement avec vue sur l’océan. . . ou bien son corps si tel était son désir.

L’acteur avait posé une de ses mains sur celle d’Aymi, le regardant avec plus d’attention que jamais. Ses yeux dorés firent arrêter le discours du félin, qui comprit que le jeune homme ne l’écoutait pas. Après tout, peu importe, il n’était pas obligé de le savoir. Aymerick se contenta de lui sourire, ses lèvres dessinant le visage le plus heureux qui soit. Ne penser qu’au présent et non au futur, c’est peut-être ce qui l’aidera à prouver la sincérité de ses sentiments à Max au point qu’il ne partirait pas. Ce n’est pas avec une tronche tombant jusque par terre qu’il va lui donner envie de rester, le style mélodrame devait bien l’énerver. Alors qu’il avait toujours ses mains sur le visage de Max, celui-ci passa la sienne dans ses cheveux pour l’embrasser une seconde fois. C’était… plus parlant dirons nous, les deux hommes n’hésitant pas à dévoiler leur passion à travers ce baiser. Aymerick sentit son corps basculer, l’acteur au dessus de lui. Impossible de résister, il aurait fallu trop de force pour protester. Force qu’il n’avait aucunement envie de chercher, le désir de sa présence étant beaucoup trop puissant. Ce n’est que quelques minutes plus tard que Max se releva légèrement, rougissant à sa position. Celui-ci parla d’une voix enfantine à Aymi’ qui sourit à sa réflexion. Une soudaine envie de rendre sa veste lui serait arrivée comme par magie ? Un peu bizarre… Il n’eut même pas le temps de répondre que la star avait déjà bondi en direction du premier étage en passant à travers la salle. Regards braqués sur eux, larmes de rage au bord des yeux et poings serrés régnaient autour d’eux. Mais dieu seul sait à quel point le félin s’en fichait. Les autres pourraient lui sauter dessus pour le réduire en charpie, rien ne l’empêcherait de suivre Max. Il l’avait enfin retrouvé, ce n’était pas pour le perdre de si tôt.
Il ne leur fallut pas longtemps pour arriver devant la chambre de l’acteur, qui s’empressa d’entrer en compagnie d’Aymerick. Ce dernier examina ce qu’on aurait dû appeler une « chambre » laissant son regard sur toutes les pièces. Il était en train de regarder e gigantesque lit en fer forgé quand il sentit Max se coller à lui, avec un de ses sourires à vous faire tomber par terre aux lèvres. Il demanda à Aymi’ ce qui lui ferait plaisir, proposant le champagne pétillant, alcools ou cocktails ainsi que les fraises ou autre. Le jeune homme eut un sourire espiègle, et mit ses mains sur les hanches de la star avant de dire, innocemment :

« - Je n’ai pas trop envie de champagne, celui de tantôt m’a laissé un arrière goût dans la bouche… Si je bois ne serait-ce qu’un seul autre verre d’alcool, je vais être malade toute la nuit et enfin, les fraises me rappellent l’affreuse arnaque non-pétillante… »

Le félin plongea ses yeux verts hypnotisant dans ceux de Max, resserrant son étreinte. Il lui dit d’une voix semblable à un murmure au creux de l’oreille :

« - Tant que tu es à mes côtés, je suis heureux. Je n’ai besoin de rien »

Aymerick effleura le cou de l’acteur de ses lèvres remontant jusqu’au moment où il trouva les siennes. C’était la vérité, à part sa présence, il n’avait besoin de rien. Si, peut-être de savoir que leur histoire finirait comme dans un conte de fée, mais les lucioles et les êtres magiques ne sont pas de sortie pour eux. Il va falloir lutter. Aymi’ embrassait Max aussi passionnément que la dernière fois, une main plaquée dans son dos et remontant jusqu’à ses cheveux blonds des sables. Chaque partie de son corps ne voulait plus mettre une fin à cette étreinte, l’envie ayant pris le dessus. Mais peut-être que ce n’est pas ce que l’acteur voulait. Il venait de faillir lui dire au revoir après tout. Aymerick s’arrêta bien malgré lui, et dit, d’une voix aussi inoubliable que la dernière fois, son visage à quelques millimètres de celui de l’acteur.

« - Je t’aime Max. Je ne désire que toi rien d’autres. Tu as complètement bouleversé ma vie, tu ne t’imagines pas à quel point. »

En même temps, Aymi’ avait pris une mèche des cheveux de l’acteur comme à son habitude, sans desserrer son étreinte. Et avant que l’acteur n’eut le temps de répondre, il s’empara de ses lèvres une nouvelle fois.

[ Voilà le dernier de la série « je me demande si je suis pas en train d’écrire de l’érotisme ? o.O ». N’empêche que là je crois que je suis en plein dedans xD ]

Collé contre Aymerick, ses mains posées sur son torse nu, Max sentit ses bras encercler sa taille. Ce simple geste suffit à le rendre heureux et alors que e félin refusait une à une ses propositions, le même sourire apparu sur les lèvres de l’acteur. Il ne voyait rien, rien à part cet océan vert qui ne semblait n’avoir aucune fin. Il ne vit même pas qu’il s’était rapproché de lui au point de lui susurrer à l’oreille ces mots de sentiment. Tout ces mots, ces paroles venant du fond du cœur avait le don d’arrêter celui du fennec qui ne pouvait s’empêcher de penser qu’il ne les méritait pas. Et tout aussi vite qu’il s’était arrêter il se remit à battre à la chamade au simple effleurement des lèvres d’Aymerick. Il pencha sa tête en arrière, offrant son cou au plaisir que lui apportait ce contact. Une main partant du bas de son dos monta jusqu’à ses cheveux, ramenant ses lèvres à celui qui les désirait tant. Cela faisait longtemps, tellement longtemps qu’on ne l’avait plus embrasser de cette façon. Quand la personne vous aime vraiment, c’est tout ses sentiments, son attirance à ce que vous êtes réellement qu’elle essaye de faire ressortir. Et ce simple fait change tout. En effet, cela faisait longtemps. . . cela faisait maintenant plus de quatre ans.
Max croyait que cette fois-ci était la bonne, qu’ils étaient partit pour des heures de passions et d’étreintes enflammées. Ainsi fut-il surpris qu’Aymerick se décolle pour jouer avec un de ses mèches de cheveux. Toutefois, il gardait toujours la star contre son corps, sans relâcher son étreinte ne serais-ce d’un centimètre. Ces envies étaient plus que visible mais une fois de plus, il s’était arrêté pour parler. . . A quel point il avait bouleversé sa vie ? Bien sûr qu’il en était conscient, c’était plutôt le " pourquoi " qui lui posait question. Max ne savait que répondre mais cela ne posa aucun problème car avant qu’il n’eut put ouvrir la bouche, Aymi-chou avait de nouveau kidnappé ses lèvres. Une fois de plus, ils se caressèrent, leur lèvres se décollèrent pour se recoller aussi vite, leur langue s’entrelacèrent. . .

Baam !

Le bruit sourd d’un pantalon qui tombe et des ceintures qui s’entrechoquent. Max sourit à un Aymerick qu’il devinait surpris. Il était évident que c’était lui le coupable. Il ne fallait pas en avoir le moindre doute. Reculant légèrement, il admira le corps du félin, tout en passant délicatement ses doigts sur la moindre partie de son anatomie. Doucement, il se rapprocha de son oreille, lui chuchotant d’une voix des plus torride :

« - Maintenant que plus rien ne nous retient, j’ai cru comprendre que tu le souhaites autant que moi. . . »

Max posa sa tête sur sa poitrine, le fixant de ses yeux dorés. Son cœur battait à la chamade, si fort qu’on aurait put danser dessus.

« - En tout cas si tu continues à m’embrasser de cette façon, je serais incapable de me retenir plus longtemps. . . »

Regardant au-dessus de l’épaule de son lanceur de cannette, Max remarqua qu’ils étaient arrivé, malgré eux, jusqu’au lit. Une étincelle passa dans ses yeux, en même temps que son sourire se fit malicieux. Il posa sa main sur les ados d’Aymi’ et tout doucement le fit tomber sur le lit avant de monter au-dessus de lui. Son visage juste au-dessus du sien, Max avait une main qui caressait sa joue pendant que la deuxième guidait celle du félin sur l’élastique de son caleçon. C’est alors que, son caleçon au sol, il prit deux préservatifs dans sa table de nuit avant de s’adresser en un murmure à Aymerick :

« - N’ai pas peur. Tu sais c’est pas bien différent. Au début, je te guiderait puis tu n’aura plus qu’à laisser tes envies te guider. . . »

Un dernier sourire, et tandis qu’ils s’embrassèrent, un deuxième caleçon finit par rejoindre le premier. . .

Ne pouvant plus lâcher le fennec, Aymi serra le corps de celui-ci, voulant faire passer tout son amour dans ce baiser. Et il n’était sûrement pas le seul dans ce cas… Entendant le bruit sourd de ses ceintures tomber au sol, Aymerick s’arrêta, les yeux remplis de surprise. Mais en même temps, l’effet de surprise passé, il remarqua Max en train de l’examiner sous toutes les coutures en le caressant de ses doigts fins. Un frisson parcoura le corps du félin à ce contact, et la voix de l’acteur à son oreille fit resserrer son étreinte une nouvelle fois. C’était presque devenu automatique : dès qu’il entendait sa vois des plus sensuelles, il voulait à tout prix le prendre dans ses bras., se plier à ses moindres caprices. Est-ce cela que les autres ressentent à son contact ? Eh bien question tranquillité, c’est pas gagné …
Les paroles du fennec étaient des plus correctes : Aymi le souhaitait autant que lui. Cependant, la liberté ou plutôt l’approche qu’ils éprouvaient à cela était différente, très différente. Le félin a beau désirer l’acteur de tout son être, sauter le pas paraissait difficile… Après tout, on pouvait parler d’une virginité masculine dans ce cas-ci, même si le terme est inexistant. Le cœur accélérant sa course, Aymerick fixa les yeux ensorceleurs de Max, lui adressant un nouveau sourire. S’il continuait de l’embrasser, il ne pourrait plus résister ? Aymi’ lui murmura d’une voix taquine, avant de l’embrasser dans le cou :

« - Désolé mais là, c’est, sûr , je ne te lâcherai plus… Après tout, tu l’as dit toi-même : on en a tout les deux envies. »

Un sourire malicieux apparu sur les lèvres de l’acteur, sans qu’Aymi n’en comprenne vraiment le sens. Ce n’est que lorsqu’il sentit la main de Maxou’ [ <3] le pousser légèrement en arrière qu’il en comprit la raison. Atterrissant en douceur sur le lit aux draps de satin crème, en parfaite harmonie avec le fer forgé, Aymerick sentit son cœur s’arrêter, sous le coup de cette nouvelle étreinte. Celle-ci était différente. Jamais, jamais le félin n’avait autant aimé Max. Comment pourrais-je vous dire pourquoi, je ne suis pas dans sa tête. Admirant les traits du visage de l’acteur à quelques centimètres du sien, le jeune homme laissa l’acteur guider sa main jusqu’à son caleçon, son autre main au creux de sa nuque. Son cœur reprenant enfin vie, il se rattrapa même à la vitesse du son, faisant part de ses battements forts et irréguliers. La star prévint le félin qu’il l’aiderait au départ, même si la différence n’était pas des plus grandes. C’est sur cette dernière parole que les deux adolescents passèrent la nuit ensemble, montrant enfin leurs vrais sentiments l’un pour l’autre. Il n’y a plus qu’à espérer que tout cela ne sera pas résumé à une bête aventure d’un soir. Même s’il aimait Max, même s’il lui faisait confiance, une part de lui-même était toujours dans le doute, peur de cette trop grande différence qui les dominait, autant dans le caractère que la vie quotidienne. Mais ce soir, une seule chose compte aux yeux d’Aymerick : l’importance des sentiments qu’il éprouve pour celui qui a chamboulé sa vie.

Après des heures remplies d’étreintes et de peu de sommeil, le soleil éclaira la chambre d’hôtel sur son décor des plus luxueux. Provoquant des éclats lumineux à travers la fenêtre et le fer du lit, la gigantesque boule de feu finit par réveiller tout doucement notre félin. Son torse en dehors des draps, il avait sa tête posée sur un des nombreux coussins moelleux qui dominaient le lit. Ses mains revenant vers celle-ci, quelque chose manquait, dans ses doigts dirigés vers l’intérieur de l’endroit où il avait passé la nuit. Ses yeux verts légèrement entrouverts, Aymi’ chercha Max du côté où il avait dormi, en vain. A moins qu’il ne soit tombé au sol pendant l’action, son esprit était trop fatigué pour s’en rappeler. Fatigué et inquiet. Allait-il se retrouver seul, dans cette chambre trouvant quelque chose qui l’informerait de son départ ? M*rde. On a toujours bien dit qu’être stressé dès le matin, ce n’était pas bon pourtant. Son cœur a intérêt a bien s’accrocher et a être moins protecteur pour les deux ans à venir au moins. Il faut s’en faire une raison : quoi qu’il en dise ou en pense, Max est acteur pornographique et il ne pourra pas l’empêcher d’aller voir quelqu’un d’autres. C’est sur cette conclusion des plus amères qu’Aymerick se leva.
Ses cheveux cuivrés en bataille, le félin prit d’une main appui sur le lit, et de l’autre, en prit sa tête. Il n’avait pas bu à s’en prendre une gueule de bois, mais le peu d’alcool mélangé aux émotions de la veille lui donnèrent mal à la tête. Il ouvrit enfin les yeux normalement, s’étirant de tout son long. Il se dirigea vers le sac qu’il avait emporté pour Moi’ho ainsi que ses sous-vêtements de rechange. Son Animashi avait eu l’idée que le jeune homme avait considérée comme loufoque de prendre de quoi tenir un jour quelque part en cas de problèmes, même si les raisons n’avaient pas été pensées dans ce genre de situation. C’est alors qu’il entendit l’eau couler de la douche. Un sourire fendit son visage, ravi que l’acteur ne soit pas parti. Il pourrait ainsi passer encore quelques temps en sa compagnie aussi infime cela pourrait être. Il arriva à la porte de la salle de bain, et y entra, remarquant en effet la présence de Max. Ce dernier n’avait pas eu l’air de l’avoir remarqué, et Aymi saisit la star par la taille posant sa tête dans ses cheveux blonds des sables appréciant l’eau couler dans son dos.

« - Bou ! Je suis réveillé. Comment vas-tu ? Je suis content que tu sois encore là. [ Grand sourire ] Tu dois tout de même aller travailler aujourd’hui ?, dit-il plus inquiet quand à sa réponse.

Le félin se rappela soudain que lui était une nouvelle fois en train de faire l’école buissonnière et poussa un soupir à ce souvenir qu’il aurait bien voulu éviter. Il saisit les doigts de l’acteur en y entrelaçant les siens, avant de dire avec un sourire légèrement gêné :

« - Je dois te paraître collant à la fin… »

Aujourd’hui, lendemain de la fameuse Party de la plus grande production de film pornographique d’Hoshizora, l’aube pointait le bout de son nez par la fenêtre d’une des plus belles chambres de l’hôtel Taun’. On pourrait croire qu’il était trop tôt pour se lever, surtout quand on avait passé plus de temps à batifoler dans son lit qu’y dormir, mais Max n’était pas un adepte de la grasse mat’. Quand vos journées sont surchargées, on prend l’habitude de ne perdre aucune minute. C’est pourquoi, il était accoudé à l’appui de fenêtre, dos au vent qui balayait ses cheveux. Il était des plus pensif, tirant lentement sur la cigarette qu’il tenait entre les doigts. Il pensait à cette nuit mais surtout au sentiments qu’il y avait ressentit. Même s’il c’était efforcé de le nier, Max’ devait l’admettre : il n’avait pas fait l’amour à Aymerick comme au autres, de façon mécanique dans le seul but de trouver l’extase. Il y avait eut beaucoup trop de sentiments. Pendant cette nuit, il avait vraiment aimé Aymi’, de la même façon qu’il avait aimé Maxime avant lui. Rien que d’y penser, l’acteur tira de nouveau sur sa Shizo. Le simple fait qu’il ait ressenti le besoin de plonger dans le refuge de cette pseudo-drogue signifie déjà beaucoup. Regardant la cause de tout ces brusques changements, couché sur le lit, Max ne peut s’empêcher de sourire, tout en se souvenant de tout les moments passés en sa compagnie. Endormit, Max le trouvait encore plus beau si c’était possible. . .

* On dirait un ange, un ange qui vient de se brûler les ailes. *

Écrasant son mégot dans le cendrier, Max respira un coup d’air frais avant de refermer la fenêtre de peur de réveiller le félin. Après avoir prit un chewing-gum, il s’avança jusqu’au lit, admirant le visage au doux traits du jeune homme. Il aurait dû le réveiller. Dans à peine trente minutes il était censé être dans sa classe. Mais après les événements d’hier et la nuit qu’il venait de passer, Max trouvait qu’il avait bien mériter de dormir tant qu’il le voulait. Se penchant vers son visage, il effleura ses lèvres avant de déplacer une des mèches qui masquait ses si beaux yeux verts.

« - Tu es vraiment des plus étonnants, Aymerick. . . »

La star resta bien une dizaine de minutes à simplement le regarder dormir. Il était totalement hypnotisé par ce corps à moitié enfouit dans les draps. C’est qu’il semblait si paisible et si heureux à la fois qu’on ne pouvait s’empêcher de se demander à quoi il pouvait donc rêver. Déjà le réveil indiquait 8h15. Avec un rendez-vous à neuf heure, il était plus que temps de se dépêcher. Et comme une bonne douche ne serait pas du luxe, c’est sans un bruit qu’il se dirigea vers la salle de bain. L’eau coulant le long de son corps mit un bout de temps avant de retrouver sa transparence naturelle. Ainsi, la peau du fennec avait retrouvée sa pâleur, sans ces bariolages diverses. Seul quelques hématomes, dont un de la part de son idiot mignon, ne partiraient pas de si tôt. . .

« - Bou ! »

Max sursauta légèrement, avant de sentit ses mains sur ses hanches et son souffle dans sa nuque. Il s’était réveillé finalement. Tant mieux il n’aurait pas aimé devoir partit sans lui dire au revoir, même s’il comptait le revoir le plus vite possible. Aujourd’hui peut-être ? Penchant sa tête pour regarder le nouveau venu, il sourit, son visage protégé de l’eau par celui du félin.

« - Bien, très bien même et encore mieux depuis que tu es là. [ Sourire des plus charmeur. ] Mais malheureusement, même s’il n’y a pas de tournage aujourd’hui, j’ai du travail. »

Il se retourna afin de poser sa tête sur le torse d’Aymi’. Il adorait faire ça. Sa simple présence lui donnait l’impression que plus rien ne pourrait lui arriver, que peu importe ce qu’il surviendrait, il serait toujours à ses cotés. Aymerick avait le don de faire envoler tout ses soucis. Son corps si musclé n’y était sûrement pas pour rien dans cet impression de sécurité. . .
Quand son lanceur de cannette s’adressa à lui, avec se sourire gêné si trognon, Max ne put s’empêcher d’éclater de rire tout en lu caressant le nez du bout du doigts :

« - Aussi étonnant que ça puisse paraître, surtout de la part d’un mec comme moi, c’est ce que j’aime chez toi : Ton fichu coté protecteur quasi pot de colle.[ Tirage de langue. ] Et puis, tant que tu me fait pas de crise de jalousie, ça ne me pose aucun problème. »

Max se releva sur la pointe de ses pieds, et une main dans le bas du dos de celui-ci, il kidnappa ses lèvres. Il l’embrassa avec la même passion qu’hier quoique plus douce et sensuel. Ensuite, il sortit de la douche après avoir déposé un baiser sur la joue du félin. Enroulant sa serviette autour de sa taille et après avoir essuyé ses cheveux avec une autre, il s’avança vers le lavabo et commença à appliquer du crayon noir en dessous de ses yeux tout en parlant à celui qui était maintenant devenu son petit copain :

« - Tu ferais mieux de te laver en vitesse. Tu es déjà en train de sécher la première heure de cours. Même si je commence à croire que tu es un fervent pratiquant de l’école buissonnière. . . [ voix plus gênée ] Dis Aymi’, je me demandais si ça te dérangerais que je passe te chercher après l’école. Ladya passe la semaine chez des amis et je me disais que je pourrais en profiter pour t’inviter à l’appart’. Enfin, je comprendrais que tu refuses. On a pas toujours envie de dire à ses amis qu’on sort avec un star pornographique. Bonjour, la réputation après ! »

Pour réponse, ce fut un fou rire qu’Aymerick reçut, le faisant rougir légèrement. L’avantage était que ça ne dérangeait pas Max, mais il le collait bien… Il prit une mine renfrognée quand ce dernier parla des crises de jalousie. Il y avait pensé, mais que pouvait-il y faire ? A part essayer de se contrôler ce qui sera plutôt difficile. Il poussa un léger soupir avant de répondre d’une voix boudeuse :

« - Je ne te promets rien pour les crises de jalousie. Mais je vais faire des efforts, ça, je tiens parole [ Sourire ] Après tout, je n’ai pas vraiment le choix, dit-il en lui tirant la langue.

La réaction qui en découla fut mieux appréciée que la précédente, même si il n’était pas déplaisant non plus de voir Max rire aux éclats. Mais sentir ses lèvres se déposer sur les siennes était tout de même moins gênant que d’être confronté aux faits. Profitant de cet instant sans en perdre une miette, Aymi’ sentait la main de l’acteur dans le bas de son dos, tandis que la sienne se trouvait dans les cheveux mouillés de la star. Trop tôt au goût du félin, Max se sépara de ses lèvres et l’embrassa sur sa joue avant de sortir de la douche. Dans combien de temps le reverra-t-il ? Il faudra bien en discuter un jour, mais Aymerick avait trop peur de devoir attendre longtemps. Quelques minutes l’avaient déjà rendu malade de ne pas être à ses côtés, alors des journées entières, c’est impensable. Le jeune homme se demandait toujours s’il allait pouvoir en parler avant qu’ils ne se quittent, mais l’acteur prit la parole avant qu’il ne se décide. Il aborda en premier lieu, le sujet qu’Aymerick avait oublié et qu’il aurait bien voulu laisser au fin fond de sa tête : l’école. Comme l’avait si bien dit Maxou’, c’était un grand passionné de l’école buissonnière et un habitué des salles de colle. Mais ce qui était le plus énervant dans tout ça, c’est qu’il réussissait sans problèmes ses examens. Par contre, la suite le fit sortir de ses pensées, car Max demanda s’il pourrait passer venir chercher le félin pour aller à son appartement. Un sourire brilla sur le visage d’Aymi’, jusqu’à ce qu’il se rappelle des fauves qui se trouvent dans son école. Et puis on a beau dire, rares sont les gens qui n’ont pas entendu parler de « Cherry-chéri ». Il n’avait pas tellement envie que tout le monde saute sur Max jusqu’à l’en étouffer, mais il voulait à tout prix le revoir. Car sinon, il ne saurait jamais tenir. Le pensionnat n’est pas non plus un lieu de sagesse, mais plus tard, la plupart des élèves quittent le bahut pour rentrer chez eux. Le jeune homme continua de se laver, tout en répondant à Max.

« - Si je voulais pas me faire de réputation, il y aurait déjà bien longtemps que j’aurais arrêté de répondre aux profs ou fait des c*nneries inimaginables avec les potes ! En fait, J’allais justement te demander quand est-ce que l’on pourrait se revoir. Cependant, je ne pense pas que l’école soit l’endroit idéal : il y a trop de monde qui te sauterait au cou et là, je peux t’assurer que ma jalousie sera sans limite, dit-il avec un clin d’œil. Par contre, le pensionnat est un peu plus calme. On pourrait s’y retrouver, non ? Je t’attendrai devant l’entrée !, dit-il tout sourire. »

Ayant fini sa douche, Aymi’ mit une serviette autour de sa taille avant d’essuyer l’eau qui perlait son corps. Il saisit l’acteur par derrière, ce même sourire sur le visage et ses mains sur ses hanches.

« - Il n’y aura rien que toi et moi et pas de groupe prêt à t’attaquer à tout instant. Jouer le garde du corps, ça ne me réussit pas trop, comme tu l’as remarqué… [ Clin d’œil ] Du moins, jusqu’à ce qu’il y ait vraiment un malade qui débarque, là, c’est une autre histoire, dit-il en souriant. Je t’attendrai donc devant la porte du pensionnat à 17 heures. »

Le jeune homme embrassa l’acteur dans le cou, avant d’essuyer ses cheveux et de les coiffer rapidement. Heureusement, il avait la chance que ceux-ci se mettaient directement en place, mais un sèche-cheveux n’aurait pas été de refus, il déteste sentir ses cheveux mouillés. Seulement, il n’avait aucune envie de rester tout seul dans cet appartement sans Max à ses côtés. A l’école, il se concentrera pour une fois sur les cours pour ne pas déprimer avant 17 heures, même s’il savait qu’il n’en serait pas capable.
Il lâcha enfin l’acteur pour qu’il aille se préparer, et lui, enfila son boxer, avant d’aller chercher ses vêtements dans la chambre. Il n’avait pas tellement le choix : il allait devoir remettre les vêtements qu’il avait porté au gala. Tout ce qu’il faut pour être discret dans une école… La provocation est de mise avec ses têtes de mort ou tout simplement le style et la classe de la tenue, mais il n’allait tout de même pas se balader torse nu dans les couloirs. [ Il a déjà eu sa dose avec la veille. ] et ne pas mettre les accessoires enlèverait tout le charme du vêtement. Tout cela se résumerait à un simple jeans avec un t-shirt plus que banal, ce qui n’est pas du tout son style. Le seul effort qu’il pourrait effectuer serait de ne pas faire pendre ses ceintures… Oh et puis zut, de toute façon, la salle de colle l’attend déjà, autant avoir la classe pour aller lui rendre visite.
Après avoir pris plus de 20 minutes pour s’habiller, Aymi’ se dirigea vers Max, lui aussi enfin préparé. Ils allaient devoir partir… et pas pour revenir dix minutes plus tard cette fois. Le félin sourit légèrement à l’acteur, déjà blessé rien que de penser à s’éloigner de lui. En est-il de même pour lui ? Peut-être pas à ce point-là… Serrant une dernière fois le fennec contre lui, il resta là un long moment avant de lui dire :

« - Si tu n’avais pas eu ton travail, j’aurais vraiment fait l’école buissonnière une nouvelle fois, dit-il avec un sourire. De toute façon, mes profs sont habitués, ça ne les étonnerait pas. »

Aymerick entrelaça ses doigts dans ceux de la star, avant de saisir son sac et descendre au rez-de-chaussée. Arrivé devant la porte d’entrée, il se tourna vers Max et posa ses lèvres sur les siennes en rajoutant :

« - Je suis pressé d’être tantôt, ne m’oublie pas surtout [ Sourire ] A plus tard, mon ange. »

Le félin salua « son ange » de la main, pour enfin se diriger vers l’école, parlant à Moi’ho.

« - Tu saurais prévenir mes parents que j’arrive ? Je vais tout de même devoir rentrer pour prendre mes affaires scolaires, dit-il en soupirant.

« - Ne t’en fais pas pour ça, j’ai été prévoyante. Je te connais trop, tout est dans ton sac et tu ne l’as même pas remarqué ! Enfin vu ta tête, ce n’est pas très surprenant tout compte fait, dit l’animashi en riant. »

« - Je t'adore, Mio' . Espérons seulement que mes camarades ne me connaissent pas autant que toi, sinon, ils vont vraiment tous attendre 17 heures… Bon, quand faut y aller… »

Jetant un dernier coup d’œil en arrière, Aymi’ sourit à Max avant de monter dans le téléporteur.

[ --> Ecole d’Azaroshi ]