Hoshizora
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 Son chevalier servant . . . Stanislas Romanisch

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AuteurMessage
Stanislas
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Stanislas


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MessageSujet: Son chevalier servant . . . Stanislas Romanisch   Son chevalier servant . . . Stanislas Romanisch EmptyLun 13 Avr - 18:56



Fiche



Tranchant la foule, je ne tarderais plus à rejoindre ma belle . . . *



*Théme musical : Shining Collection Gravitation * *
[ Traduction en deuxième liens . . . Pour certains le Japonais c'est du Chinois x) ]



Nom&Prénom :
Stanislas Romanisch

Surnom :
Des surnoms Stanislas en a de tout les genres. Il y a d’abord les amis : Stan’, l'excentrique, mec, les admiratrices, Mister, Beau gosse, Playboy, puis il y avait les ennemis, Chippendale, Conn*rd, Sextoy, et aussi mamy, et son Stani’ chéri. Toutefois, c’est sous le pseudonyme d’ Heartbreaker qu’il est le plus connu, mais ce nom, il l’a oublié quand il l’a rencontré.

Age :
23 ans

Sexe : Masculin

Sexualité : Hétérosexuelle


Ressemblance avec animal :
Stanislas n’a jamais eut l’impression de ressembler à un quelconque animal même si il a obtenu du renard sa russe et son roux flashy.

Passion & étude approfondie :
Ex mec cerise, il travaille maintenant pour un disquaire. Il est aussi Dj mais ces compétences ne sont pas suffisante pour percer dans le milieu professionnel.


Histoire :



Il est beau ? Oui, ça c’est peu dire. On aurait cru en la résurrection d’Apollon, l’homme de ces dames. Il est sexy ? Oui, ça on peut le dire. Du moindre de ces gestes émanait cet aura de séduction. Il avait le don pour faire naître cette étincelle de désir dans les yeux des inconnus. Il est convoité ? Oui, ça c’est certain. Elles le dévorent du regard, ne jurent que par lui. Cela avait dépassé l’admiration, c’en est devenu de la gourmandise. Elles ne voulaient pas seulement le dévoré des yeux. Non, elle voulaient bien plus que ça, tout comme lui en fait. . .
S’il est heureux ? Ca par contre, j’en doute.

« - Heartbreaker ! Tu te bouges beau gosse ! Tes cocktails ne vont pas se servir tout seul. »

« -Cherry chéri, tu te calmes mon ange. Il n’y a pas le feu que je sache. Je viens juste de redescendre, je suis crevé moi ! »



Stanislas, sourire charmeur, se chamaillait avec la nouvelle recrue qu’il avait vite fait d’adopter comme son petit frère et protégé. En torse nu et jeans déchiré plus que la décence ne le permettait, il flânait sur le comptoir, négligant par flemme le plateau que lui tendait le blondinet.

« - Playboy de mon cœur, quand on est incapable de les enchaîner les unes après les autres, on s’arrête et on ne refile pas ses heures de service aux copains. »

« - Ça va, j’ai compris l’junior. Je vais aller te le servir ton plateau. Mais je te parie tout mes pourboires que dans à peine cinq minutes, j’ai une nouvelle cliente. »


S’éloignant avec son plateau, le rouquin répondit d’un signe de la main accompagné d’un sourire espiègle au baiser que lui envoyait un Cherry chéri hilare. Il ne comprenait pas pourquoi les gens méprisaient ce métier. Il n’avait jamais eut d’amitié et de complicité aussi forte que celle qu’il partage avec les mecs cerises. Et en dehors de cela, il pouvait passer des heures à son passe-temps favoris tout en étant payer. Bref, il prenait son pied. Mais il devait avouer que de tout les employés du Cherry’s Night, il était le seul à le faire par choix et non obligation.

« - Mesdemoiselles, vos trois cocktails cerises. En espérant que vous passez un agréable moment. »


Elles étaient comme n’importe quelles clientes : adolescentes bourrées d’hormones venues mater les serveurs. Ce genre de filles, Stan’ ne les connaissait que trop bien. Pourtant, elle, elle avait l’air différentes avec son apparence d’enfant. Elle le fixait mais contrairement aux autres, elle dénigrait son corps pour se plonger dans ses yeux. S’il avait été étonné, il ne le montra pas. Mais à peine eut-il fait quelque pas qu’elle l’avait rejoint.

. . .


« - Tu veux que je te raconte pas vie ?! Eh ben, celle-là on ne me l’avait pas encore faite. T’es sûr que tu ne veux pas oublier les présentations et passer direct au préliminaire ? Je suis quand même payé à l’heure. . . »


Étendu sur un lit du deuxième étage, Stanislas regardait la jeune inconnue, ne sachant s’il devait rigoler ou s’étonner. Elle, assise le plus loin possible de lui, comme si le rouquin brûlait, secouait sa tête de gauche à droite, comme le faisait sa grand-mère pour dire qu’il était irrécupérable. Cette expression si familière, lui décrocha un sourire un simple sourire, ni méchant ni dragueur.

« - Bon, puisque que tu as l’air d’y tenir, après tout c’est toi qui paye. Alors, je m’appelle Stanislas Romanisch, plus connu sous le nom d’Heartbreaker, j’ai 20 balais, un corps de rêve et une personnalité de m*rde. Mon hobby est de m’envoyer en l’air, et vu que je suis le mec le plus chançard de la terre, j’ai réussit à en faire mon métier. Je mixe de temps en temps, bois souvent – mais qui serais capable de résister à un cocktail cerise ? Je ne fume pas, du moins ça c’était avant d’avoir goûté aux Shizo’s de Cherry Chéri. Elles arrachent celle-là. C’est peut-être pour ça qu’il se limite à deux par jour. Sinon, quand je ne passe pas carrément toute la nuit ici, j’attend l’aube avec les autres mecs cerises en poussant la sono à fond. . . Je continue ? »


Il l’a fixa sans qu’elle ne détourne ses yeux de la profondeur des siens. Haussant les épaules, Stan’ croisa ses bras derrière sa tête, fixant le plafond et continua son long monologue accompagné du silence de l’inconnue.

« - On dirait bien. Donc, n’en déplaise aux apparences, je ne suis pas un orphelin, ni un pauvre. J’ai deux parents qui peuvent aisément concourir pour la plus grand fortune d’Hoshizora. Lui, c’est un dirigeant d’entreprise, dont l’orgueil n’a d’égale que la jalousie de ses rivaux. Elle, c’est la directrice d’une maison de disque, dont la beauté n’a d’égale que la haine qu’elle voue à son mari. Ne me demande pas se qui les a poussé à se marier. Je n’en sais rien. Tout ce que je peux te dire c’est que mon père passe autant de temps à coucher avec son ordinateur que ma mère à le tromper avec ses nouveaux chanteurs. Que veux tu, c’est une nymphe et lui un martyr. En toute logique j’aurais dû reprendre la boîte de mon père, même si à choisir j’aurais préféré celle de ma mère. Naturellement, j’ai refusé et mon paternel m’a bannit de la maison. C’est encore maintenant le plus beau jour de ma vie. J’entend encore la liberté arriver vers moi en courant. Ma mère, elle m’a sourit. Je la voit encore me chuchoter qu’il y en avait qui était chanceux. J’ai fait mes valises et je suis parti vers la seule personne qui compte un temps soi peut pour moi : Ma grand-mère. Cette femme, c’est ma déesse. A 60 ans, elle arrive encore à être sexy, à telle point qu’une fois j’ai du me faire passer pour son amant pour que ces prétendants se cassent. Elle m’accepte tel que je suis et ne cachent même pas à ses amis que son petit-fils travaille au Cherry’s night comme chippendale. Pourtant avoir un petit-fils chippendale pour une ancienne actrice, c’est pas très glorieux. Bref, j’habite avec la personne que j’aime, fais le métier qui me plait et pour couronner le tout je reçois l’équivalent du salaire d’un cadre d’entreprise tout les moins par mes parents. Si ça c’est pas la belle vie ! »


Il se releva vers elle. Maintenant qu’il avait fini son histoire, il allait pouvoir passer aux choses sérieuses. Il s’apprêta donc à aller chercher la jeune fille à l’autre bout de la pièce, quand elle s’avança d’elle-même pour finir par s’assoire sur ses ados, l’empêchant ainsi de bouger. Et au plus grand étonnement et déplaisir de notre Playboy, elle ne semblait pas en avoir fini avec lui. Ça existait donc des filles si curieuses ?

« - Alors si je comprend bien, tu es venu ici de ton plein grés ? Alors que tu aurais pu avoir une vie tout à fait normal, chiante mais normal. »

« - Ouh ça, ma chérie, c’est une longue histoire. »

« - J’aime les longues histoires. »


Il ne peut s’empêcher de sourire à nouveau, quoique cette fois son sourire avait retrouvé son charisme. Fixant la jeune fille droit dans les yeux, ses bras toujours croisé derrière sa tête, Stanislas commençait à se prendre au jeu.

« - Écoute bien, princesse, tu vas être servie. Déjà tout petit j’avais un charisme insensé, comme tout les bébés sûrement. Mais, selon les infirmières j’étais le seul a avoir déclenché un tel engouement. Il n’y avait pas une personne de la gente féminine qui passait sans s’arrêter devant mon berceau. J’ai dû naître avec le don de pouvoir ensorceler qui je voulais. Les femmes m’aimaient et moi aussi je les aimais déjà. D’après ma grand-mère, j’étais le plus jeune Playboy de tout les temps. A, à peine, deux ans, je flattais mes camarades de classe et avais déjà ma propre cours. A cinq ans, j’avais une copine différentes pour chaque jour de la semaine, toutes un peu plus âgées que moi. Je crois que je devais avoir les gênes du tombeur. Et là tu te dis que si c’était déjà ainsi alors que je portais encore la salopette ça devait promettre. »

« - En réalité, j’étais surtout en train de plaindre tes pauvres victimes. »

« - Oh mais chérie, tu n’as encore rien vu ! Quand arriva la dizaine, j’étais déjà devenu un dragueur hors pair. Et je dois avouer que la chance m’avait plutôt sourit. Mon corps avait déjà de quoi faire baver les plus de quinze ans. Je ne te l’ai peut-être pas dit mais je suis un véritable excentrique. Je voue presque un culte à mon corps. Mais après tout, c’est quand même mon outil de travail. Sans lui je me serais retrouver en train de faire le serveur dans un fast-food. Bonjour la honte ! Enfin revenons à mes dix ans. Je traînais dans les centres commerciaux, bars, fêtes, tous ces endroits fréquentés par les adolescents. Cependant, moi, ce qui m’intéressait n’était pas l’endroit en lui-même mais ce que je pouvais y trouver. Des filles toutes plus belles que les autres, ces filles qui allaient pouvoir m’apprendre ce que je désirais. Je ne voulais plus me contenter de les tenir par la mains. Je voulais savoir ce qui se trouvait de l’autre coté de la barrière. Je n’eut pas à chercher longtemps pour trouver celle qui allait m’offrir ce que je voulais. En vérité, je n’ai même pas chercher du tout, vu qu’elles venaient d’elles même à moi. Ainsi quand j’eut l’âge de rentrer à la grande école, je n’avais déjà plus rien à apprendre »

« - Attends, tu veux dire qu’à seulement dix ans tu avais déjà vendu ton corps ! »

« - Je ne le vendais pas encore à ce moment. C’était juste pour mon propre plaisir.
Je suis né ainsi, avec ce désir infini qui brûle mes entrailles. Comme dirait mes ennemis, je ne vis que pour le sexe. Et le pire c’est qu’ils n’ont pas tout à fait tord. Sans sexe, je trouve que la vie serait bien ennuyeuse. Mais bon je suis peut-être un peu jeté de penser ainsi. Toutefois, je m’ennuie très vite, et je suis toujours en train de chercher de nouvelles sensations. C’est pourquoi à mes quinze ans j’avais poussé le vice jusqu’à collectionner les compagnes. Je m’ennuyais tellement que j’en avait une pour chaque jour. Et le pire, je n’avais aucun scrupule à se qu’elles se rencontrent. De toute façon elle était toute folle de moi. « Mardi, je te présente Mercredi. ». Et ces pauvres cruches, elles rigolaient. Bref, je me suis vite désintéressé de ces jeunes écervelées qui de toute façon n’avait plus rien à m’apprendre. J’ai donc commencé à participer au gala de mes parents. Là-bas, les femmes étaient tellement différentes des adolescentes, classe, ingénieuse, maligne. On aurait cru en la réincarnation du diable. Elle était pour moi bien plus désirable. C’est ainsi que j’en suis venu à devenir l’amant de la conseillère de ma mère. »


« - C’est pas vrai ?! Raconte ! »


Elle semblait de plus en plus étonnée, à tel point que Stan’ ne put s’empêcher de rigoler. L’inconnue timide qui se cachait dans le coin de la pièce n’avait plus de raison d’être. A l’instant, les deux jeunes gens aurait très bien pu passer pour deux amis en train de discuter. Car, aussi improbable que cela puisse paraître, notre Playboy s’était, à son tour, pris au jeu. On se serait cru dans une série T.V. « La véritable vie d’Heartbreaker ». D’ailleurs, l’épisode continuait au son de la voix de l’excentrique :

.


Dernière édition par Stanislas le Sam 4 Juil - 21:01, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Son chevalier servant . . . Stanislas Romanisch   Son chevalier servant . . . Stanislas Romanisch EmptyMar 14 Avr - 23:02

[ La véritable vie d'Heartbreaker saison 2. Dés à présent sur votre forum! x) ]

« - Mais bien sur que je vais te le raconter chérie. Tu me payes pour ça. [ Clin d’œil]. C’était en été, au gala de fin d’année de la maison de disque de ma mère. Elle avait attiré mon attention et pourtant je dois t’avouer que ça tient du record. Captivé comme j’étais, je n’avais pas d’autre choix que d’aller lui parler. Même si, comme c’était une des premières fois que j’allais draguer - ou devrais-je dire faire à la cour ?, à une dame j’avais plus de chance de me taper un râteau que de conclure. Je me rappelle encore des paroles que je lui dites. C’était quelque chose comme : « Bonjour mademoiselle, pardonnez mon insolence. Mais je vous regardais à cet instant et je ne put m’empêcher de me dire que si je ne venais pas vous parler, je risquais fortement de m’en vouloir. M’accorderiez vous le privilège de passer la soirée à votre bras ? » Et là, comme un coup du destin, elle a passé son bras dans le mien. J’ai passé la soirée à ses cotés en tant qu’amis, et la nuit en tant qu’amant. Bien entendu, ma mère s’en est vite rendu compte, mais elle ne me fit aucune remarque, ce contentant de tenir lieu d’informatrice. Ainsi j’appris qu’elle était mariée, et que si jamais son mari l’apprenait je risquait gros. Mais moi, je m’en moquais, elle m’avait ensorcelé. Toutes les femmes de monde me paraissaient fade comparée à elle. J’ai, ainsi, continué à la voir pendant trois ans, dans des hôtels, des studios d’enregistrement et quelques rares fois chez elle. Les moments que j’ai passé dans ses bras, font encore partie de mes meilleurs moments. Mais un jour, elle en eut marre de moi et je dus laisser ma place à un autre. Je dois avouer, qu’après qu’elle m’ait jeté, j’ai dû attendre quelque mois avant de pouvoir reprendre une fille. . . »

«- Tu l'aimais ? »


« - Si tu veux tu peux appeler ça de l’amour. Mais franchement moi je n’y crois pas. Il n’y a pas d’amour, de prince charmant, de chevalier servant. Tout ça ce n’est que des bobards que les adultes raconte à leur sales mouchards pour qu’il dorment enfin et les laissent tranquille. Il n’existe aucun amour qui vous transporte, vous donne l’impression de revivre. Non, crois-moi, il n’existe aucun sentiments éternels que des passions furtives, des désirs fugaces. Jamais l’homme ne pourra éprouver d’autre sentiments que ceux-là. »

« - C’est triste Stanislas, tu as beau les briser, toi tu n’as aucun cœur. »


Les yeux de Stan’ s’écarquillèrent sous l’effet de surprise. Il était incapable d’articuler le moindre mot. Est-ce le fait qu’elle avait utilisé son vrai nom ou bien qu’elle ait énoncé la triste réalité qui l’avait autant étonné ? Mais elle l’avait dit avec tant de naturel et d’évidence, qu’il n’avait pût que réagir ainsi. Il répondit donc d’un ton plus sec qu’il ne l’aurait voulu.

« - Oui, c’est peut-être vrai. Toutefois, on ne me paye pas pour avoir un cœur mais un corps. »


Peut être était-il vexé ? Ou alors se sentant percer à jour, ses instincts primaires avait-il prit le dessus ? Quoiqu’il en soit, d’un coup de rein habile, Heartbreaker la fit glisser en dessous de lui. Il prit son temps pour la regarder. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus fait ce genre de chose. Il aurait d’ailleurs été incapable de reconnaître une fille avec qui il aurait passé la nuit. Mais elle, il ne voulait pas l’oublier. Il voulais garder en mémoire l’image de cette mystérieuse fille-enfant qui avait voulu entendre son histoire. . . Approchant ses lèvres des siennes Stanislas allait enfin commencer ce pourquoi il étaient montés. Du moins, il croyait. Mais, encore une fois, elle en décida autrement. Déposant son doigt sur les lèvres qui allaient justement l’embrasser, elle sortit du lit sous le regard dérouté du chippendale, qui là, ne comprenait strictement plus rien.

« - Au revoir Stan’ et si jamais mon histoire t’intéresse, appelle moi. »


C’est ainsi qu’elle lui lança son argent accompagné d’un bout de papier. Le dépliant, il vit un nom et un numéro, signé d’une écriture fluide.

« - Monica. . . »

* * *


Les semaines passèrent et rien de vint briser la monotonie d’Heartbreaker. Si ce n’est cette pensée, toujours logé dans un coin de sa tête : Monica. Il avait essayé de l’oublier par bien des moyens. Mais elle restait toujours là, logé dans son esprit, présence spectrale hantant son âme.

« - Hep ! Miky, passe moi s’en une ! »


Assis dans la cour du Cherry’s night, Cherry chéri se retourna sur le rouquin, fumant tranquillement sa cigarette. Il faisait nuit d’encre et sous le halo blafard d’un lampadaire, seul un point rouge entre ses doigts brillait dans l’obscurité. Il faisait nuit d’encre et les mecs cerises venaient de finir leur journée. Avançant de sa démarche nonchalante, une main enfoncée dans la poche de son pantalon militaire et l’autre dans ses cheveux, Stanislas finit par s’asseoir à coté du blondinet.

« - Toi mon vieux tu ne l’as toujours pas appelé. J’ai raison non ? »


Allumant une Shizo, Stan’ regarda la fumée sans aller rejoindre les étoiles. Bien sur qu’il ne l’avait pas appeler ! Comme si cela n’était pas évident. Il ne savait rien d’elle, ni son âge, ni sa classe. Elle pouvait très belle être une jeune héritière, un gamine rebelle des vieux quartiers, une fille à papa. Qu’est-ce qu’il en savait, lui ?! Elle l’avait fait parler pendant des heures et puis était partie sans rien dire. Elle n’avait laissé derrière elle qu’un nom, un numéro et un courant d’air. Elle lui avait fait sous-entendre qu’elle voulait qu’il l’appelle. D’accord, c’est beau tout ça. Mais s’il devait appeler toute ses clientes il n’était pas prêt de s’en sortir !

« - Qui aurait cru qu’ Heartbreaker, notre coureur de jupon internationale, aurait eu un jour peur d’une fille ? »

« - Tu racontes n’importe quoi chéri ! »

« - Stan’, réfléchis ! Tu as multiplié les clientes depuis ce jour là. Tu te mets à râler dés que tu entends le nom Monica. Tu demandes tout les jours à Pedro s’il n’a pas vu une fille au allure d’enfant. Et comme si tout cela ne suffisait pas tu te balades tout les jours avec son numéro de portable dans ta poche arrière ! Et tu vas essayer de me faire croire que tu n’as pas pensé une seule fois à l’appeler ? A un autre mec ! »


Stanislas sourit à son petit frère. Ils ne se connaissaient que depuis peu mais Cherry chéri avait su cerner l’excentrique avec la facilité d’un ami d’enfance. De même que Stan’ savait tout de ce petit blondinet énigmatique qui c’était un jour appelé Mike. Le rouquin tire de nouveau sur sa cigarette. Il n’avait pas envie d’aborder le sujet avec lui car à coup sur, il n’hésiterait pas à lui balancer la vérité à la figure sans complexe, vérité que tous voyait sans oser le lui dire. Vérité que Stanislas ne voulait pas voir sortir des lèvres de son petit frère car cela ne ferait que certifier son exactitude. La vérité c’est que cette fille l’attirait. . .

« - Et junior, à fumer comme ça tu vas finir par tomber malade. La cigarette c’est nocif pour les petits hommes comme toi, tu sais. »


Mike venait d’allumer une seconde Shizo qu’il avait porté à ses lèvres sous le sourire moqueur d’Heartbreaker. Prenant un air pseudo-supérieur, tout en s’empêchant de rire, il répliqua :

« - Mec, quand tu auras passé cinq heures avec un pervers en puissance qui ne devait plus avoir touché un corps depuis 10 ans, tu me reparlera des dangers de la clope. »

« - Oucht !
[ Grimace] Alors là je te plaints, chéri ! »

« - Moi aussi je te plaindrais quand tu verras le paquet que je me suis ramassé ! Mais n’essaye pas de changer de sujet veux-tu. »


Cherry Chéri fixait Stan’ de son sourire sadique, de même que le psychopathe aime regarder sa victime tenter d’échapper à ses filets, tout en sachant que tout espoir de sa part est vain. Stanislas lui regardait sa cigarette devenir cendre entre ses doigts dans un silence de plomb. C’est fou comme tout est relatif : cette cigarette ne lui avait sembler durer que quelques secondes et ce silence des heures.
« - Stan’ ? »

« - C’est bon t’as gagné Miky ! Oui j’ai la frousse ! j’ai jamais hésiter à sonner à une fille de ma vie mais elle, elle m’intrigue. Je pourrais même dire que d’un certain coté j’en ai peur, peur de ne pas l’intéresser véritablement. Tu te rends compte ! Moi, Heartbreaker, avoir peur d’une fille ! C’est complètement insensé ! . . . [ Semi- boudeur ] Tu es contente maintenant ? »

« - Youaih ! Et maintenant mon petit cœur, tu vas prendre ton courage à deux mains et lui sonner. »

« - Mais youaih, c’est ça ! et ma mère c’est le Père Noël ! »


Stanislas jeta son mégot au loin avec rancune. Toutefois, il devait l’avouer, se confier à son petit frère lui faisait le plus grand bien mais se ça n’arrangeait nullement le problème. Il n’allait pas lui sonner. Tout simplement parce qu’il ne saurait pas quoi lui dire !

« - Quoi ?! elle ne te l’a pas encore avoué ?! [ Sourire moqueur.] Catrina, ma chérie, appelle Monica s’il te plait. »

« - Ok Miky ! »

« - Et mais attend ! Non ! »

« - Trop tard Stan’. Elle l’appelle. »


En effet, son animashi, pactisant avec le diable – présent sous la forme d’un angélique blondinet – était belle et bien en train d’appeler la mystérieuse inconnue et sans son accord en plus ! In ne lui restait plus qu’à prendre son oreillette en vitesse avant qu’elle ne décroche sans oublier d’ébouriffer les cheveux de la crapule au passage.

« - Halo ? »


C’était toujours la même voix, comme si elle venait à peine de quitter la pièce. Cette voix qui finit de rappeler à sa mémoire la jeune fille, qu’il n’avait jamais véritablement oublié. Stan’ se surpris à sourire malgré lui, ce qu’il regretta immédiatement quand, une fois n’est pas coutume Cherry chéri lui offrit son sourire le plus moqueur [ c’est de l’ironie au cas où certains n’aurait pas compris xD ] Stanislas fusilla, donc, son petit frère du regard, articulant en silence un « je vais te tuer » qui ne réussit qu’à récolter un sourire sadique avant de se lancer hésitant :

« - Stanislas Romanisch. . . Tu te souviens ? »


Éclat de rire. Là c’était certain – bien qu’il n’en doutait nullement – Mike se foutait royalement de lui. Il faut dire que ce n’est pas tout les jours que le grand Heartbreaker, don juan de ces dames, perdait sa voix devant une fille. Mais rien à faire, elle le rendait dingue, dans le premier sens du terme. Et avant de devenir totalement fou, il piqua au passage la Shizo d’un blondinet hilare qui n’était même plus de le remarquer, inspira une bonne fois, sourit et toute tensions éliminées redevint lui-même.

« - L’angle de la 2e et 3e avenue, samedi soir, 19 heure. Tenue de soirée exigée ma belle. Je t’y attendrais. »


Le temps que Stanislas raccroche son petit frère avait fini de s’étrangler avec son four-rire et le regardait un sourire satisfait sur le visage. Il s’effondra à ses cotés et lui sourit à son tour, soulagé. Ça n’avait pas été long, mais l’important était le style pas la durée. Maintenant, il ne restait plus qu’à savoir si la mademoiselle Monica sera au rendez-vous.

« - Alors on dit quoi à son Cherry Chéri ? »


« - Merci mec. »

« - Et mon bisou ? »


Cherry chéri un doigt posé sur sa joue regardait Stanislas taquin, attendant son dû. Un sourcil levé, Stan’ l’examinait, se demandant s’il était vraiment sérieux – après tout il était gay, le blondinet. Et puisqu’il n’y arrivait pas à le savoir, il cala la tête du voyou amateur sous son bras et lui ébouriffa les cheveux, hilare.

« - Ça tu peux toujours rêver, petit Playboy ! »

« - Au secours ! On m’attaque ! »


* * *


Il n’avait fallut qu’un simple appel à la plus fantastique des grand-mères pour avoir une table réservé au Palace. Oui, rien que ça. Cela faisait bien longtemps que Stanislas n’avait plus sortit le grand jeux. Il faut dire que la plupart du temps un beau sourire, quelques paroles bien placées et le tour était joué. Rose avait donc été amusée quand son petit-fils chéri lui avait demandé de réservé une table pour deux dans le restaurant le plus chic et renommé qu’elle connaisse- et il faut dire quant tant qu’actrice célèbre elle en connaissait un paquet. Elle avait été amusé mais surtout curieuse. . .

Stanislas venait de rentrer de son dîner aux chandelles – sans les chandelles xD. Tout en enlevant sa veste de velours brun qu’il posa sur le fauteuil, il sourit à la déesse assise dans son salon : Le mètre quatre-vingt, cheveux d’un blond cendré par le temps, yeux d’un vert pétillant, les traits d’une perfection exquise. Personne n’arrivait à déterminé l’âge véritable de Rose Romanisch, et dieu sait qu’elle s’était bien gardée de le dire à n’importe qui. Stan’ embrassa sa grand-mère sur la joue avant de piquer le verre de vin qui traînait sur la table et de s’affaler dans le fauteuil le plus proche. Tandis qu’il prenait ses aises – pieds sur la table, cravate enlevée, chemise déboutonnée – Rose tentait de satisfaire sa curiosité

« - Bien amusé ? »


Stanislas sourit, espiègle. Il était venu l’heure du petit interview nocturne. Oh, mais rien de surprenant, ou déplaisant. L’excentrique adorait raconter ses aventures à sa grand-mère qui lui avait toujours été de bons conseils – même s’il ne les avait jamais suivit. C’est donc sur un ton moqueur et en s’enfilant une gorgée d’un vin or de prix qu’il lui répondit :

« - Youaih, grand-mère je viens de remporter le plus grand défi de ma misérable existence : Je viens de me faire une amie. »

« - Une amie ?! »

« - Bah, c’est bien comme ça qu’on appelle les fille qui ne terminent pas dans votre lit non ? »


Dernière édition par Stanislas le Sam 4 Juil - 21:01, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Son chevalier servant . . . Stanislas Romanisch   Son chevalier servant . . . Stanislas Romanisch EmptyDim 28 Juin - 13:56

[ La véritable vie d'Heartbreaker saison 2. La suite après l'entracte ! x) ]

Sourire canaille au coin des lèvres, le rouquin regardait sa déesse levé les yeux au ciel dans une parodie d’exaspération amusée. Elle n’était pas du genre à apprécier que Stanislas collectionne les conquêtes mais après tout, elle avait aussi eut une jeunesse de débauche et de rébellions bien que moins exagérée que celle de son petit Playboy. C’est sûrement pour ça qu’elle aime son petit fils bien plus qu’elle n’ai aimé ses propres enfants. Elle l’aime son petit Stan’, Rosie. Il est la plus belle chose qui ne lui soit arriver sur terre. Un cadeau du ciel après un mariage éclair et un divorce tout aussi épique. Ainsi, c’est sur un ton qui se voulait contrarié- mais avec un sourire à peine caché, qu’elle répondit :

« -Oui Stani’. C’est comme ça qu’on les appelle. »

« - Oh Rosie! Combien de fois je devrai te le dire. Je m’appelle Stanislas. Stan’ ça va, mais Stani’ c’est d’un ridicule ! »


Stani’, stupide surnom qui le poursuivait depuis ses premiers cris et qui avait le don de l’agacer, et c’est peu dire. Le jeune Romanisch n’avait pas l’air de trouver que « Stani’ » ça faisait très sexy. . .
Rose se leva élégamment de son fauteuil pour venir serrer le rouquin dans ses bras. Elle l’embrassa délicatement sur la joue avant de lui chuchoter à son oreille, maternelle :

« - Tant que le sang battra encore dans mon cœur, tu seras toujours mon petit Stani’ chéri et ça rien n’y changera mon cher monsieur Romanisch. »

« - Moi aussi, je t’aime grand-mère. »


Sa grand-mère, elle était la première personne a lui avoir apprit à aimer, à lui, l’être insensible. Bien que cet amour n’avait rien de physique, il n’empêchait pas de mesurer la véritable nature du cœur. Elle lui avait ouvert une porte, l’espoir d’un jour pouvoir ouvrir son cœur à quelqu’un d’autre. Mais pour le moment, il était plus que bien cadenassé.
Rose s’assit sur le bras du fauteuil de Stan’, ses jambes passées au-dessus des siennes. Elle lui piqua son verre de vin auquel elle but une gorgée, avant de demander sans tenter de cacher sa curiosité :

« - Allez raconte ! Qui est-elle, cette mystérieuse inconnue qui faut un repas au Palace ? »

« - Une fille d’un p*t**n de scientifique. »

« - Stan’ ton langage ! »

« - Oui, Rosie
[ Sourire charmeur ]. Charmante, et jolie avec ça. Elle semblait intrigué mais vu son rang elle doit en avoir vu bien d’autre. J’avais comme l’impression qu’elle ne se plongeait dans mes yeux rien que pour éviter de me mater de la tête au pied. Elle a des airs d’enfants malicieux, mais en vérité elle a 18 ans et est bien plus mature que la plupart des filles de son âge, bien plus mature que moi en fait. »

« - C’est pas très dur ça chéri.
[ sourire espiègle ] »

« - Et surtout elle est la première fille a m’avoir réellement intrigué. »


* Monica. . . Ce nom restait suspendu dans les airs, squattant ma tête. Monica . . . Monica . . . Je me serai bien giflé rien que pour qu’elle arrête de m’obséder ne serait-ce que quelques secondes. Qu’est-ce que je pouvais bien lui trouver ? Ce n’était qu’une fille quelconque, une jolie poupée. Non, pas une poupée, une amie. Je n’aurais jamais ressenti de tels choses pour une simple marionnette. . .

Pendant tout le temps que j’ai attendu au coin de cette avenue je n’ai eu de cesse de me poser la même question : « - Pourquoi fais-je tout ça ? ». Encore, et encore, j’ai cherché la réponse à cette même question. Encore et encore j’ai repensé à la raison qui m’avait poussé à être venu un quart d’heure à l’avance : Je voulais la revoir. . . C’est bien beau tout ça Stan’, mais ça dit toujours pas pourquoi ! Mais qu’est-ce que je peux bien lui trouver à cette fille bon sang !

J’étais venu pour entendre son histoire, en savoir plus sur elle. Je croyais qu’ainsi elle arrêterait de m’intriguer. Du moins c’est ce que j’espérais. . . Pff, ça aurait été trop simple si cela aurait suffit. Non, elle trottait toujours dans ma tête malgré tout les efforts que je fournissait pour qu’elle se casse de là. C’est que ça allait finir par me rendre malade !

Elle avait l’air si triste quand elle a commencé à parler. Je m’en serai presque voulu de lui avoir demander. Mais je voulais savoir, et pourtant je ne suis pas curieux. . . Enfin , d’habitude. Car ce soir j’avais bu ces paroles. Il fallait bien que je boive quelque chose j’ai pas prit d’alcool ! P*ta*n cette fille doit vraiment me plaire. . .

Elle avait parler de ce Stephen, ce connard en puissance. Elle en avait parlé et on pouvait encore percevoir une once de regret dans sa voix. Mais moi, je m’en suis pas tout de suite rendu compte. Non, ce à quoi j’ai plutôt penser c’est que ce mec avait de la chance d’être mort. Sinon, c’est moi qui lui aurait régler son compte. Mais pourquoi ? Oh, sûrement car j’aime me battre ! Bien sûre c’est ça ! J’adore la baston. Ce n’est sûrement pas car il lui a fait du mal. Non, c’est juste que mes poings sont légèrement engourdit ces derniers temps. C’est seulement pour ça. . . Rien que pour ça. . .

La première chose à laquelle j’avais pensé sur le moment : je ne laisserai personne d’autre la blesser. Je voulais la protéger. A cet instant, je me rappelle avoir penser pouvoir donner ma vie pour cette douce demoiselle qui me racontait son histoire.. . .
La deuxième chose : de la jalousie. Je la sentais brûler en moi malgré tout les efforts que je faisais pour la contenir. Ca n’a aucun sens. Je la connais à peine. Comment j’en suis venu à jalouser un con dans le genre de ce Stephen? Pff, encore une de ces questions sans réponses. Je commence à m’y faire maintenant. Mais qu’est-ce que tu as bien pu lui trouver à ce type, Monica ? Oh et puis qu’est-ce que j’en ai à faire !

N’empêche que Monica elle lui avait appartenu à ce Stephen bidule. Il avait pu la serrer dans ses bras, passer sa main dans ses cheveux, lui chuchoter des mots doux dans l’oreille, tels des secrets. Il avait pu embrasser ses lèvres, goûter leur goût sucré – ce ne sait pas pourquoi je suis sur qu’elle ont un goût sucré, encore et encore, autant de fois qu’il le voulait. Il avait pu regarder son visage endormi dans le creux de ses bras. Il avait été le créateur de ses rires, le témoin de ses sourires. Il l’avait rendu heureuse. . .

P*t*in Stan’ tu vas arrêter là !!!
*

« - J’aurais dû me la taper. Ça m’aurait éviter bien des problèmes. »


Attrapant la bouteille de vin qui traînait sur la table, Stanislas but à même le goulot, au point où il en était un verre n’aurait plus suffit. Rose regardait du coin de l’œil son petit fils vider d’un trait une bouteille de cinq ans d’âge. Stan’ avait un peu trop tendance à noyer ses problèmes dans l’alcool. C’était de loin son plus grand pêché mignon. Il était un fervent amateur de cet élixir de l’oubli. Rosie n’était pas dupe. Elle savait que pendant ces cinq minutes de silence, elle avait été le témoin d’une véritable bataille mentale, qui on dirait bien s’était mal déroulée. Du moins c’est ce que semblait dire la bouteille à moitié vidée. . .
Rose prit le visage du rouquin, le fixant de son regard vert perçant :

« - Tu sais Stanislas, t’envoyer en l’air n’est pas la seule manière de régler tes problèmes et encore moins la meilleure chéri. De plus, tu as bien assez bu. »


Rosie prit la bouteille des mains de l’excentrique et partit la ranger dans la cuisine pour pas qu’il ne se décide à la vider complètement. Mais avant qu’elle n’ait pu passer la porte, la voix de son petit-fils, légèrement amer, l’arrêta :

« - Je crois que je vais aller voir Sandra demain Grand-mère. Ne m’attend pas pour manger . . . [ Blanc ] Je suis un monstre hein ? »

« - Pas véritablement un monstre Stani’. Tu essaye par tout les moyens de te débarrasser de tes démons intérieurs. Peu importe le prix que les autres devront payer tant que cela t’enlève un peu de ta douleur. L’égoïsme, Stanislas, la bête noire de cette famille. Mais si tu n’es pas un monstre, tu es loin d’être un ange. Si tu veux le devenir Stani’, tu devra te lancer la plus grande des batailles, bataille que tu es le seul à pouvoir gagner. »

« - Si encore j’arrive à la gagner.
[ Sarcastique ] »

« - Tu y arriveras, mon preux chevalier, il te suffit de posséder un cœur. »

« - Tu n’as pas encore comprit grand-mère, je n’en ai aucun de cœur. . .
[Chuchotement ]»

* * *


Une bande d’une dizaine de mecs canons, accompagnés de filles tout aussi sublimes s’avançait vers le Red Deathless. Pourtant, on ne peut pas dire que l’établissement était réputés pour être fréquenter par des beaux gosses, mais plutôt par la bourgeoisie huppée et, en toute franchise, plutôt coincée. Alors quand il les vit rentrer par les portes vitrées, ces dieux et déesses de la débauches, le gérant se demanda un peu quoi.

Flash-back :

Jeans délavés, troués en plusieurs endroits, descendu bien plus bas que la décence l’aurait permit, laissant plus qu’entrevoir un caleçon noir à carreaux blanc et or, ceinture en cuir noir avec énorme embout Yeps doré – la marque préférée de notre jeune excentrique, chemise noire sans manche, col relevé façon « bad boy », à peine boutonnée – deux boutons pour être exacte – laissait son torse à la vue de tous. A ses pieds, sa paire de converse en cuir noire qui avait déjà bien plus qu’une soirée à son actif. Niveau accessoire, des morceaux de tissus noir et or étaient enroulés autour de ses poings à la manière des joueurs de boxe, une montre en or d’une valeur inestimable au bras gauche, sans oublier ses indémodable lunettes d’aviateur. Stan’ s’apprêtait à rejoindre Monica. . .

« - Tu ne comptais quand même pas y aller tout seul ! On t’accompagne vieux ! Pedro, mon grand, soirée branchée chez des petits BCBG ça te va ? »


Grégorian, un mètre quatre-vingt, cheveux d’un bleu électrique, dragueur en puissance. Ce type, c’est son meilleur ami. Stanislas aurait aimé se tirer sans être aperçu. Mais, bien sûr, c’était compté sans Greg’ qui avait vite fait de se placer en lui et la sortie dès qu’elle avait vu Stan’ se tirer en douce. Niveau discrétion : zéro pointer pour le Romanisch. . .
Le Playboy au cheveux bleu s’était adressé au beau barman qui terminait d’essuyer ses verres. Pedro passa une main dans ses cheveux, entrouvrit sa chemise et se dirigea vers les deux meilleurs ami, tout en répondant à l’intéressé :

« - Tu sais moi tant que ça bouge sur les platines je suis toujours partant. »

« - Cherry Chéri aussi veut y aller ! »


Cherry chéri avait déjà troqué sa tenue de travail pour un slim, débardeur moulant, béret, collier et bracelets en bois. Il avançait vers ses aînés en sautillant partout, tel un gosse surexcité à l’idée de la soirée à venir. Malgré ses quinze ans, le blondinet avait à son actif, pas mal de soirées pour majeur et vaccinés. Mais c’était un mec cerise maintenant, les videurs le laissaient tout simplement passer. . .

« - My sweety cherry, bien sûr que tu m’accompagnes mon beau ! Tu ne croyais quand même pas que j’allais sortir sans mon Playboy de service. »


Greg’, qui était tout simplement dingue du petit Miky [ il est gay pour info], l’attira contre lui pour l’embrasser dans le cou. Cherry chéri se laissa faire, se blottissant contre le torse de Cherry blue. Il semblait apprécier Grégorian, même s’il refusait toujours ses propositions d’aller plus loin qu’un simple baiser – bien que, quelque fois quand on les voit s’embrasser, c’est pas le mot simple qui nous vient à l’esprit. On avait l’impression qu’il cherchait tout simplement de l’amour ce petit. Et on peut dire qu’au Cherry’s night, le benjamin avait trouvé une véritable famille.

« - Greg’ arrête de draguer le petit veux tu. »

« - Moi aussi je viens. »


Attirée par tout ce remue-ménage, Carole s’était mêlée à la bande. La nouvelle mère du blondinet ne semblait pas trop adorer qu’il se fasse câliner dans les bras du rigolo de service. Il était clair qu’elle comptait bien garder un œil sur ces deux-là tout en s’amusant. Perceptive qui ne ravisait pas Gregorian qui n’hésita pas à répliquer d’un ton exaspéré, yeux levé en l’air :

« - Carole, ma chérie, tu sais ce que le principe de sortie entre mecs veux dire ? »

« - Bourrer Miky’ jusqu’à ce qu’il finisse dans ton lit ? Il n’y a rien à redire Cherry blue : je viens. »


Et 1-0 pour la Carole. Pedro que tout cela avait le don d’amuser, frappa gentiment un Grégorian mi-dépité, mi-amusé, lui répondant sourire taquin à l’appui :

« - Bien tenté Greg’ mais elle y tient trop à son fils notre Carole. »

« - Encore raté ! »


Stanislas regardait sans dire un mot le spectacle, un sourire au lèvre. On dirait bien que Monica allait faire la connaissance des mecs cerises un peu plus tôt que prévu. Qu’à cela ne tienne. Si elle était vraiment son amie, elle accepterait les siens quel qu’ils soient. Sans se défaire de son sourire, Stan’ regarda les personnes encore présente dans le bar. Quant à faire. . .

« - Tant qu’on y est quelqu’un d’autre veux aussi venir ? »



Et comme par hasard, tout les mecs cerises et gogo danseuses encore présents trouvaient amusant d’aller dévergonder la petite bourgeoisie. . .

La petite bande était arrivé au « Red Dearthless ». Sans en douter, l’endroit n’était pas fréquenter habituellement par des gens « de leur espèce ». Prenant possession des lieux, les mecs cerises et les filles se dispersèrent au quatre coins de la discothèque. Il était temps pour eux de s’amuser sur leur nouveau terrain de chasse. Ainsi, quand Stan’ regarda à ses cotés, il ne restait que les éternelles. On ne change pas les habitudes.

« - Alors Stan’, elle est où cette Monica ? »


Pedro, nonchalamment accoudé sur l’épaule de l’excentrique, scrutait la salle à la recherche de la mystérieuse inconnue. Mais parmi toute cette foule, c’était plutôt vain. Stanislas lui aussi observait l’horizon. Pour l’instant rien, mais ça n’allait pas durer. . .

« - Te connaissant, vieux, elle doit être super mignonne. »


Gregorian, à ses cotés, souriait à son meilleur ami. Son sourire, Stan’ le lui rendit d’ailleurs, autre façon de dire : " Tu ne peux même pas savoir mec. " Cherry chéri, toujours collé à Greg’, sous le regard critique de Carole, observait l’échange de ses deux grands frères, tout en souriant lui aussi. Il était aussi curieux que Pedro – si pas plus. Après tout, c’était grâce à lui si Heartbreaker lui avait sonné. Il pouvait au moins donner libre cours à sa curiosité. Non ?

« - Dis on peut rester ? »

« - Bien sur Miky. C’est la moindre des choses.
[ Clin d’œil] »

« - Stan’, je crois qu’elle arrive. »



L’excentrique se retourna dans la direction indiquée par Carole. Elle était là, sa Monica. Plus il la regardait, plus il était forcé de se rendre à l’évidence : elle lui manquait bien plus qu’il ne le pensais à première vue. Il la regarda s’avancer vers lui. Et en ce moment, il se demandait quel impression il devait lui donner, ses marginaux dans cette discothèque BCBG. Mais au fond, il s’en foutait complètement. Car elle venait vers lui, sa Monica.

« - Salut Stan’. Tu es quand même venu ? »

« - Mais voyons princesse. Je n’aurais raté ça pour rien au monde. »





A suivre . . .

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