Là où le vent... [libre à qui veux...]

Une brise légère en ce jour ensoleillé s'amusait gentillement. Passait à travers le parc désert, s'arrêtait quelques fois pour balancer une feuille, titiller les branches légère d'un arbuste ou jouer avec les couvre chefs des pauvres passant. Surpris, les seuls rescapés d'une semaine usante parmis les bureaux noir de monde qui seraient venu prendre leur courage à deux mains pour se ballader dans le parcs, se voyaient maintenant entrain de courrir malgrès eux derrière un chapeau coquin qui n'en fesait qu'a sa tête. Et, pour les ridiculiser encore un peu, deux yeux furtifs ne manquaient rien du manège qui se déroulaient devant eux. On ne pouvait pas leur en vouloir, il est vrai que le jeu du vent constituait le seul divertissement à des kilomètres à la ronde.
Parfois, il ne se passait rien. Et cela pouvait durer des heures, ou seulement quelques mèches noir agité mollement fesait un va et viens devant le regard noir de jais. Il ne semblait pas s'en formaliser. Peut etre avait-il l'habitude...
Tout d'un coup, un enfant fit son apparition.
Il n'était pas bien vieux. Sa démarche peu assuré sur des petites jambes ressemblait fortement à celle d'un pinguin. A sa menotte, un lourd seau remplis d'une substence pour le moins inidentifiable vue la distance, mais lourde, vue la difficulter pour le môme. Il avait également un visage résolue, pret à atteindre son but, ce qui fit se plisser lentement les deux yeux qui l'observaient en deux petites fentes.
Soudain, un rire survint. Il était si discret qu'une oreille humaine n'aurait pas pu l'entendre. Mais vu que la personne à qui appartenait les yeux noir et furtif était la même que celle à qui appartenait le rire, cela n'eu aucune importance.
Ces deux parties corporels fesaient partie d'un tout. Une jeune fille, aux longt cheveux noirs et au visage mutin, qui se tordait de rire sur un banc. Oh, elle ne voulait pas se moquer, surtout ne l'en blamer pas. Au contraire, Elia (le nom de la jeune fille... Il faut suivre!) etait même compatissante. Mais bizarrement, l'enfant lui rappellait sa propre détermination et sa situation actuelle.
En effet, la jeune fille ne savait pas ce qu'elle fesait ici, dans un parc quasi desert entouré de gens totalement inconnu. Quoique, le fait de ne connaitre personne, elle s'en fichait comme de sa première paire de chaussure. Au final, Elia n'avait jamais connu personne, sauf dans son petit village natale. Et encore... Alors, cela ne là dérangeait pas, mais ce fut plutot la ville dans lequel elle se trouvait qui là fit tilter.
Autour d'elle, rien. Enfin rien, ce n'était pas vraiment le terme. Plutot rien de grave, rien de triste, rien d'heureux, rien, vierge... Oui c'était ça le mot exact, le mot qu'elle cherchait en vain depuis plusieurs heures... vierge!
Ici, tout était vierge. Nouveaux, intact.
Etrange d'ailleur. Même elle commençait à se sentire étrangement vierge. Comme si sa vie d'avant n'avait jamais existée. Elia se sentait nouvelle, elle venait de renaitre. Rien ne perturbait ses pensées. Son corps était en osmose avec ce qui l'entourait.
La jeune fille pouvait sentire le moindre petit battement d'ailes, la moindre petite odeur, le moindre petit souffle sur sa peau. Tout semblait faire partit d'elle, et en même temps d'un tout commun dont elle fesait maintenant partit.

Heureuse de cette découverte, la jeune fille décida de se détendre. Son visage crispé redevint serain, et ses jambes tenu jusqu'alors sur son torse se délièrent pour finalement se tendre. Elle inspira un bon coup et souris réellement. Son visage rayonnait alors de bonheur, quand ses oreilles perçurent un petit couinement. Perturbé, Elia suivit du regard ce qui son ouïe avait reçu. Et là, elle vit une chose qui l'horrifia.

Le petit garçon qu'elle avait apperçu avec son seau bien trop lourd pour sa personne, tenait maintenant un rat, un tout petit rat entre son pouce et son indexe. Et, pour en rajouter à son crime, il appuyait, appuyait, appuyait sur la tête minuscule du rongeur.

Les yeux d'Elia s'agrandirent d'horreur, et, se levant d'un bond, elle courrut vers l'endroit où se tenait l'enfant. Hurlant et vociférant, elle le rattrappa en quelques bonds.

-"LACHE LE! TU M'ENTEND SALE PETIT MOUTARD, LACHE LE!"

Dit elle une fois à sa hauteur.
L'enfant pris de peur, et surtout d'incompréhension lacha le pauvre petit animal qui courut se réfugier dans les paumes accueuillante d'Elia. Il faut bien le dire, peu de parents inculque à leur enfant le respect des rongeurs. Ils ne sont pour eux que des nuisibles qu'il faudrait héradiquer de la planête. Et, sur ceux, le petit garçon disparut en pleurant.

Elia n'en revenait pas de son geste. Elle serrait doucement la petite bête contre son coeur qui battait un peu trop vite. Et, les larmes aux yeux, elle resta plantée là pendant un bon moment, comme dans un black out, près du bac à sable, à genoux, seule au milieu d'un parc désert, le vent balayant mollement ses longt cheveux soyeux.

Une nouvelle fois, le soleil brillait dans le ciel bleu d’Hoshizora. La chaleur n’était pas aussi forte qu’à son habitude grâce à la légère brise qui s’amusait dans l’air. Une légère brise tout de même capable de faire voler les chapeaux, faire voler les robes, ce qui faisait des heureux comme des malheureux. Les pauvres victimes du vent avaient complètement oublié de regarder la météo… Ou bien n’en n’ont fait qu’à leur tête. C’est ce qui fait le charme de la vie : les différences et les contraires. Soleil-Pluie, Chaud-Froid, Robe-Pantalon, Attrapé-Rescapé. Quand on n’a presque plus de temps pour soi, la télé, on s’en fiche : On privilégie ce si bon lit dans lequel Morphée vous attend, impatiente. Demandez donc à Kimiko, elle est assez bien placée pour répondre à la question…
De ses yeux oranges, à travers ses lunettes fétiches ( Celles au dégradé mauve ) Kimi’ regarda son chapeau voltiger au-dessus de la rivière du parc. Il n’était pas difficile à repérer, de couleur blanche, celui-ci était décoré par un grand dessin en strass orange, défini par des contours mauves. On est pas prêt d’en trouver deux pareils au même endroit au même moment… La chanteuse des Sacred, groupe le plus entendu d’Hoshizora à ce jour, l’avait reçu de son couturier, qui voulait dévoiler ses talents à la jeune fille. Depuis, Kimiko lui fait entièrement confiance niveau vestimentaire.
Mais revenons à ce foutu chapeau qui n’en finissait pas de jouer avec notre chanteuse. Ce n’est pas du haut de son mètre 65 qu’elle arriverait à l’attraper facilement. Elle s’arrêta, l’air boudeur, attendant une bonne occasion pour l’intercepter.
Petit à petit, il descendit à sa hauteur, de l’autre côté de la rive. Sans une hésitation, la jeune fille prit son élan, et bondit par dessus le cours d’eau, pour saisir le faiseur de trouble. Enfin elle avait réussi ! Elle regarda derrière elle, remarquant que RinRin, son amie mawti, était seulement en train d’arriver.

« - Mais qu’est-ce qui t’arrive Rin’ ? », demanda la chanteuse en retraversant la rivière.

« - Kimi’… Je suis épuisée moi… J’ai que des pattes, et je peux pas courir… »

« - Ah oui, désolée… »

La chanteuse eut un sourire embarrassé, et prit la mawti sur son épaule. Elle n’allait pas la faire marcher plus longtemps, ça en deviendrait sadique. Remettant son chapeau bien en place, guettant le moindre vent qui soufflerait trop fort, Kimiko brancha son oreillette quand celle-ci sonna. C’était Maximilien. Il lui demandait où elle se trouvait, pourquoi elle était partie sans prévenir. Riant de son trop plein de protection, Kimi’ lui renvoya :

Pas de panique, chef, je suis au parc. J’ai besoin d’une pause. Mes lunettes et mon chapeau sont infaillibles, on ne me reconnaîtra pas.
A plus tard
Kimi'

A peine eut-elle le temps d’accepter le message par l’intermédiaire de son animashi, qu’elle sursauta de surprise.

-"LACHE LE! TU M'ENTEND SALE PETIT MOUTARD, LACHE LE!"

« - Aah ! D’accord, tout de suite ! Mais… mais c’est mon oreillette après tout ! »

La chanteuse se retourna et découvrit une jeune fille, à genoux au sol,non loin du bac à sable. Kimi’ soupira de soulagement et remis ses lunettes en place, comme un automatisme. Heureusement que personne ne l’avait entendue sinon, elle se serait faite passée pour une dérangée à coup sûr. Mais la jeune fille toujours à genoux l’intriguait. Elle avait l’air de tenir quelque chose dans ses mains, mais avec la distance Kimiko n’arrivait pas à voir quoi. A moins qu’elle ne fasse la prière de l’après-midi, il a dû se passer quelque chose. La star arriva près de l’inconnue, retenant son chapeau de tomber sur sa tête. Elle s’était penchée pour tendre sa main à la jeune fille.

« - Est-ce que tout va bien ? Je t’ai entendue crier, je me suis fait du soucis. »

Kimiko la regarda en souriant, sa main toujours tendue, prête à l’aider à se relever.

A force de serrer le petit animal contre elle, Elia sentait qu'il commençait à souffrir. En effet, tout être vivant a besoin d'air, et le rat devait sérieusement en manquer. Il se trouvait coincé là, entre le tee- shirt blanc cassé de la jeune fille, et ses mains tremblante. Elle semblait avoir peur. Mais il ne comprenait pas de quoi. Il, enfin elle. Car l'animal était en fait une femmelle, très jeune qui avait eu le courage (ou la bétise) de s'éloigner un peu de sa bande pour voir un peu du monde. Et, manque de chance, un humain, un très jeune humain avec de la bave plein les doigts et autre cochonneries, l'avait attrappé. Et, comme tout les moutards d'humains, il s'était amusé à la torturer.
Et que je te tire les moustaches (ça repousse pas en plus ces choses là), et que je te tire la queue, et que jte caresse les poils,...
Mais, la ratte était trop fragile pour résister à un enchainement de délicatesse de cette sorte. Surtout que l'enfant ne contrôlait pas sa force. Alors, commençant à soffoquer, elle sentait sa fin venir... Quand un autre humain arriva et cessa le massacre.
Seul problème, l'humaine (car c'était une fille) semblait aussi déranger que l'enfant. Avec... Un petit quelque chose de plus. En effet, la ratte sentait qu' Elia avait une faculté. Un truc en plus. Une odeur familière. Comme la sienne. Une odeur de rat. Mais, en ce moment précis, la jeune fille écrasait l'animal, et, même si elle avait un petit quelque chose de sa famille, la ratte ne pouvait pas se laisser mourir de la sorte.
Alors, avec un presque regret dans le regard, l'animal sortit ses dents luisante et entamma la chaire tendre d'Elia. Le sang ne gicla pas. La ratte s'était contrôlée. Mais, le geste suffit à reprendre raison à la jeune fille qui dessera son étreinte et posa la petite bête sur ses genoux. Elle cligna deux fois des yeux et se rendit compte qu'une autre fille lui parlait.
Il lui fallut un effort considérable pour comprendre deux ou trois mots de la phrase qu'on lui disait. Si bien qu'elle n'entendit que "bien?" , "entendue crier" et "soucis".

Ah, oui, c'était vrai. Elia avait crier si fort que les autres personnes, qui n'était pas nombreuses, devait se demander si elle n'était pas folle.
Bah, de toute manière c'était toujours comme ça. Elle était habituée.
Alors, avant de répondre quoique ce soit, Elia s'amusa à détailler la jeune personne devant elle. De toute manière, elle ne lui reparlerai surment plus jamais, alors... Même si s'était impolie elle avait furieusement envie de le faire.
La raison était peut etre le fait que la jeune fille avait un physique particulier. En effet, elle était habillée de manière plutot provoquante. Enfin, provoquante pour Elia qui était habituée à des habits de couleur claire ou sobre, et peu voyant. Et, la personne devant elle portait de la couleur. Un espèce de violet, très jolie d'ailleur, qui fit rêver la jeune fille pendant quelques intant. Elle revoyait les champs de violette qu'elle avait apperçu durant un de ses voyages. Mais ne se laissant pas gagner par la mélancolie, elle continua son inspection. La jeune fille vit donc que son interlocutrice avait des cheveux violet, dont quelques mèches s'échappait d'un chapeau blanc au motif gigantissime et lui aussi, violet et également des lunettes de la même couleur.
Etrange...
Mais étrangement drôle.
Elia se retint de rire. Elle ne voulait pas se moquer, mais trouvait que ce violet rendait quelque chose de vivant, comme un flash, un éclaire qui vous rappelle que le ciel existe et qu'il a le droit, lui aussi, d'être mécontant. Et, la jeune fille, trouvait que celle qui se trouvait en face d'elle, était etonnamment aussi flashante que cet éclaire.

Alors, un petit sourire sur les lèvres, mais pas moqueur, elle répondit à une question qu'elle supposait puique, rappellez vous, elle n'avait pas entendue.

-" Heu, ça va. Merci."

Baissant le regard par respect, elle regarda le rat sur ses genoux avant de savoir si la personne continuerai de lui parler, ou prendrait la fuite en voyant l'animal.
Elle omit même de prendre la main qu'on lui tendait. Non pas par irrespect, mais simplement par oublis.

Incroyable, c’était le mot. Kimiko avait toujours la main tendue et commençait à avoir mal au dos. Son interlocutrice la regardait, la détaillait et cette impression, Kimi’ la connaît que trop bien. Mais bon, c’est que ça ne lui plaisait pas trop. De plus, un peu trop d’observation et la jeune fille pourrait bien la reconnaître. Heureusement, ce ne fut pas le cas. Après avoir eu l’air songeuse, elle donna l’impression à la chanteuse de se retenir de rire. En y réfléchissant, sa tenue n’était pas des plus banales, mais de là à en rire, Kimi’ n’y aurait pas pensé.
La chanteuse portait donc son chapeau blanc, au strass pailleté orange et mauve, ainsi que ses lunettes de cette même dernière couleur. Pour le haut, Kimiko portait un top blanc, avec du côté de sa hanche droite, un animal de la même famille que notre chère RinRin. Les contours du mawti étaient de couleur mauve, et l’intérieur était orange. Le devant du top comportait un col très ressemblant à celui d’une chemise, et dans son dos, des lignes de tissus horizontales avaient été enlevées, partant du haut de ses épaules pour arriver en pointe de triangle au bas de son dos.
Pour le bas, un simple short blanc en jeans, toujours avec ce même dessin en miniature sur sa poche arrière gauche. La jeune fille avait opté pour une ceinture en cuir mauve, à boucle métallique. Les chaussures n’étaient autre que de grandes bottes blanches à talons plats, aux lacets mauves teintés ci et là d’orange.
Pour finir, Kimi’ portait à son poignet un large bracelet en cuir blanc, ainsi que deux plus fins oranges et mauves.
Il est vrai que comparé à ces tenues de scènes, tout ceci est très raisonnable, en fin de compte… Son inspection terminée, la jeune fille répondit par un « Ca va merci » et baissa le regard. A en juger, elle ne comptait pas se lever. Kimiko regarda Rin’, haussa les épaules et reprit sa main. Pour finir, elle posa son regard sur les genoux de son interlocutrice, et y découvrit un rat, qui semblait bien se plaire là où il se trouvait. Kimi’ sourit, comprenant d’elle-même le gros de la situation. Elle s’accroupit à côté de la jeune fille, regardant le rongeur d’un air malicieux.

« - Eh bien ça y est, j’ai compris ce qu’on devait lâcher. Ce n’était autre que toi, mon petit bonhomme. »

Kimi’ n’essaya pas de caresser l’animal, sachant très bien que celui-ci était d’un abord très craintif. Il faut dire que l’humain n’a rien du messie envers lui et les siens. Il est donc compréhensible qu’il en aie peur. La chanteuse se contenta simplement de lui faire un petit clin d’œil discret, avant de se relever.

« - Je suis contente que tout aille mieux, maintenant, dit-elle en souriant. Il a l’air très attaché à toi. Tu sais pourquoi ? »

Bizarrement, la jeune fille en face d'elle ne semblait pas avoir peur du petit animal qui se tenait tranquillement sur les genoux d'Elia. Elle n'avait même pas une once de dégout sur sa figure. Ce qui pouvait relever du miracle pour la jeune fille, qui n'avait connue que du rejet envers elle et ceux qui l'entourait. Alors, assise sur le sol, elle se trouvait désemparé par tant d'égard.
Que fallait-il faire?
Sourire? Tendre la main à son tour?

Cherchant la réponse du regard, Elia releva la tête timidement et vit que son interlocutrice ne lui tendait plus la main dans l'espoire qu'elle se relève, mais s'était pencher vers elle et son "nouvel ami". Lui même s'étant pellotonné dans les coutures fine de son jean. Il semblait être bien sur elle. Tranquillement posé, se remettant lentement de ses émotions. Comprenant parfaitement le rat, Elia se mit à sourire. Il semblait si heureux et appaisé qu'elle décida de s'en occuper. Du moins les jours qui viendrait, car elle ne savait absolument pas si les animaux étaient acceptés dans son logement. Et, pour peu qu'on là surprenne avec un rat, s'en serait fini de sa nouvelle image dans cette nouvelle ville.

Mais revenons en à la situation actuelle. Pour Elia, aucune solution. Elle ne savait que dire ou faire. Et, les minutes, aussi courte soit-elles, lui sembla durer des heures entières.

Finalement, la jeune fille en face d'elle rompi le silence.
Elle compris assez vite la situation concernant le petit rat. Elle devait avoir entendue la jeune fille crier contre le petit malotru. Qu'elle honte quand même!
Rougissant d'elle même, Elia rebaissa les yeux quelques secondes tandis que la fille lui posait une autre question qui lui fit relever la tête en un éclaire.

Comment ça attaché à elle? Que voulait-elle dire par là?
Et pourquoi serait-elle obligé de savoir pourquoi le rat était bien sur ses genoux?
Et d'ailleur pourquoi lui répondrait-elle? Elle était plutôt louche non?

-" Bah ça a toujours été comme ça. Je ne saurais dire exactement pourquoi."

Et bah voilà.
Toujours pareils!
Elia parlait toujours aux gens, même si elle ne les "sentaient" pas.
Elia était toujours comme ça, une fille au coeur vivant et à la confiance facile.
Et bizarrement, cela ne là dérangeait pas tellement. Elle était heureuse de sa situation, même si les autres avait tendance à la fuire.

-" Je suis désolée pour le bruit. Mais je ne supporte pas qu'on torture les animaux. Et les gens se croient tout permis avec ceux qu'ils considèrent de "nuisible". Oh... Désolée, je ne me suis pas présentée... Je m'appelle Elia, Elia Soto, et je viens d'arriver en ville il y a peu."

Toujours polis, la jeune fille salua celle d'en face en baissant rapidement la tête, ce qui fit un mouvement précipité de ses longts cheveux, avant de là relever en souriant.

Kimiko cligna des yeux deux fois, surprise. Ce n’était peut-être qu’une impression, mais la jeune fille paraissait étonnée par sa question, ce dont la star ne comprenait pas trop le pourquoi. Pour finir, l’inconnue répondit qu’elle n’en savait trop rien, ça avait toujours été comme-ça. Un instant, Kimi’ pensait qu’elle allait se faire agressée d’avoir posé une question, surtout celle-ci, mais ne voyait pas du tout où était le mal. Mais à son grand bonheur, elle s’était trompée et la jeune fille s’occupa de nouveau du petit rongeur, en expliquant son point de vue sur les hommes et ce qu’ils appellent « les animaux nuisibles »… Elle s’était aussi excusée pour le bruit, et s’était présentée. Elle s’appelait Elia Soto.
Quand Kimiko vit le sourire d’Elia, elle lui sourit à son tour, avant de s’asseoir à ses côtés, en tenant ses genoux par ses mains. Elle caressa la tête de Rin’, avant de répondre à la jeune fille.

« - Eh bien je suis enchantée, Elia. Je partage ta pensée, sur les animaux. Aucun être sur cette terre ne peut être « nuisible », encore moins ceux-ci. Chaque espèce vit avec l’autre, cohabite ensemble pour former un seul et même monde. C’est ce qu’on a nous-même appelé la beauté de la nature. En y réfléchissant, c’est l’homme lui-même qui est le plus nuisible au sein de la planète. La preuve se trouve dans les bouquins d’histoire, plus particulièrement celle racontant l’existence des humains il y a des années et des années de cela. »

La chanteuse remit ses lunettes en place, en se balançant légèrement de gauche à droit,e l'air un peu gêné.

"- Voilà que je me mets à parler comme une vieille... Il faut que je fasse attention, les rides pourraient bien arriver plus tôt que prévu "

Pour répondre à une question que vous vous êtes peut-être posée, c’est exact, Kimiko ne s’est pas présentée. « Moi c’est Kimiko, tu sais, la chanteuse ! », ce n’est pas tellement conseiller et user d’une fausse identité ne la réjouit pas trop. Dans un sens, c’est mentir. Et elle avait horreur de ça.

Comme un automatisme, Kimi’ joua avec une de ses mèches de cheveux, tout en reprenant la parole.

« - Et tu fais quoi comme études Elia ? Est-ce que, comme tu aimes les animaux, tu serais partie dans la biologie ? [ Sourire ] »

En ecoutant le longt discours de la jeune femme à ses côtés, les pensées d'Elia vagabondaient au grès d'une humeur bien bizarre. En effet, les paroles qu'elle entendait lui rappellait des mots qu'elle avait déja entendu au part avant. Peut être était-ce sa grand mère qui lui avait dit de tel choses en voyant que les rats là suivaient souvent à travers les bois allentours. Ou alors la vieille femme du quartier, qui, elle aussi semblait attirer les rongeurs. La jeune fille ne se souvenait plus très bien. Il y avait comme un voille sur son passé, une brume étrange qu'elle n'arrivait plus très bien à comprendre. Et, même au grès de plusieurs efforts, Elia n'y arrivait pas. Ce n'était pas peine d'avoir essayer, mais rien n'éclairait sa lanterne.
Fronçant les sourcils, elle essaya de se concentrer sur la voix qui lui parlait. Il ne fallait pas retomber dans une mélancolie et une solitude qu'elle essayait de fuire. C'était un peu son but en venant ici. Changer. Bah tien, comme si c'était facile d'évoluer et de changer sa nature. Ou plutot ses mauvaises habitudes.
En effet, la solitude l'avait rendu un peu sauvage, elle qui d'ordinaire était très sociable, aimant les autres bien plus que sa personne. Mais les brimades, les bousculades, les cris, ... l'avait poussé enfant à devenir solitaire.
Ici, elle comptait ne pas se laisser faire. Avancer... C'est ça devenir adulte. Elle en était persuadé. Et, malgrès son jeune âge, Elia avançait très vite.

Revenons en a la situation actuelle. Elle nouait un contact, et de plus, une jeune femme qui n'avait pas peur de sa préférence pour les animaux dits "nuisible". Au contraire, elle restait là et lui parlait.
Bizarrement elle ne s'était pas présentée. Mais Elia ne s'en formalisa pas. Peut être que cela viendrait avec le temps. Elle était très patiente quand elle voulait.

La jeune fille ria à l'évocation de la vieillesse, détaillant un peu plus son interlocutrice. Elle était loin d'être une mami, et bien au contraire évoquait plutot la fraicheur de la jeunesse. Très vive, elle s'exprimait avec entrain, ce qui fit resourire Elia.

_" Heu, oui je suis en biologie. Enfin je vais y être, car je viens juste d'arriver en ville."

Un sourire en coin qui lui creusa une petite fausette.

_" Je suis désolée si je vous est importunée. Ou retenue alors que vous vouliez vous promener. Heu... Et vous, vous etudiez aussi?"

[désolée pour le temps de réponses... Quelques trucs à régler chez moi]

De par sa logique quelques fois assez incompréhensible ( Pourtant c’est une logique ), Kimiko avait vu juste en disant que la jeune fille étudiait la biologie. Enfin, allait étudier vu qu’elle venait d’arriver. La chanteuse lui sourit, s’asseyant à présent en tailleur.

« - Et bien j’espère que tu te plairas dans l’école et que tu aimera la capitale. »

Peu après, Elia s’excusa en pensant avoir importuné Kimi’ pendant sa promenade. Kimiko cligna des yeux, surprise, se demandant pourquoi cela aurait été le cas. Peut-être que la jeune fille était très timide, du moins c’est ce qui lui paraissait le plus plausible. Contrairement aux autres personnes, Kimiko n’arrivait pas à cerner son interlocutrice assez facilement. Sûrement parce qu’elle ne la connaissait pas encore beaucoup. Malheureusement, à par les membres de Sacred, la chanteuse ne connaissait plus vraiment beaucoup de monde. La star laissa le vent faire voler ses cheveux, appréciant cet air frais combattant avec entrain cette chaleur étouffante. Revenir dans le studio maintenant lui aurai été impossible, et ce, même si à la place elle attraperait un coup de soleil. Mais qu’importe, ce moment détente, elle l’attendait depuis trop longtemps. RinRin dansait discrètement un pied sur l’autre sur l’épaule de la chanteuse. Une sorte de tic, il fallait qu’elle bouge tout le temps ( sauf quand elle dormait ). La star lui ébouriffa le haut de la tête avant de répondre à la question d’Elia.

« - Je suis moi aussi dans des études de biologie. J’ai commencé à présent il y a un peu moins d’un an, et je ne regrette pas mon choix [ Sourire ]. Au fait, Elia… Ne pense pas que tu m’as « importunée », bien au contraire. Si je ne voulais pas te parler, j’aurais continué mon chemin sans m’arrêter, tu ne crois pas ?, dit-elle avec un clin d’œil.

La chanteuse remit ses lunettes en place, faisant attention à ne pas dévoiler ses yeux oranges, pour regarder autour d’elle discrètement. Personne n’avait l’air de la reconnaître, tant mieux. Tant que rien ne rappelle sa présence, cela devrait aller. Au pire des cas elle devrait prendre congé et filer à toutes jambes, mais ce serait la dernière sortie de secours.

[ De retour <3 Je suis désolée Elia, le post est plus court ^^'' ]

Les yeux dans le vague, Elia écoutait Kimiko parler.
Le petit rat c'était blotit contre les cuisses de la jeune fille. S'il en avait été capable, ça n'orait pas été étonnant de l'entendre ronronner. Il semblait bien, protégé contre les divers dangers de la vie d'un rongeur. Ayant une totale confiance en Elia, il se laissait bercer par elle sans broncher.

Un vent léger s'était remis a souffler sur le parc. Les rares personnes présente avaient disparut, se réfugiant dans un endroit plus au calme.
L'orage menaçait, malgrès que l'on soit en pleine été.

Mais, Elia n'avait pas peur. L'orage ne l'effrayait pas, la pluie encore moins. Seulement, elle doutait que sa nouvelle camarade appréciait le fait d'être trempé.

-" Je suppose oui..."

Parler n'était pas trop son fort. Mais elle s'était jurer de faire des efforts en venant dans cette ville, et surtout, Kimiko avait été gentille avec elle. Elle se devait donc de faire bonne figure.

-" Je crois qu'il va pleuvoir... Veux-tu que l'on aille autre part? Dans un café?"

Prise dans ses pensées, la jeune fille avait du mal à se concentrer. Mais un bon chocolat chaud n'était pas de refus.
Elle avait juste peur que l'on accepte pas son nouvel ami et Elia n'envisageait pas de laisser la petite bête ici. Ca serait avec elle, ou rien...

(dsl le mien est aussi court^^, mais je ferai mieux la prochaine fois)

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